Comme d'habitude, nous espérons que cet épisode vous plaira. Peco the stayner to get started oner final trip to the côte d'azur for en route. Donc c'est parti en
route
les citrons j'ai parlé avec une dame qui travaille au pays du citron à shoppen rue piétonne of mentant Alors un menton, le citron est très important n'est-ce pas
C'est le citron et roi ici, on ne parle que de ça, on ne mange que ça, on ne boit que ça, du citron.
Alors dites-nous, vous travaillez où
Donc nous sommes au pays du citron, un magasin où l'on fait du citron, Leroy comme je l'ai dit, où l'on fait du limoncello avec du citron de Menton. On fait également des babas au rhum, du vin de citron, des confitures. On fait vraiment tout, de tout.
Et aussi des savons par exemple.
On fait des savons, des huiles essentielles. On fait également du parfum avec le citron.
Et tout ça se fait avec des citrons de Menton
Deux Menton uniquement voilà, on n'accepte aucun citron même si c'est le cap d'ail au soleil on n'accepte pas, ça c'est interdit.
Et donc vos produits doivent être très populaires
Ah oui là, vous goûtez ça une fois, vous revenez chez nous tout le temps.
Il y a aussi un un moment dans l'année où le citron est encore plus important pour Menton.
Au mois de février surtout pour la fête des citrons alors ça c'est voilà
là là vous vivez citron pendant un mois entier, on ne parle que de
ça. Et vous en avez pas marre
Non pas du tout non non je suis née de là-dedans et franchement vous voyez j'y travaille encore.
Merci beaucoup madame.
Je vous en prie.
Bonjour, vous voulez bien vous présenter
Écoutez, je suis monsieur Maïdine Abdelwaheb, artiste peintre, donc à Montand, dans la vieille ville, un rue de Breillat plus précisément. Tout le monde sait maintenant où vous trouvez. Voilà exactement. Non parce que c'est vrai pour les personnes qui viennent à mon temps et qui veulent voir un un atelier d'artiste, c'est quand même intéressant, voilà. Souvent d'ailleurs les gens poussent la porte et ils sont surpris de de voir des choses comme ça, voilà ils sont et moi je suis ravi.
Iaste monsieur Mayedine.
Écoutez alors je vais vous raconter moi ma vie, elle est intéressante dans pour justement les gens qui veulent connaître mon temps. Je suis à Montan depuis deux-mille-un, je vivais en région parisienne, Paris, région parisienne, j'ai vécu trente-cinq ans donc dans une grande ville et on venait tous les ans à Montan qui est une ville très spéciale, très agréable, très aérée à l'échelle disons qu'humaine de quartier vous voyez donc très paisible voilà on y vit très très très très bien un soleil pratiquement toute l'année de février à novembre et c'est magnifique voilà. Bon merci beaucoup. Écoutez de rien c'est un plaisir.
Qui est Jean Cocteau
Alors Jean Cocteau c'est un artiste protéiforme c'est-à-dire il a été à la fois poète réalisateur de films donc écrivain peintre dessinateur donc multifacettes en fait et justement le musée à Menton présente toutes les facettes de son oeuvre donc nous avons des expositions nous pouvons voir à la fois les dessins de
la
collection les peintures les céramique des extraits de films également et la période qui est couverte, ce sont les années dix jusqu'aux années soixante.
Quelle est la connexion entre Menton et Cocteau
Alors Cocteau venait sur la Côte d'Azur et notamment à Menton à partir des années dix, mais alors à partir des années dix, c'était à Villefranche, donc il avait l'habitude de résider sur la Côte d'Azur, mais à partir des années cinquante, il vient plus fréquemment à Menton puisqu'il séjourne à la villa Santos Hospire à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Donc il fait des allers-retours et il vient à Menton notamment pour le festival de musique où il assiste à ce festival de musique classique.
Il est tombé amoureux de de la ville.
Oui complètement. En fait, c'est une ville qui lui a beaucoup plu déjà par la culture qui existe dans cette ville et puis il a une très bonne accroche avec le maire de l'époque Francis Pamero qui va
lui
demander de décorer la salle des mariages qui est à l'époque un ancien tribunal et donc il va s'atteler à cette tâche de décoration de fresque sur le thème du mariage. Nous sommes en mille-neuf-cent-cinquante-six à peu près.
Alors nous sommes maintenant à la salle des mariages madame pouvez-vous nous expliquer ce que nous
voyons Alors oui effectivement donc cette salle est vraiment complètement peinte par Cocteau sur le mur de droite lorsqu'on arrive en fait c'est la noce donc les mariés à cheval arrivent à la noce et puis il y a une ambiance festive avec des danseurs et la avec des danseurs et la la mère du marié sur le côté. Alors sur le mur de gauche nous avons une autre ambiance c'est une scène en fait guerrière avec des centaures qui sont en train de se battre sur la fresque qui est juste en face de nous se trouve le couple des Inamorati les amoureux mentonnés en fait la jeune femme avec la capeline et le jeune homme qui est coiffé du béret, le petit chapeau des marins en fait.
Je ne sais pas quelque chose quelque chose On peut appeler ça le mentonnet ou le mentounask. C'est un parler local, très réduit, puisque nous sommes évidemment sur la frontière avec l'Italie d'un côté, avec la principauté de Monaco de l'autre et les Alpes pour terminer si vous voulez et constituer une sorte d'amphithéâtre pour notre petit parler local.
Et le parler mentonnais est un parler de Nice de Provence, de Ligur.
Alors comme je dis que nous sommes sur la frontière, c'est évident que c'est un parlé qu'on pourrait qualifier de transition. Parler de transition parce qu'il va puiser une partie de son vocabulaire dans le parlé côté niçois et provençal pour une partie, et puis évidemment côté ligure aussi, côté italien. Mais sans oublier que nous avons aussi une dimension alpine et que les spécialistes s'accordent à reconnaître que le mentonnet peut être classé parmi les dialectes alpins maritimes.
Jean-Louis comment soutenez-vous le dialecte mentonnet
On le soutient de différentes façons, c'est-à-dire premièrement par l'écrit puisque nous publions une petite revue trimestrielle, et les poètes locaux qui écrivent encore en mentounask, nous donnent quelques textes et nous les publions bien volontiers. Il s'agit de poésie, de textes en prose, de, de comptines, de, de proverbes. Et puis nous avons également un atelier de qui se réunit au siège de l'association, une fois par semaine, où nous travaillons sur différents sujets, sur des textes, des poésies, des chansons, des pièces de théâtre et autres documents. Voilà, je crois que nous allons bientôt commencer notre cours de l'atelier du maintenant que si tu veux bien rester un petit moment avec nous pour voir un petit peu comment nous travaillons pour maintenir notre parler local
volontiers.
Mais parlant rêvé goût au limon et à fûts de citron ou bien que j'aime c'est mais tout est chtéfiou kemba au main et toppier du camé et au fresh que valant
de valant. Vous avez dit madame que vous parlez avec vos enfants en mentonnais.
Oui monsieur, je m'en
suis. Alors expliquez-nous comment ça se passe à la maison.
Et je perds un père nous bayard, linga et je perds un côté vingt ans que n'y en a plus en même temps.
Et maintenant en français
C'est pour ça que que je je parle parce que comme dit madame, on ne rencontre plus maintenant de moins en moins alors on est obligé de parler français.
Et je me souviens aussi que ma fille pour endormir sa fille quand elle était toute petite et bien tous les soirs elle lui chantait des chants mentonnés que lui avait appris sa grand-mère il y a de ça des années et des années.
C'est aussi ce que fait, c'est aussi ce que fait ma fille la plus jeune, elle chante en mentonnée à ses enfants le soir mais nous n'avons pas l'occasion on se voit pas assez pour vraiment bavarder en français en mentonie.
Et donc pour dire merci et au revoir à mentonner
bien vous remercier vous vous ringracio on a ces deux possibilités et à se réveiller les permanents travaux
Vous remercier Plages, des sablettes, Voilà donc c'est tout pour cet épisode et aussi pour cette saison de en route avec Covey Break French. Merci beaucoup et à la prochaine. Mais où C'est ça la question.