Une ruche. J'ai cliqué sur la vidéo et j'ai commencé à regarder.
L'abeille est un symbole de la biodiversité.
C'était un apiculteur de ma région. Il avait une caméra gopro sur la tête et il se filmait en train de s'occuper de ses abeilles et de ses ruches.
L'avenir de l'abeille est entre nos mains.
J'étais fasciné.
La reine pond jusqu'à deux mille oeufs par jour. Des ailes.
L'apiculteur a montré la reine. Elle a encore plus gros et plus long que les autres abeilles et des ailes plus petites. Il a tout expliqué sur la vie de la colonie. Les abeilles ouvrières, la reine, j'ai trouvé ça passionnant. J'ai appris que les abeilles sont en danger d'extinction et c'est un gros problème.
Sans les abeilles, le pollen ne peut pas être transporté vers les fleurs et les plantes. Sans les abeilles, on pourrait perdre plus de la moitié des fruits et légumes sur la planète Je voulais aider les abeilles, elles ont besoin de nous pour survivre et nous aussi on a besoin d'elles. Bienvenue J'ai demandé à mes parents si on pouvait mettre une ruche dans notre jardin. Ma mère n'aimait pas beaucoup cette idée. Elle n'aime pas les insectes, et ma grande soeur, elle a peur, parce que les abeilles peuvent piquer.
Elle ne voulait pas voir plein d'abeilles voler autour de la maison. Donc mes parents ont dit non. Au début, mes parents ne pensaient pas que j'étais servi. Ils pensaient que j'allais oublier cette idée. Mes parents se sont dit, bon, on va y aller une fois pour lui faire plaisir, mais moi j'étais sérieux et on est retourné dix fois à la boutique.
Je passais des heures à regarder chaque rue, chaque vêtement d'apiculteur, chaque
accessoire.
Je connaissais cette partie du magasin par coeur. Alors je suis allé vers ces hommes. Je leur ai dit, c'est un très bon choix, je peux vous montrer où est le modèle que vous cherchez. Au début, ils avaient l'air un peu surpris, mais ils m'ont suivi. Pierrick m'a demandé si moi aussi je m'occupais des abeilles.
J'ai expliqué que je voulais mettre une ruche dans notre jardin, mais que ma mère n'était pas d'accord. À ce moment-là, Pierry a dit à mes parents Si Mathieu veut installer des ruches chez moi, il est le bienvenu. Je peux lui apprendre à devenir
apiculteur.
Ils ont réfléchi pendant un moment et puis ils ont dit oui. Je pense que mes parents ont compris que j'étais vraiment sérieux. Je voulais vraiment faire de l'apiculture. Donc ils ont accepté. J'étais super content.
Un apiculteur.
Mes copains et ma famille pouvaient voir que j'étais enthousiaste. En mai, mon anniversaire est arrivé et tous mes cadeaux étaient des accessoires d'apiculture. Mais il me manquait le plus important. Je n'avais pas encore d'abeilles il me fallait une colonie sauvage et ça c'est très difficile à obtenir Thierry m'a emmené vers un arbre pour voir un essaim d'abeilles sauvage. On a mis nos costumes et on a pris ma bouche.
On est allé ensemble vers l'arbre. Les seins faisaient beaucoup de bruit et les abeilles tournaient autour de l'arbre. Quand tout était pris, Pierrick a secoué les seins. Ça a surpris les abeilles et là, bam, elles sont tombées dans la ruche. C'était très impressionnant.
On a transporté ma ruche chez Pierrick et il a commencé à m'apprendre l'apiculture. C'était au même endroit où il gardait ses moutons, donc il pouvait continuer à travailler pendant qu'il m'enseignait. J'allais le voir une fois par semaine, le samedi ou le dimanche. Il m'a montré comment reconnaître les différentes abeilles. Il m'a montré les abeilles ouvrières.
Puis il m'a montré comment les abeilles ouvrières forment un petit cercle autour de l'arène pour la protéger. J'aimais beaucoup mes abeilles. Quand j'arrivais, je leur disais bonjour et je les regardais bouger activement. Thierry m'a appris qu'il faut rester calme avec elle. Il m'a dit de ne pas faire de mouvements rapides ou de bruits forts.
Les bruits peuvent énerver les abeilles. J'adorais voir les petites choses de leur vie que les gens ne voient jamais. Par exemple, les abeilles mâles sortent rarement de la ruche. Les mâles sont amusants, ils ont beaucoup de poils et ils sont dodu. Plus j'en apprenais sur les abeilles plus je les trouvais fascinantes je voulais acheter de plus en plus de ruches J'ai écrit un e-mail à la mairie avec l'aide de ma maman.
On a expliqué que j'étais un jeune apiculteur de pégoma et que j'avais appris avec Piery. Et on m'a dit que Piery était un apiculteur avec quarante ans d'expérience. On a aussi ajouté que je cherchais un endroit pour mettre mes ruches. Quelques semaines plus tard, j'ai reçu une réponse. Mes abeilles devaient rester encore quelques mois chez pierrick et moi j'allais partir en vacances avec ma famille je ne pouvais pas imaginer ce qui allait se passer Au téléphone, Siri était très inquiet.
Il m'a dit, il y a une urgence, des frelons asiatiques commencent à attaquer les ruches.
Des frelons asiatiques,
J'étais très inquiet. Quand des frelons asiatiques attaquent une ruche, ça peut être fatal. Ils peuvent tuer toutes les abeilles, mais je ne pouvais pas demander à mes parents de revenir plus tôt en France. J'ai essayé de continuer de m'amuser, mais je pensais toujours à mes abeilles. J'ai dit à mes parents quand on arrive à la maison, je dois vite aller chez Pierrot, c'est très urgent, ils ont vu que c'était sérieux.
C'était comme une scène de crime. Il y avait dix frelons autour de chaque ruche. Ils volaient autour des ruches. Ils attendaient qu'une abeille sorte. Quand une abeille sortait, les frelons l'attrapaient.
J'ai ouvert les louches et j'ai vu qu'il y avait très peu de nourriture. Les abeilles avaient peur de sortir. Elles ne pouvaient plus aller chercher à manger. Les abeilles étaient en train de mourir de faim. Ça ne servait à rien à chaque fois que j'arrivais à retirer un fronome un autre venait prendre sa place je ne pouvais pas déplacer mes ruches tout de suite l'autre terrain n'était pas encore prêt c'était taurine parce que jour après jour il y avait de moins en moins d'abeilles Je ne pouvais rien faire, j'avais envie de pleurer, mais ça ne servait à rien de m'énerver.
Il faut être calme devant les ruches. Je ne voulais pas faire encore plus peur aux abeilles. L'attaque des frelons m'a fait mal au coeur. J'ai même pensé à arrêter l'apiculture. Il y a beaucoup de risques, on peut tout perdre.
Mais je sais que je ne pourrais jamais arrêter. C'est une passion maintenant. Je veux m'occuper des abeilles, les aider à bien vivre et à se multiplier. Une abeille a trouvé une petite ouverture dans mon vêtement d'apiculteur et elle s'est glissée dedans ensuite elle m'a piqué dans l'oreille c'était la première fois que j'étais piqué par une de mes abeilles ça a fait mal mais maintenant je suis vraiment sûr que je ne suis pas allergique quand j'ai vu le terrain ouvert et propre j'étais vraiment content. C'était super.
Il y avait beaucoup d'espace en pleine nature. On allait pouvoir mettre plein de ruches. C'était un vêtement d'apiculteur que je voulais depuis longtemps il était tout blanc en coton spécial pour que les abeilles ne me piquent pas il y avait aussi de gros gants pour les mains et un casque à moitié transparent pour couvrir complètement la tête, le cou et le visage. Je ressemblais à un astronaute. J'ai senti encore plus de responsabilités pour mes abeilles je voulais m'occuper d'elles le mieux possible c'est comme des petits membres de ma famille une très très grande famille.
Pour moi, être tout seul avec mes abeilles, ça me rend heureux. C'est mon moment préféré de la semaine. Pour l'instant, mes colonies sont encore trop jeunes et trop petites pour faire du miel. Tout va bien, j'aurai mon premier miel à mai prochain. Mais pour moi, ce n'est pas le plus important.
Le plus important, c'est de protéger les abeilles. On a besoin d'elles et elles ont besoin de nous.