00:00
00:00
Une planche de surf. J'ai senti l'eau autour de mon corps, la vague commençait à se former, je me suis dit adieu, n'aie pas peur. J'ai poussé avec mes hommes parce que j'avais vu mes cousins faire comme ça et je me suis levé. C'était si contente alors j'ai commencé à crier les cousins me regardaient comme s'ils étaient folles mais je m'en fichais c'était si content d'être debout sur la planche c'était extraordinaire Je voulais devenir surfeuse pro. Je voulais aller au Jeux Olympiques.

Je m'imaginais dans l'eau avec d'autres filles en train de surfer, représenter mon pays en tant que femme, en tant que sénégalaise. C'est mon rêve depuis toujours. Bienvenue Dans mon village, Gore, tout le monde vit près de l'eau je sais nager depuis l'âge de trois ans par la fenêtre de ma chambre je pouvais voir l'endroit préféré des surfeurs et tous les surfeurs étaient des hommes. Encore, après l'école, les filles doivent aider à faire la cuisine et à nettoyer la maison. Elles ne doivent pas être seules avec des garçons.

Pour cette raison, mes parents ne voulaient pas que Au début, se surfer avec ma cousine et une amie. Alors nos parents nous laissaient tranquilles mais à seize ans mon ami s'est marié elle est partie vivre dans un village un peu plus loin ensuite ma cousine a commencé à avoir des problèmes avec sa famille il ne voulait plus qu'elle sort elle a été obligée d'arrêter après c'était toute Il a hésité et il m'a dit oui non oui non peut-être d'abord tes parents doivent signer une autorisation Il m'a donné des papiers pour mes parents et j'ai dit merci, mais je ne savais pas quoi faire. Mes parents voulaient une bonne vie pour moi, mais pour moi une bonne vie c'était une vie je pouvais surfer je voulais absolument continuer à surfer Ma grand-mère a toujours été de mon côté. Certaines personnes me disaient, surfer, ce n'est pas bien pour une fille. Mais ma grand-mère elle me disait si tu es contente vas-y elle voyait que j'adorais le surf Mes parents n'étaient vraiment pas contents.

J'ai essayé d'expliquer pourquoi j'aimais le surf, mais mes parents ne comprenaient pas. Ils disaient, tu ne dois pas surfer seul avec les hommes, c'est dangereux. Et ils m'ont dit, maintenant le surf, c'est fini pour toi. Surfer, c'est interdit. Interdit.

Ce regard de l'essai-feu, je voulais être avec eux. Le surf me manquait beaucoup. Ce ne pouvait pas imaginer ma vie sans surfer. J'en ai parlé à ma grand-mère. Elle m'a dit, tu dois suivre tes rêves.

Si tu veux, tu dois trouver un moyen de le faire. Je sortais par la fenêtre de ma cendre pour aller surfer. Si mes parents me demandaient vous étiez, ils répondaient, c'était dans ma chambre, je dormais. Marta et Aziz m'ont vu surfer, Ils m'ont demandé si je voulais travailler dans l'école de surf. Ils m'ont proposé de donner des cours de surf aux touristes.

J'ai dit oui, je veux bien, mais je dois demander à mes parents. Au début, il n'était pas d'accord, mais j'ai dit que c'était un bon travail. J'ai dit que je ne serai pas la seule fille parce que la propriétaire de l'école était une femme et certaines élèves étaient aussi des filles. Ma grand-mère a dit c'est une bonne idée. Finalement mes parents ont changé d'avis ils m'ont dit oui Quand je suis sur une place de surf, je me sens tellement libre, j'ai l'impression d'être dans un autre monde, j'oublie mes problèmes.

Quand je sors, je sens que la mère, c'est ma famille, les vagues sont mes meilleurs amis et la place, c'est mon amour. Je donnais des cours à des touristes. J'aimais bien donner des cours, mais je me demandais pourquoi je ne donnais pas des cours à des femmes sénégalaises comme moi. Dans le monde du sort, je ne connaissais aucune femme comme moi. C'était toute seule.

Je n'avais personne pour m'encourager ou pour m'apprendre. Je pensais que devenir pro était impossible. Je ne l'ai pas remarqué. Les touristes prennent toujours des photos des surfeurs. Pour moi, c'était normal.

Un jour, une femme m'a envoyé un message sur Facebook. Elle s'appelait Brenda Hopper. Je ne me connaissais pas. Elle avait vu ma photo sur Internet et elle voulait me parler. J'ai cliqué sur son profil, c'était une seule fausse américaine noire et c'est souvent été comme les miens avec des longues tresses comme moi.

Rwanda m'a demandé si je voulais venir en Californie pour m'entraîner je ne croyais pas c'était comme un rêve j'ai dit oui oui bien sûr je vais venir J'ai dit le sort c'est mon rêve et ça me rend heureuse j'espère que vous allez être de mon côté Ils avaient peur, mais quand ils parlaient de Rwanda et de son travail, ils m'ont surprise. Ils étaient d'accord avec moi. Depuis ce jour-là, ils ont totalement de mon côté. Je suis allé à l'ambassade, ils ont refusé ma demande. Ils ne m'ont pas dit pourquoi.

Ils ont juste refusé leur demande. Je ne parlais pas anglais. Je n'avais pas d'argent et je ne connaissais personne en téléphone, mais je me suis dit ok let's go. Le voyage a duré 48 heures j'ai pris trois avions mais je n'avais pas d'argent et je n'avais rien à manger heureusement j'ai l'habitude de ne pas manger pendant longtemps parce que tous les ans se fête le ramadan tout de même j'étais impatiente d'arriver. C'est pensé enfin deux ans plus tard.

On discutait beaucoup sur Facebook et sur WhatsApp. J'avais l'impression que je le connaissais déjà. Je l'ai prise dans mes bras et je l'ai embrassée. C'était si contente. Tous les jours, je m'entraînais avec Rwanda le matin on surfé l'après-midi on faisait de la musculation quand il n'y avait pas de vagues on allait à la on ne s'arrêtait jamais pour Rwanda c'était très très important elle me disait si tu veux devenir surfeuse pro tu dois t'entraîner sérieusement Tu as du talent, mais il faut aussi beaucoup travailler.

Avant de rencontrer Ronda, je n'avais personne pour m'encourager. Je serai seul. Je rêvais de devenir Cerfros Pro, mais je ne savais pas comment faire. Maintenant grâce à Ronda, c'est pour poursuivre ce rêve. C'était un pur bonheur, mais je me disais pourquoi je ne peux pas faire ça au Sénégal Je ne veux pas surfer seulement avec des touristes.

Je vois que d'autres filles comme moi surfent aussi. J'en ai parlé à Rwanda, elle aimait beaucoup mon idée. On a décidé qu'elle allait venir au Sénégal. On allait faire ça ensemble. On a trouvé un petit endroit sur la plage, puis on a acheté et réparé des vieilles lances de sol.

J'en ai parlé à tout le monde, ma famille, mes amis, les familles du quartier. J'ai dit, dites à vos filles de faire du surf avec moi. Je pense que les parents ont moins peur quand elles voient d'autres filles faire du surf. J'étais tellement contente, les choses commençaient à changer. Maintenant, les filles d'un gars pouvaient apprendre à surfer.

Enfin. Toutes ensemble, on est allé dans l'eau avec nos planches. C'était la première fois. J'étais tellement contente. J'ai dit toujours aux filles, il faut avoir confiance en vous.

Il ne faut pas avoir cours dans la vague. Toutes les filles peuvent faire du cela. Vous serez les futurs champions du Sénégal. Aujourd'hui je veux surfer pour représenter mon pays en tant que femme en tant que noire en tant qu'africaine ça veut montrer une sauce aux filles du Sénégal elle aussi elles sont capables de faire ça c'est mon but et j'espère réussir in shAllah parce que ça aussi c'est mon rêve. Salut, c'est content de vous retrouver sur.

Je suis très fière d'elle. De mon côté, je m'entraîne toujours avec Ronda Happeur pour les Olympique de Paris, je vais continuer à me battre pour représenter l'Afrique et les femmes noires partout dans le monde. À bientôt, merci beaucoup.

Podcast: Duolingo French Podcast
Episode: Surfer au Sénégal (Senegal Surfer) - Revisited