L’économie de partage ou collaborative

L’économie de partage ou collaborative

In this episode, Gaelle explains the concept of the sharing economy, also called collaborative consumption. From its utopic beginnings in California to the giants that have now emerged like AirBnB and Uber, you will get a clear understanding of the principles and how it has evolved in the past 15 years. Gaelle will also tell you about France, where the concept is applied widely, with some national startups that are still true to the initial values.

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Bonjour à toutes et bonjour à tous! Bienvenue dans ce nouvel épisode de LanguaTalk Slow French. Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'économie et plus particulièrement de ce qu'on appelle l'économie de partage ou encore l'économie collaborative. Je vais bien sûr vous expliquer qu'est ce que c'est, je vais vous donner des exemples. Et j'ai choisi ce sujet parce que c'est une forme d'économie mondiale qui existe dans tous les pays. Mais en France, j'ai remarqué que c'était particulièrement actif et utilisé. Donc c'est aussi intéressant sur la société française.

[english].

Bonne écoute.

Je vais donc déjà vous présenter le concept, vous définir ce concept d'économie dans une première partie. Dans une deuxième partie, je vais vous parler du cas français. Vraiment, en France en particulier comment cette économie est utilisée avec un exemple d'une startup française qui a vraiment eu une réussite fantastique. Et dans une troisième partie, on va parler des problèmes de ce type d'économie.

Commençons avec la définition du concept. Je vous ai dit en français, on dit "économie de partage". "Partager", donc "to share". Ou "économie collaborative" -when you collaborat. Donc le principe de cette économie, ce n'est pas une économie gratuite. Parce que quand on dit "partage", on peut penser qu'on va donner quelque chose, on va prêter quelque chose. Non, il y a toujours un échange économique, avec de l'argent, mais l'idée c'est de prêter temporairement et la personne ne va pas acheter l'objet ou le service.

Donc qu'est ce qu'on peut échanger? On peut échanger des biens, des objets, par exemple une voiture ou un logement -an accommodation- ou une perceuse = a drill. On peut échanger des services, comme le fait de conduire quelque part. Ou on peut échanger des connaissances comme donner des cours d'informatique, donner des cours de langues et tout ça. L'idée vraiment clé, l'idée importante dans cette économie, c'est que ce qui est important, ce n'est pas de posséder la ressource, mais c'est d'utiliser la ressource. Donc par exemple, ce n'est pas important de posséder une perceuse = a drill. Ce que vous voulez vraiment, c'est pouvoir utiliser cette perceuse pendant un jour, quand vous avez besoin de faire des travaux dans votre maison. Donc c'est vraiment privilégier l'utilisation plutôt que la possession.

Et donc c'est une économie alternative à l'économie capitaliste classique et qui est assez intéressante parce que c'est une économie, il y a de l'argent qui est généré, mais elle a des côtés très positifs. Par exemple, pour économiser les ressources. On n'est pas obligé de tous acheter une perceuse. Si on met en commun, si on mutualise une perceuse qui est utilisée par exemple par 20 personnes, eh bien c'est beaucoup plus intéressant pour la planète, pour les ressources. Et financièrement.

Et ça, ce modèle d'économie a vraiment été possible grâce à Internet. Parce qu'avec Internet, on a créé des plateformes et les gens ont pu être en contact, ont pu communiquer. Et donc on a mis en relation des offres et des demandes. Sans Internet, ça existait bien sûr, mais c'était beaucoup plus local, beaucoup plus compliqué de mettre en relation les consommateurs et les propriétaires.

Ce modèle d'économie est vraiment né en Californie, donc aux États Unis, dans les années 2007-2008. En fait, c'est la date de création de Airbnb. C'est un des grands exemples de l'économie collaborative puisque des gens ont par exemple un appartement qu'ils n'utilisent pas, peut-être pendant un weekend ou une semaine. Et donc ils vont louer -they gonna rent- cet appartement sur la plateforme de Airbnb. Ça, c'est vraiment le principe de base de l'économie de partage.

Oui, j'ai oublié, pardon, une information très importante dans la définition. Cette économie, elle n'est pas avec des professionnels mais avec des particuliers. Le mot particulier en France, ça ne veut pas dire "particular". Dans ce contexte, ça veut dire "an individual", "a private individual". Donc cette économie, ce n'est pas avec des compagnies, avec des business, c'est vraiment entre deux personnes individuelles, deux personnes privées qui vont échanger un service ou un objet.

Donc Airbnb, c'était l'exemple typique qui a commencé en Californie en 2007 et ça s'est très largement développé. C'est devenu très populaire dans le contexte de la crise économique et financière de 2007-2008. Les gens avaient moins d'argent, moins de ressources et donc cette nouvelle forme d'économie était très intéressante à cette époque.

Donc dans les exemples, je vous ai donné Airbnb. Il y a aussi l'exemple de Uber ou Uber. Donc vous savez, ce système qui remplace en fait les taxis. Vous pouvez commander un Uber (on dit en français) pour faire un déplacement dans votre ville, pour aller au restaurant, au bar, ... Mais ces deux exemples de Uber et Airbnb sont en fait des mauvais exemples laintenant. On verra ça dans la dernière partie, mais ils ont vraiment changé. Et l'idée de base qui était de partager un service entre particuliers a vraiment été transformée, détournée de son but originel. Donc voici pour la définition.

Regardons maintenant la situation en France, en particulier. En France, cette forme d'économie n'est pas une vraie concurrente majeure de l'économie capitaliste, mais elle est très utilisée. Après plusieurs enquêtes (donc une enquête c'est "a study"), on a vu que 95 % des Français ont déjà utilisé ce type d'économie au moins une fois.Donc ça veut dire que presque tous les Français ont déjà essayé au moins une fois. Après, de manière régulière, ce sont 62 %. Donc ce n'est pas toute la population française, mais 62 %, c'est quand même plus de la moitié des Français qui utilisent cette forme d'économie de manière régulière. Et c'est surtout très très populaire chez les jeunes. Donc dans la catégorie 25-34 ans, 25-34 ans, c'est cette catégorie qui utilise le plus cette forme d'économie.

Je voulais vous présenter une plateforme française, une startup française qui est vraiment très symbolique de ce succès de l'économie de partage en France et surtout qui a un succès international. Cette compagnie, cette startup, elle s'appelle Blablacar. Peut-être que vous connaissez déjà Blablacar parce que c'est une compagnie française, mais elle est installée dans 22 pays dans le monde. Donc c'est possible que vous connaissiez déjà cette compagnie. Mais donc elle est française. C'était une startup française. Le principe de Blablacar, c'est une startup pour le covoiturage.

Alors qu'est-ce que c'est le covoiturage? On entend le mot voiture, donc co-voitur-age. Donc c'est le principe de partager, de proposer de faire un voyage en voiture avec des gens qu'on ne connaît pas, avec des inconnus. Et ça c'est possible grâce à une plateforme sur Internet qui met en relation les conducteurs, les gens qui conduisent la voiture et les passagers. Et bien sûr, ces trajets, ces voyages en voiture coûtent de l'argent. Donc ce n'est pas gratuit, ce n'est pas juste gentiment proposer un voyage. C'est proposer un trajet contre de l'argent, mais à un prix intéressant, à un prix moins important que le train par exemple. Et c'est souvent pour des trajets longs. Par exemple, si vous allez en vacances ou si vous voulez aller voir votre maman qui habite à 300 kilomètres. Voilà, c'est pour ce genre de trajets. Donc le covoiturage en anglais, on dit "car pooling" ou "car sharing".

Les avantages de ce système, il y en a beaucoup. Premier avantage c'est un avantage économique. C'est moins cher. C'est moins cher pour les passagers. Je vous ai dit c'est moins cher que le train par exemple. Mais c'est aussi très intéressant pour les conducteurs parce qu'ils vont proposer donc un prix raisonnable. Et s'ils ont deux passagers ou trois passagers dans leur voiture, eh bien ça va payer les frais -the cost-, les frais donc de l'essence -the petrole-, de l'usure de la voiture, du péage,... Le péage, vous savez, en France, c'est quand on prend l'autoroute et on doit payer pour utiliser l'autoroute. So it's the tolls on the motorway. Donc ce n'est pas l'idée de faire du profit, mais c'est l'idée de rentrer dans ses frais. Ça veut dire que nos frais, ils vont être remboursés avec l'argent donné par les passagers.

Donc premier avantage économique, deuxième avantage écologique parce que si on met dans une même voiture trois personnes, c'est beaucoup mieux pour la planète que d'avoir trois voitures sur la route.

Il y a aussi un avantage relationnel. C'est très sympa d'être dans une voiture avec des gens qu'on ne connaît pas et d'avoir une bonne discussion pendant 2 h, 3 h. Parce que souvent, si on prend le train, si on prend l'avion ou le bus, il n'y a pas vraiment de conversation avec nos voisins. Mais dans la voiture, dans le covoiturage, il y a très souvent des conversations. Et bien sûr, ça dépend des personnes avec qui on est! Personnellement, j'ai beaucoup utilisé le covoiturage et j'ai rencontré des gens fantastiques, mais aussi des gens pas très intéressants. Ça, c'est le hasard.

Et en France, ce système de covoiturage est vraiment très très utilisé et très populaire. Un Français sur trois, un Français sur trois fait du covoiturage. Donc c'est vraiment quelque chose de très utilisé.

Si on revient à Blablacar en particulier, donc je vous ai dit, c'est une startup française qui a commencé, qui est née en 2006 et qui aujourd'hui a 20 millions de membres en France. 20 millions pour une population en France de 70 millions. Donc, c'est vraiment beaucoup. Et en fait, maintenant, c'est une compagnie internationale. Elle est dans 22 pays et elle a 100 millions de membres dans le monde total. Les pays où Blablacar est très actif, c'est par exemple la Russie, le Mexique, le Brésil, l'Inde, la Turquie et bien sûr des pays d'Europe. Mais donc, c'est très intéressant de voir comment cette compagnie a grandit. Et avant c'était seulement à Paris et ensuite en France, et ensuite en Europe, et après dans le monde.

Et les personnes qui sont les plus actives avec ce système, ce sont les jeunes. 60 % des jeunes en France, entre 18 ans et 35 ans utilisent ce service. 60 %. Donc c'est vraiment un mode alternatif pour voyager, pour se déplacer, qui est très, très populaire en France, chez les jeunes.

De manière très intéressante, ce système n'existe pas en Angleterre. Plusieurs fois, j'ai voulu faire un trajet pour aller à Londres par exemple, ou pour aller à Brighton et je pensais: "oh, c'est ridicule de prendre la voiture toute seule!". Et en Angleterre, les trains sont très chers. Donc j'ai demandé à mon mari: "OK, est-ce qu'il existe un système de covoiturage?". Et il ne connaissait même pas le principe! Et j'ai revérifié pour faire cet épisode, et le site de blablacar existe en langue anglaise, existe pour l'Angleterre. Mais quand j'ai fait des recherches pour essayer par exemple de faire Portsmouth-London, donc deux grosses villes, eh bien il n'y a rien. Personne n'utilise ce système de covoiturage. Donc en Angleterre, ça n'existe pas du tout. Alors que en France, c'est très très populaire.

Pour vous donner d'autres petits exemples d'économie de partage en France qui sont réellement utilisés, il y a le principe de la location de voiture. Donc si vous voulez louer une voiture. Ça c'est très commun par exemple à Paris. Parce qu'à Paris, il y a beaucoup de gens qui n'ont pas de voiture parce qu'ils n'ont pas besoin d'une voiture, ils utilisent le métro ou les bus. Mais quand ils veulent aller en vacances ou partir juste pour un week end, eh bien une voiture, c'est quand même plus pratique.

Et donc il y a plusieurs sites internet qui existent. J'ai regardé rapidement. Il y a par exemple "GetAround" ou "OuiCar" et ce sont des sites qui fonctionnent très bien. Donc une personne particulière, par exemple moi, je peux proposer ma voiture en disant "Ok, je n'utilise pas ma voiture ce week end. Donc quelqu'un peut la louer". Et ça fonctionne vraiment très bien. Il y a bien sûr des assurances pour protéger la voiture, le conducteur et la personne qui loue la voiture. Mais j'ai essayé sur internet pour préparer cet épisode et j'ai regardé pour la petite ville où habite ma mère. Donc pas une grosse ville, pas Paris, mais une petite ville. Et oui, ça fonctionne! Il y avait beaucoup, beaucoup d'offres, de propositions, de voitures disponibles que je pouvais louer pour partir sur un weekend par exemple.

Un autre exemple d'économie de partage très utilisé, c'est l'échange d'appartement ou de maison. Donc ce n'est pas comme Airbnb. Airbnb, vraiment juste on loue, un appartement par exemple. Là, c'est vraiment on va échanger. Par exemple, moi j'ai une maison en France, j'habite à Lyon et je voudrais aller en vacances à la mer Méditerranée. Eh bien, peut-être que je peux trouver une famille qui voudrait échanger sa maison avec ma maison pour des vacances.

Donc en France, vous voyez, c'est vraiment un système qui est très apprécié, très utilisé.

Regardons maintenant la troisième partie qui est sur les problèmes. Parce que dans la théorie, je trouve que cette idée d'économie de partage, c'est quelque chose de très positif. Mais c'est vrai que c'est un peu utopique. C'est cette idée qu'on peut mettre en commun, on peut mutualiser, on peut partager les biens, les ressources et que c'est positif pour la communauté. C'est positif pour l'économie, pour l'environnement.

Mais en fait, c'est un peu un mythe. Parce que dans la réalité, toutes ces grandes plateformes, donc par exemple Uber ou Airbnb, en fait, le principe de base, c'était vraiment de l'économie de partage, mais il a été complètement détourné. On a changé ce principe et maintenant c'est quelque chose de très capitaliste.

Par exemple, pour Airbnb, au tout début, c'était vraiment ça, c'était: j'ai mon appartement, je ne suis pas dans mon appartement pendant un mois parce que je suis en vacances. Eh bien je vais le louer. Mais maintenant, en fait, beaucoup de gens ont créé un business autour de ça et ils achètent des appartements dans les grandes villes touristiques. Par exemple, Barcelone souffre énormément de ça en Espagne. Donc des personnes vont investir dans des appartements pour les mettre ensuite en location sur Airbnb et donc sans payer les taxes, sans payer toutes les choses que les vrais hôtels doivent payer. Donc c'est vraiment de la concurrence déloyale. So it's really an unfair competition. Parce que ce n'est pas légal en fait! Ils utilisent un système qui normalement est seulement pour de l'occasionnel, pour avoir un peu d'argent mais de manière très ponctuelle. Et ils utilisent ce système pour vraiment vivre avec cet argent.

Et ça a créé beaucoup, beaucoup de problèmes dans les grandes villes touristiques, oui par exemple Barcelone, Paris aussi,... Ils ont vraiment cet énorme problème et les populations locales sont très en colère et sont très contre Airbnb parce que le système a été détourné. The main purpose that was initially there has been completely forgotten. Et maintenant c'est juste un système capitaliste.

Pour Uber, c'est un autre problème. C'est le problème de la protection des gens qui travaillent. Encore une fois, initialement, au début, Uber, c'était un vrai système d'économie, de partage. C'était l'idée que: ok, j'ai un travail normal et j'ai une voiture et de temps en temps, si je veux, je peux faire des trajets, je peux faire comme un taxi, mais de temps en temps. Maintenant, bien sûr, ce n'est plus du tout la réalité. Maintenant, ce sont vraiment des gens qui travaillent seulement pour Uber et qui font le taxi toute la journée.

Et donc il y a ce gros problème de réglementation parce que dans la réalité, ils ont un travail comme des salariés. Mais l'entreprise Uber ne les reconnaît pas comme des salariés et donc ne payent pas une protection sociale, une protection pour la santé et n'est pas obligé de respecter le code du travail -so all the laws that a normal employer should have to respect. Donc ce n'est pas normal, ce n'est pas juste = it's not fair. Et ça pose donc beaucoup de problèmes de sécurité pour les gens qui travaillent dans cette nouvelle forme d'économie.

Donc en vrai, on devrait penser vraiment deux choses différentes. Il y a l'économie collaborative comme on le pensait à la base. Donc Blablacar c'est toujours un peu dans ce principe ou l'échange d'appartement ou la location de voiture, mais il faut penser à une petite échelle -small scale-, une petite échelle. Pour les autres, comme Airbnb maintenant ou Uber, c'est devenu autre chose. C'est du travail freelance. Et là il faut vraiment se poser des questions pour réglementer, trouver des lois, des règles et surtout des contrôles pour vérifier qu'on respecte vraiment les règles.

Ok guys, we are at the end of this episode so it's now time to do a quick summary in normal pace French. Good luck.

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de l'économie de partage, qu'on appelle aussi économie collaborative. J'ai décidé d'en parler parce que c'est quelque chose qu'on retrouve dans le monde entier, mais surtout parce qu'en France on l'utilise beaucoup. Donc j'ai commencé en vous présentant la définition de ce concept, qui est donc un échange de services ou de biens entre particuliers. Donc c'est une économie qui génère de l'argent, mais l'idée c'est que ce ne sont pas des compagnies, ce sont des gens individuels. Et les exemples typiques sont Airbnb et Uber.

Je vous ai ensuite parlé du cas de la France où c'est un mode d'économie qui est vraiment très utilisée, surtout par les plus jeunes. Et je vous ai raconté l'histoire d'une startup française qui est devenue internationale, qui s'appelle Blablacar et qui propose des trajets de covoiturage, en France mais aussi dans le monde, dans beaucoup d'autres pays. Et que ce système est vraiment très très apprécié en France, surtout par les jeunes. Qu'il présente beaucoup d'avantages et que ça, on est encore dans la vraie mentalité, dans le vrai esprit de l'économie de partage.

Et enfin, je vous ai dit dans une dernière partie que malheureusement, ce modèle économique, comment il était pensé initialement, c'était plutôt une utopie. Que dans la réalité en fait, il a été complètement détourné, on a transformé son.. ses objectifs et que des grandes compagnies comme Airbnb et Uber ont vraiment dénaturé en fait tous les principes de l'économie de partage et que ça pose beaucoup de problèmes. Déjà une concurrence déloyale pour les chauffeurs de taxi par exemple, ou pour les hôtels; que ça pose beaucoup de problèmes de protection des travailleurs pour Uber ou alors de protection des villes en fait. Des villes touristiques comme les villes comme Barcelone ou Paris qui ont un vrai problème après de logement parce que les gens en fait font de l'investissement immobilier, de la spéculation immobilière et utilisent Airbnb seulement pour faire du profit et de la rentabilité.

And now we are back to slow French.

Merci beaucoup de m'avoir écoutée. J'espère que ce sujet vous a intéressé. Personnellement, j'aimais beaucoup ce concept, cette idée d'économie de partage dans son côté un peu utopique. Et c'est dommage que des grandes compagnies aient complètement transformer ce concept. Mais je suis contente parce qu'en France, on a quand même encore cette économie de partage traditionnelle utopique qui existe encore. Et donc par exemple, si vous êtes en France et que vous voulez aller dans une autre ville, que vous voulez partir en vacances, et bien pensez à Blablacar. C'est une excellente opportunité pour rencontrer des gens, parler avec des gens et découvrir un autre mode de transport et une autre façon d'utiliser cette économie de partage.

Bonne journée et je vous dis à très bientôt. Salut!

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Learning tips:

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Look out for these words, and learn them:

  • Economie de partage = sharing economy
  • Partager  = to share
  • Un particulier = a private individual
  • Un bien = a good
  • Un logement = an accommodation
  • Une perceuse = a drill
  • Mettre en commun, mutualiser = to pool, to share
  • Louer = to rent
  • La location = the rental
  • Le covoiturage = carpooling
  • Un trajet = a journey, a trip
  • Un déplacement = a trip
  • Le conducteur, la conductrice = the driver
  • Les frais = the costs
  • L’essence = the petrol
  • Les péages = the tolls
  • Détourné (adj) = diverted
  • De la concurrence déloyale = unfair competition
  • Réglementer = to regulate
  • Le code du travail = the Labour Code
  • Une petite échelle = small scale

Expression : Rentrer dans ses frais = to break even, to recover its costs

Références :

  • Blablacar : plateforme de covoiturage
  • Getaround : plateforme de location de voiture
  • Ouicar : plateforme de location de voiture
  • RingTwice.be - services by neighbours in Belgium, created by our founder's friend.






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