Et moi, je m'appelle Pierre Benoît.
Et nous sommes très contents d'être de retour avec vous encore une fois.
Ravi même.
Ravi, tout à fait. Ok, Nous sommes ravis que vous soyez là.
Tout à fait Marc. Et pour nos auditeurs qui sont accros et qui nous écoutent depuis plusieurs années, bien merci, merci de leur fidélité.
Exactement. En fait, qui sont accros, accro être accro à quelque chose.
Ça devient.
Donc être accro à quelque chose, on peut utiliser cette expression. Mais aujourd'hui, nous sommes ici pour écouter encore un mail, un mail cette fois de
De Mathieu à Gabriel Marc.
Bien sûr et donc nous avons quatre personnages, nous suivons ces quatre personnages, il y a Mathieu et Sylvie qui travaillent à Paris qui ne se connaissent pas pour le moment pour le moment attention et puis Sylvie écrit à sa mère et Mathieu écrit à sa copine à une copine à lui quoi Gabriel et donc cette fois-ci c'est son mail à elle son mail à Gabriel alors écoutons.
Un autre épisode intéressant.
Salut Gabriel, il est tellement bon d'avoir de tes nouvelles. Par contre, j'espère que ça va mieux, car je t'ai trouvé un peu mélancolique dans ton dernier mail. Je me sens tellement impuissant face à ta solitude. Allez ma belle, tiens le coup. Pour Thomas, je ne t'en veux pas.
Ne t'inquiète pas pour cela, mais promets-moi juste de faire attention à toi. Préserve-toi un peu plus que la dernière fois. Ravi de voir que tu continues à aller à la salle de sport. Au moins, cela te change les idées. Je crois que tu idéalises beaucoup la vie à Paris.
C'est sûr que Paris est une ville attrayante, mais ma vie est loin de l'être. La semaine, ma vie est tellement routinière et ennuyeuse. Je pars de chez moi vers six heures trente, je prends le RER C jusqu'au bureau, cela me prend environ une heure quand le RER ne tombe pas en panne. J'arrive au boulot vers huit heures et je n'en repars pas avant dix-huit heures au plus tôt. La plupart du temps, je ne prends même pas le temps de sortir à l'heure du déjeuner, car j'ai tellement de choses à faire que je ne peux même pas me permettre de quitter mon bureau.
En ce moment, c'est encore pire avec le dossier canadien et les autres dossiers qui se rajoutent, je ne sais même pas où donner de la tête. Sinon, le week-end, j'essaie de sortir, me balader un peu. Tu as raison, il y a plein de choses à faire et à voir à Paris. Par contre, ce n'est pas donné. Donc, tu ne peux pas te permettre de sortir tout le temps.
De plus, je suis aussi très souvent seul, donc c'est moins intéressant. J'aime beaucoup me balader le long de la scène, c'est très reposant. La chose la plus palpitante de ma routine, c'est le vendredi soir. Une semaine sur deux, Hydro organise une soirée pour tous ses salariés. Certaines fois, nous restons dans les locaux de l'entreprise et nous prenons un pot tous ensemble.
D'autres fois, nous allons faire du karting ou de l'escalade, cela dépend. Il est très agréable de pouvoir sortir avec des gens et surtout cela me permet de mieux connaître mes collègues. Dans l'ensemble, ils sont sympas, mais tu sais, ils sont tous mariés, donc ils n'ont pas beaucoup de temps libre. Donc tu vois ma vie est loin d'être palpitante et je suis comme toi, la solitude me pèse. Par contre, c'est vraiment bien que je puisse t'envoyer un mail quand je le souhaite.
Et en retour, j'adore vraiment recevoir de tes nouvelles. Bon, je vais te laisser, mais essaie de prendre quelques jours de congés pour venir me rendre visite. Bises, Mathieu.
Encore un épisode très intéressant Marc, avec une version, une, je dirais une vision différente de Paris si on compare Mathieu et Gabriel.
Oui parce que la semaine dernière, Gabriel disait que que Paris, c'est la grande ville palpitante avec plein de choses intéressantes. Elle était vraiment envieuse. Envieuse de Mathieu d'habiter et de travailler à Paris. Tout à fait, oui. En fait, comment dire en français The Grat's is always Green her any al-arside.
Oui, l'herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin.
Ah c'est joli ça l'herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin.
Exactement Marc
pour que tout le monde comprenne exactement ce qui se passe.
Je t'ai trouvé un peu mélancolique dans ton dernier mail. J'aime beaucoup me balader le long de la scène. La solitude me pèse.
Et voilà pour notre explication du texte en anglais.
Oui excellent Marc. Alors moi j'ai choisi quatre expressions qui justement montrent bien dans quel état d'esprit se trouve Mathieu.
D'accord donc allons-y.
Voici donc la première expression. Allez ma belle tiens le coup.
Allez on y
va. Let's go
let's go. Allez allez allez zou on dit ça aussi.
Oui on dit
Allez ma belle, tiens le coup. Ok allez ma belle tiens le coup ok
C'est sûr que Paris est une ville attrayante, mais ma vie est loin de l'être.
C'est sûr que Paris est une ville attrayante. Mais ma vie est loin de l'être.
Attractif.
Tout à fait Marc.
Est une ville attrayante. Ma vie est loin de l'être de l'être Je n'étais pas au courant. Mais maintenant tu l'es. Elle a posté fille attrayante.
Oui, mon cousin fait des études et il va être docteur en juin et je pense que justement en juin, il sera content de l'être.
De lettre of being it you be happy to be it. Ok. Je le sais.
Exactement, je le sais. Et passons à notre troisième expression Marc.
Ok.
Je ne sais pas où donner de la tête.
Une bonne expression, je ne sais pas où donner de la tête. Tu peux nous expliquer
Oui, je ne sais pas où donner de la tête, je ne sais pas où regarder à gauche, à droite, tout droit, je je suis perdu, désorienté.
Il ne sait pas où donner de la tête. Alors on va passer à notre dernière expression peut-être.
Tout à fait Marc alors écoutons-là. Il y a plein de
choses à faire et à voir à Paris. Par contre, ce n'est pas donné.
Il y a plein de choses à faire et à voir à Paris. Mais ce n'est pas donné. Exactement. Ce n'est pas donné.
Oui, ou ça coûte un max
Ça coûte un max.
Oui, j'adore cette expression. Dis donc, ça coûte un max.
Un max.
Un max.
Ou un max.
Oui, pour un maximum.
Un maximum, d'accord, ça coûte un max.
Ça coûte un max, encore une autre expression.
Ça
coûte un oeil ou ça coûte un bras.
Et est-ce qu'on peut dire ça coûte une jambe
Ah non pas du tout Marc ce n'est pas possible de dire ça coûte une jambe. Par contre par contre mon père utilise de temps en temps une expression assez intéressante.
Dis-moi.
Ça coûte la peau des fesses.
J'adore, ça coûte la peau des fesses. Alors je me demande si nos auditeurs savent ce que ce que sont les fesses.
Les fesses, donner une fessée à un enfant, c'est intéressant aussi. Les fesses, ce sont les deux parties du postérieur, du derrière.
Alors c'est presque tout pour aujourd'hui.
Oui, mais avant de finir Marc, est-ce que tu peux nous rappeler un petit peu comment ça marche pour tout ce qui est supplémentaire
Bien sûr. Voilà donc on vous remercie encore une fois.
Et là c'est vraiment fini.
Là c'est vraiment fini.
D'accord alors au revoir à tous.
À la prochaine.