Kirikou et la sorcière

Kirikou et la sorcière

In this episode, Gaelle talks about a wonderful French animated movie called “Kirikou et la sorcière” (Kirikou and the Sorceress). Beyond the beautiful story and graphism, this movie has deeply changed the French animated world and set a precedent which would inspire generations to come.

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Bonjour à toutes et bonjour à tous! Bienvenue dans ce nouvel épisode de LanguaTalk Slow French. Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un film français, mais pas un film avec des acteurs, un film d'animation. Parfois on appelle ça un dessin animé, donc avec des dessins. Et ce film s'appelle Kirikou et la sorcière. C'est un vieux film, mais il a été très très important pour le cinéma français et pour de nombreuses générations. Et je voudrais vous parler de ce film, mais aussi de son réalisateur: Michel Ocelot.

[english].

Bonne écoute.

Alors déjà, je vais commencer en vous présentant ce film. De quoi il parle? Quelle est l'histoire? Et dans une deuxième partie, je vais vous dire pourquoi ce film est vraiment très intéressant et il mérite un épisode de ce podcast.

Déjà, commençons avec les informations générales. Le film "Kirikou et la sorcière", il est sorti, ça veut dire il a été montré au cinéma pour la première fois, en décembre 1998, donc il y a longtemps, il y a plus de 20 ans. Moi, personnellement, j'avais huit ans quand ce film est sorti au cinéma. Donc on appelle ça un long métrage d'animation. C'est comme ça qu'on dit en français. Donc un long métrage, ça veut dire un long film si vous voulez. Par opposition à un court métrage, un film court. Donc un long métrage d'animation, ça veut dire qu'il n'y a pas de vrais acteurs. Ce n'est pas filmé avec une vraie caméra. Ce sont donc des dessins -drawings- qui sont faits à la main ou qui sont faits avec l'ordinateur. Donc en anglais, on peut dire "an animated, a cartoon".

Et donc ce film a été réalisé, il a été fait par un monsieur français qui s'appelle Michel Ocelot. On va parler de lui après. Et avec un très petit budget. Ils avaient à l'époque seulement 25 millions de francs. Donc le franc, c'est l'ancienne monnaie en France. Si on compare avec des euros actuels, ça fait 3,8 millions d'euros. Donc c'est vraiment un très petit budget. Surtout si on regarde les budgets des gros films américains, des gros studios américains comme Disney, Pixar, Dreamworks, etc.

Donc voilà. Donc un film long, avec un tout petit budget et le tout coordonné par Michel Ocelot.

L'histoire de Kirikou, c'est une histoire traditionnelle africaine, donc ça se passe en Afrique, dans un petit village traditionnel. On ne sait pas où exactement, ce n'est pas un vrai village. Mais on peut savoir, on peut deviner -we can guess- que c'est en Afrique de l'Ouest. Et donc dans ce village, il y a un gros problème, c'est une sorcière. Donc sorcière = Witch. Et cette sorcière, elle s'appelle Karaba. Elle est très méchante. She is really mean. Et elle déteste les hommes. Donc pas les femmes, mais les hommes. Et les choses terribles qu'elle fait, c'est qu'elle attaque les villages et elle kidnappe les hommes et elle tue tous les hommes du village.

Donc l'histoire commence dans un village africain où il y a seulement des femmes. Et l'histoire commence avec une femme enceinte -a pregnant woman- une femme enceinte. Et cette femme enceinte, elle entend son bébé dans son ventre qui lui dit une phrase très importante: "Mère, enfante moi", "mère, enfante moi". Ça veut dire: "mother, give me birth". Donc on est d'accord, c'est une histoire, c'est un conte. Un conte, ça veut dire "Traditional story ou fairy tail". Donc ce n'est pas possible. Mais donc, ce bébé dans le ventre parle à sa mère et il lui dit qu'il veut naître. He wants to be born. Et donc il sort du ventre de sa mère. Et ce bébé est très petit, mais il est déjà comme un adulte si vous voulez. Il parle, il marche, il est autonome et surtout il est très intelligent. Et cet enfant, il s'appelle Kirikou. Donc c'est le personnage principal de l'histoire. Et il décide que sa mission, son travail, c'est de trouver la sorcière et d'arrêter les problèmes avec la sorcière. On dit de "mettre un terme" = "to put a stop", mettre un terme à la tyrannie de cette sorcière Karaba. Donc voilà pour le l'histoire principale.

Mais bien sûr pour arrêter la sorcière, c'est très difficile, il y a beaucoup de dangers et il y a beaucoup d'obstacles en chemin. Donc je ne vais pas vous raconter plus parce que l'histoire est vraiment très belle et si vous voulez regarder l'histoire, je ne veux pas vous dire la fin de l'histoire, mais voilà le début. Donc un petit garçon très petit qui s'appelle Kirikou et qui va combattre -he is going to fight-, il va combattre la sorcière Karaba.

Ce film a vraiment des graphismes très originaux et très différent de ce qu'on a l'habitude de voir. Si vous regardez plutôt des Disneys par exemple, c'est vraiment des graphismes complètement différents. Donc ce sont des dessins très colorés, avec beaucoup de couleurs, mais des couleurs assez simples. C'est un dessin assez réaliste mais qui n'est pas ultra réaliste. Vous savez, maintenant les nouveaux dessins animés, on voit vraiment sur les visages toutes les expressions. On peut voir tous les cheveux, on peut voir dans les yeux les expressions. C'est très impressionnant le détail. Dans ce film là, à cette époque et avec ce budget, ce n'était pas possible ce style de graphisme. Donc c'est un graphisme assez simple, des lignes assez simples, des couleurs assez simples.

Et ce qui est très intéressant, c'est qu'on représente vraiment un village africain de manière réaliste. Et donc par exemple le personnage principal, qui est donc cet enfant Kirikou qui est né et donc il est né tout nu - he is naked. Et pendant tout le film il est tout nu. Et donc on peut voir le sexe de ce petit garçon. Et ça, on va voir tout à l'heure, ça c'était un peu un problème à l'époque.

Donc il y a des graphismes, des lignes très simples, des couleurs très fortes et la nudité de beaucoup de personnages.

Et c'est Michel Ocelot lui-même -himself- qui a dessiné tous les dessins préliminaires, donc les premiers dessins pour représenter les personnages qu'il avait dans sa tête. Et c'est lui qui a dessiné le scénarimage. Alors scénarimage, c'est un mélange de "scénario" et de "images". Donc comme pour les films, et bien on a un scénario avec du texte. Eh bien pour un long métrage, pour un dessin animé, il faut un scénario avec des images. Et donc c'est Michel Ocelot qui a tout dessiné. Donc c'est vraiment un artiste Michel Ocelot.

Donc voilà pour la présentation générale de ce film. Maintenant, regardons pourquoi c'est un film très très intéressant.

La première chose, c'est que Michel Ocelot, je vous ai dit c'est un homme français, il est né en France, mais il a passé toute son enfance, donc quand il était enfant, quand il était jeune, il a passé son enfance dans la ville de Conakry. Et Conakry, c'est une ville en Guinée, donc en Afrique de l'Ouest. Donc c'est quelque chose qui a beaucoup influencé, qui a beaucoup marqué Michel Ocelot. Cette enfance en Afrique de l'Ouest. Et donc on le voit vraiment dans son travail, dans le dessin animé "Kirikou et la sorcière". Ce n'est pas du tout le travail d'un homme blanc qui projette des stéréotypes. Pas du tout. Il a vraiment habité dans ce pays, avec cette culture et il la respecte beaucoup. Et ça, ça se voit vraiment dans son travail, dans les dessins, mais aussi dans l'histoire qu'il a raconté.

Et donc par exemple, cette histoire de Kirikou, pour inventer cette histoire, pour créer cette histoire, il a lu beaucoup, beaucoup d'histoires traditionnelles africaines. Et le début de l'histoire de Kirikou, donc je vous ai dit ce petit garçon qui est dans le ventre de sa mère et qui dit: "Mère, enfante moi" = "mother, give birth to me". Ca, c'est le début d'un conte traditionnel, d'une histoire traditionnelle africaine. L'histoire avec la sorcière qui tue les hommes, c'est aussi dans cette histoire traditionnelle. Mais ensuite, Michel Ocelot a modifié beaucoup de choses dans l'histoire et surtout, il a modifié la fin parce qu'il n'aimait pas la fin du conte traditionnel. Mais voilà, donc il s'est beaucoup inspiré des contes traditionnels.

Et dans cette idée de respecter la culture africaine, il a demandé à des artistes africains de faire la musique du film. Et c'est un monsieur qui s'appelle Youssou Ndour, qui est un compositeur de musique sénégalais, qui est très célèbre en France et c'est lui qui a composé la musique du film. Donc Michel Ocelot n'a pas accepté de prendre un artiste, un musicien parisien. Il a... You know, although that was asked from him. Mais il a dit: "Non, non, non, on va prendre des artistes africains".

Donc la musique est composée par cet artiste africain, Youssou Ndour. Et il a aussi demandé à des comédiens, à des acteurs africains, sénégalais en particulier, pour faire les voix des personnages - the voices, to do the voice-over. Eh bien, il n'a pas pris des comédiens français. Il a demandé à des comédiens sénégalais de faire les voix. Et dans la version anglaise, il a demandé à des acteurs sud africains, donc du pays Afrique du Sud et des acteurs noirs sud africains de faire les voix. Donc pour lui, c'était très important d'avoir des comédiens, des acteurs avec cet accent africain de l'Afrique de l'Ouest. Mais un vrai accent, pas un accent imité par des acteurs blancs. Non, le vrai accent, la vraie manière de parler, comme en Afrique de l'Ouest.

Et quand j'ai regardé sur internet, j'ai lu beaucoup de commentaires sur ce film et j'ai été très impressionnée parce qu'il y avait beaucoup de personnes africaines qui ont vu ce film quand ils étaient peut-être enfant ou adulte et qui n'ont pas réalisé que c'était un homme français blanc qui avait fait le film. Ils ont réalisé seulement maintenant, donc des années plus tard. Et pour eux, c'était vraiment un film africain. Et ça montre que c'était un film qui respecte vraiment la culture africaine et qui n'était pas du tout raciste, ou avec des clichés, avec des stéréotypes ou un film néocolonialiste. Non, pas du tout. C'était vraiment un film très respectueux. Et dans ces commentaires, les gens étaient très surpris de voir que c'était un français blanc qui avait fait ce film. Ça, je pense que c'est un très beau compliment pour ce film.

Donc la première chose intéressante, un film très respectueux parce que Michel Ocelot a eu une enfance en Afrique.

Deuxième chose très intéressante, c'est que ce film a failli ne pas exister -it almost didn't exist- parce que c'était très.. à cette époque, c'était très compliqué pour les artistes français de faire des films d'animation français. Les investisseurs, donc les gens qui ont l'argent, ils ne voulaient pas investir dans des productions, des longs métrages français. Ils pensaient que ce n'était pas rentable, ce n'était pas profitable. Le public ne voulait pas voir des films d'animation français. Et donc, pour Michel Ocelot, la production du film a été très, très longue et difficile. Il a eu besoin de deux ans pour trouver l'argent. Deux ans, vous imaginez? Et après quatre ans pour faire le film, C'est extrêmement long. Mais ça montre qu'à cette époque, les gens n'avaient pas confiance -they didn't trust- et ils pensaient que vraiment ce n'était pas rentable pour leur industrie. He shown them wrong and that's great! Mais à l'époque, c'était vraiment difficile.

Et à chaque étape de la production, donc Michel Ocelot a trouvé de l'argent, mais de l'argent0 -a bit scattered around. Il a.. Ça a nécessité six studios de production et dans cinq pays. Donc c'était très compliqué pour réunir les équipes, pour avoir un projet cohérent.

Et pendant tout le projet, il a eu des commentaires très négatifs et des commentaires en fait très racistes. Par exemple, certains producteurs lui ont dit: "On peut te donner de l'argent, mais tu dois par exemple éclaircir la couleur de la peau". Donc "éclaircir" = to make lighter, la couleur de la peau. Parce que Michel Ocelot avait dessiné des personnages africains noirs, vraiment noirs. Pas un noir clair ou un marron - so not brown, but propre dark, propre black. Et ça, pour les producteurs, c'était un problème. Ils pensaient que le public français ne pouvait pas aimer ces personnages.

Un autre problème, c'était la nudité. Donc je vous ai dit Kirikou, le petit bébé, le garçon, il est tout nu - he is naked. Mais aussi les femmes. Elles ont les seins nus. Les seins = the chest, the breast, naked. Et ça, pour certains producteurs, c'était un scandale. Ce n'était pas possible, c'était obscène. Et donc ils ont menacé - they threatened- de ne pas donner l'argent, de ne pas donner le budget si les femmes avaient les seins nus. Ils disaient: "il faut mettre des soutiens-gorge" = "bras". Et pour Michel Ocelot, c'était impossible. Parce que dans la vraie culture africaine où il a vécu, les femmes n'ont pas de soutien gorge, les femmes ont les seins nus.

Et ce qui est fantastique, c'est que Michel Ocelot, c'est un homme avec des principes, c'est un homme qui a des valeurs. Et il a dit "Non, ce n'est pas possible de faire des peaux plus claires = skins lighter-, Non. Et les femmes n'ont pas de soutien gorge." And so he stood his ground. Et ça c'est très impressionnant. Et il a réussi. Il a quand même obtenu les budgets, les financements. Mais c'était très risqué. Peut-être que le projet il allait s'effondrer, That was going to make the whole project fall apart. Donc c'était très risqué. Donc voilà pour les difficultés.

Et ce qui est vraiment incroyable, c'est que Kirikou a marqué un avant et un après dans le monde du cinéma français. Parce que avant on pensait que c'était impossible de faire un long métrage d'animation populaire et rentable = "profitable". Vraiment, c'était impensable. Parce que dans les cinémas français, il y avait seulement les dessins animés de Disney, Dreamworks and that's it. Donc c'était les énormes studios américains avec un visuel très identique, des histoires très classiques. Et ce film de Michel Ocelot était vraiment à l'opposé, en termes de graphisme, de musique et d'histoire.

Et donc le succès, parce que Kirikou a été un immense succès. Really unexpected = complètement inattendu. J'ai écouté une interview de Michel Ocelot et il disait: "Au début, dans les salles de cinéma, il y avait peut-être cinq personnes. Et puis une semaine après, la salle était complète et puis trois semaines plus tard, les gens faisaient la queue dans la rue pour aller voir le film." Et ce qui est très impressionnant, c'est qu'il n'y avait pas de budget pour la publicité, donc ils n'avaient pas de budget pour faire une bande annonce -a trailer-, il n'y avait pas de budget pour faire des publicités dans les journaux, sur les murs,... Seulement une affiche -a poster- qui était sur les cinémas - and that's it.

Et donc, ce qui a vraiment fonctionné, c'est ce qu'on appelle le bouche à oreille -word of mouth-, le bouche à oreille. Et c'est comme ça que, à la fin, Kirikou, le film Kirikou a eu plus de 1 million de spectateurs. 1 million de spectateurs en France. C'est incroyable. On a jamais eu ça en France à cette époque pour un film d'animation français. C'était vraiment la première fois. Et donc ce succès qui était en France mais aussi à l'international. Le film a été montré, diffusé, dans beaucoup de pays. Au total une quarantaine de pays, donc environ 40 pays. Donc par exemple en Italie, en Espagne, aux Etats-Unis, au Japon. Donc vraiment à l'international.

Le film a gagné beaucoup de prix, donc beaucoup de récompenses -a lot of awards. En France et à l'international aussi. Et vraiment, ce succès du film Kirikou a ouvert une nouvelle "Era", "New Era", une nouvelle période en France, un âge d'or = un Golden Age, un âge d'or pour les films d'animation français. Parce que les compagnies ont été d'accord pour financer des projets que avant ils disaient "non, ce n'est pas possible. Ça ne va pas être rentable". Donc tout le monde, dans le monde du cinéma en France, dit qu'il y a eu un avant et un après Kirikou.

Donc pour toutes ces raisons, je pense que ce film mérite vraiment qu'on en parle et qu'on le voit. Parce qu'il est encore incroyable, même plus de 20 ans après. Il est vraiment magnifique à regarder.

Ok guys, we are nearly at the end of this episode so it's now time to do a quick summary in normal pace French. Good luck!

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler d'un film d'animation français qui personnellement m'a beaucoup marqué, qui a beaucoup, qui a marqué de nombreuses générations. Et ce film s'appelle "Kirikou et la sorcière". Il a été produit par un homme qui s'appelle Michel Ocelot avec un tout petit budget en 1998. Et ce film a été un succès vraiment complètement inattendu, mais un véritable succès.

Alors je vous ai dit c'est l'histoire, c'est une histoire traditionnelle africaine, donc ça se passe dans un petit village en Afrique. Et c'est l'histoire d'un petit garçon qui s'appelle Kirikou, qui décide de s'occuper du problème de la sorcière qui terrorise son village et qui tue les hommes du village.

Donc voilà pour l'histoire et je vous ai dit que ce film était très intéressant pour plein de raisons. La première raison, c'est que c'est un film qui a vraiment un respect de la culture africaine. Donc quand vous le regardez, vous entendez des musiques africaines, des voix africaines. Le visuel est vraiment inspiré de l'art visuel africain. Pour ensuite une deuxième raison, c'est que c'est un film qui à cette époque a été très compliqué à produire parce que personne ne voulait investir, personne ne voulait donner d'argent pour faire ce film. Et donc ça a été une vraie bataille de la part de Michel Ocelot. Et surtout, Michel Ocelot a été impressionnant parce que c'est un homme avec des principes, avec des valeurs, et il a décidé de ne pas changer ses valeurs et ses principes. Et donc par exemple, il a gardé les peaux très noires des personnages, il a gardé la nudité des personnages alors que tout ça, c'était vraiment très problématique à l'époque pour certaines personnes, surtout pour les personnes avec de l'argent.

Et enfin, je vous ai dit, ce film a été un vrai tournant, un vrai moment clé dans le cinéma d'animation français, puisqu'il y a eu un avant et un après Kirikou. Avant Kirikou, les films français d'animation n'étaient pas populaires et il n'y avait pas d'argent pour ça. Et après Kirikou, les investisseurs ont décidé d'avoir confiance et de donner beaucoup plus d'argent pour produire des films de qualité, des films d'animation de qualité français.

And now we are back to slow French.

Donc bien évidemment, je vous recommande de voir ce film d'animation. Il est parfait pour les enfants mais aussi pour les adultes. Vraiment, il y a plusieurs niveaux de compréhension. Et Michel Ocelot a fait d'autres films d'animation après ça, qui sont tous très différents visuellement et dans les histoires, mais qui sont tous très très beaux et très intéressants et qui vraiment changent des films des gros studios américains. C'est un plaisir de découvrir d'autres graphismes et d'autres histoires. Donc je vous recommande d'aller voir Kirikou et la sorcière sur internet. Merci de m'avoir écouté et je vous dis bonne journée et à très bientôt. Au revoir.

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Learning tips:

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2. To work on your speaking skills and pronunciation, try copying what Gaëlle says from time to time.

3. Boost your vocab by looking up words you don't understand: Reverso French - English translator

Look out for these words, and learn them:

  • Un film d’animation / un dessin-animé = an animated movie
  • Un long-métrage = a full-length film
  • Un court-métrage = a short film
  • Des dessins = drawings
  • Un réalisateur = a film director
  • Le film est sorti au cinéma = the movie has been released
  • Un conte traditionnel = a traditional tale/fairy tale/story
  • Une sorcière = a witch, a sorceress
  • Méchant, méchante = mean
  • Une femme enceinte = a pregnant woman
  • Mettre un terme = to put a stop
  • Tout nu = naked
  • Enfance = childhood
  • Il a failli ne pas exister = it almost didn’t exist
  • Rentable = profitable
  • Eclaircir = to lighten
  • La couleur de la peau = the skin color
  • Les seins = the breast
  • Un soutien-gorge = a bra
  • Un succès inattendu = an unexpected success
  • Une bande-annonce = a trailer
  • Une affiche = a poster
  • Le bouche-à-oreille = word of mouth
  • Un prix, une récompense = an award
  • Un âge d’or = golden age

Références :

  • Réalisateur du film Kirikou : Michel Ocelot
  • Compositeur sénégalais : Youssou N’Dour



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