Anna, comme vous le savez peut-être, c'est la première recrue d'InnerFrench. Elle a rejoint l'entreprise au mois de septembre, donc maintenant elle est prof chez InnerFrench. Dans cette interview, vous allez entendre comment Anna a appris le français et ce qui est vraiment impressionnant, c'est qu'elle n'a jamais vécu en France ni dans un pays francophone. Elle a appris le français tout en restant en Pologne. Parfois, on entend que c'est impossible d'apprendre une langue sans vivre dans le pays où elle est parlée.
Bien, Anna est la preuve du contraire. Dans cet épisode, elle va nous expliquer quelles méthodes et quels outils elle a utilisés pour apprendre le français. Elle va vous donner par exemple quelques conseils de lecture qui sont très originaux, des livres qu'on voit rarement recommandés pour apprendre le français. Elle va aussi vous raconter comment elle a fait pour enfin comprendre les films français sans les sous-titres ça je sais que c'est une difficulté que beaucoup d'entre vous ont cette différence entre le français formel que vous apprenez dans les cours ou dans les livres de français et le français informel que vous pouvez entendre dans les films. On va parler de tous ces sujets dans cet épisode, ça va aussi être l'occasion pour vous de faire la connaissance d'Anna et j'espère que son histoire va vous motiver à continuer d'apprendre la langue de Molière Voilà, sans plus attendre, je vous propose d'écouter l'interview avec Anna On salue Anna.
Salut.
Merci d'avoir accepté mon invitation.
De rien avec plaisir.
Bon de toute façon tu n'as pas vraiment le choix mais alors je suis très content d'être là avec toi. En plus, on peut faire cette interview ensemble dans la même pièce et pas sur internet parce que comme vous le savez, je suis à Cracovie en ce moment et Anna toi tu es originaire aussi de Cracovie.
C'est ça exactement, je suis né ici, c'est ma ville natale, donc à Cracovie, l'ancienne capitale de la Pologne.
Ok, ok. Et tu n'as jamais quitté Cracovie.
J'ai jamais quitté Cracovie pour longtemps, oui, c'est vrai. Mon voyage le le plus lent, c'était l'année dernière. J'ai voyagé un peu en Australie et en Nouvelle-Zélande. Donc le projet a priori, c'était de d'y rester un an, mais malheureusement à cause de de la pandémie, j'ai dû changer mes plans et et j'ai dû revenir en
Pologne.
Bon, je sais que c'est c'est un peu difficile à dire quand on habite quelque part pendant des années, c'est difficile de savoir encore ce qu'on apprécie dans cet endroit. Mais toi, quand tu rencontres des touristes, par exemple à l'étranger, comment tu leur décris Krakovi
Ce que j'apprécie toujours dans cette ville, là je sais que les touristes, ils l'apprécient aussi, c'est l'ambiance de la ville. C'est une ville très artistique plein d'étudiants plein d'étrangers aussi qui apportent je pense beaucoup de de couleurs ici dans notre ville. Je dis aussi que Cracovie c'est c'est peut-être la seule ville qui a été épargnée pendant la deuxième guerre mondiale donc c'est pourquoi on peut trouver des traces de toutes les époques ici les immeubles ils sont parfaitement conservés donc c'est une ville qui est c'est une ville qui est très c'est une ville historique qui est plein de, je ne sais pas quoi.
Ok, c'est vrai qu'architecturalement, moi en venant de c'est très différent.
C'est vrai, oui.
Et je ne sais pas si c'est le cas, mais j'imagine que Varsovie, avant d'être totalement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, ça ressemblait peut-être un peu plus à à Cracovie.
Oui, oui, c'est sûr, c'est sûr. Donc malheureusement Varsovie n'a pas été épargnée comme Cracovie et oui, on a dû reconstruire. Je pense que la la sont assez fidèles, mais quand même, c'est essentiellement la reconstruction de ce qui ce qui existait avant.
Ouais, c'est seulement dans la vieille ville en plus de Varsovie que.
Oui.
Que tout ça a été reconstruit. C'est vrai que bon pour les personnes qui y sont déjà allées, ça ressemble un peu à un décor de théâtre parfois.
C'est vrai, oui.
Ça fait un peu un peu Disneyland, un peu artificiel, mais c'est très joli quand même.
Et il
y a une petite rivalité entre Varsovie et Cracovie, non.
Une petite une petite oui je pense que quand j'étais j'étais plus jeune je n'aimais pas trop Varsovie mais mais je dis j'étais c'était pas pour une raison concrète je pense mais c'était oui c'était quelque part je sais pas dans dans mon ADN je sais pas de de krakovien que Varsovie c'est pas trop sympa mais en fait maintenant je j'aime beaucoup c'est différent que Cracovie c'est plus il y a plus d'espace d'espace vert aussi et j'aime bien, j'apprécie beaucoup de de choses à Varsovie, des choses qui sont différentes de de Cracovie.
Oui, je pense que dans beaucoup de pays, il y a toujours cette peut-être pas jalousie, mais un peu cette rivalité avec la capitale, surtout que non, Krakowitz, ce n'est pas la deuxième ville en Pologne, c'est notre troisième en termes d'habitants. Troisième, il me semble. Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui.
Bon, voilà,
il y a toujours un peu ces rivalités entre les grandes villes et la capitale et bon, la Pologne ne fait pas exception.
Oui, oui, je pense que c'est plutôt commun pour tous tous les pays.
Ok. Alors dans cet épisode, j'aimerais qu'on parle de ton apprentissage du français parce que voilà, comme vous l'avez entendu, Anna est polonaise, elle est née à Cracovie, elle a grandi à Cracovie, donc voilà, tu es cent pour cent polonaise, tu n'avais pas de français dans ta famille quelque part.
Cent pour cent polonaise, je confirme.
Ok. Et donc, comment ça a commencé ton aventure avec le français Est-ce que tu te souviens un peu de de tes premiers contacts avec la langue
Je pense que mes premiers contacts, vraiment premier contact, c'était des chansons françaises qui passaient à la radio parce que vous devez savoir que les Polonais, ils sont très francophiles, ils adorent surtout la musique française donc je pense que c'est là où j'ai j'ai entendu pour la première fois quelqu'un parler ou plutôt chanter en français mais j'ai commencé à apprendre le français à l'âge de treize ans vraiment. Donc c'est là où j'ai découvert vraiment la langue.
Et tu te souviens du type de chanson qui est passé à la radio Est-ce que c'était voilà Edith Piaf, et caetera, la vieille variété ou des choses un peu plus modernes
Oui, ce n'était pas les chansons civiles que ça, que par exemple, Edith Piaf, même si les Polonais, ils aiment bien Edith Piaf, Charles Aznavour, bien sûr. Non c'était plutôt des chansons pop, des chansons que peut-être passer aussi à la radio en France, je ne sais pas. Je ne me souviens pas malheureusement des titres maintenant.
Ok, donc il y avait aussi des choses un peu plus actuelles.
Oui, oui, plus actuelles, oui.
Ok, ok. Donc tu dis que tu as commencé à apprendre le français à treize ans à l'école.
C'est ça, oui.
Tu as commencé l'anglais avant, j'imagine.
Oui, j'ai commencé l'anglais à l'âge de sept ans. Mais c'est comme ça euh, qu'en Pologne on commence à à même à l'âge de 6 ans parfois déjà à l'école euh, maternelle puis à l'école primaire et moi je commençais le français au collège donc c'est oui à l'âge de treize ans quand j'ai dû choisir une deuxième langue étrangère après l'anglais.
Et tu avais le choix entre plusieurs langues dans ton école ou c'était seulement le le français
À mon école, il y avait aussi l'allemand, le français. Donc c'était seulement ces deux langues. Mais moi à l'école primaire comme je voulais pas trop apprendre l'allemand ça me tentait pas vraiment comme comme langue à apprendre et en plus j'ai entendu parler d'une classe française dans mon collège une classe qui préparait aussi à l'examen DELF et une classe où on pouvait apprendre le français de manière assez intense donc je me suis dit que peut-être ça serait une bonne idée et voilà je me suis inscrit à cette classe dans ce collège.
Et tu étais déjà attiré par les langues étrangères à cette époque ou pas qui
m'a découragé un peu, je ne sais pas de, je qui m'a découragé un peu je sais pas de je trouvais que que celle-là sont étaient assez ennuyeuses répétitives Donc voilà, donc je ne suis pas, je n'étais pas très très fan des langues étrangères à l'époque, mais je suis devenu au fur et à mesure.
Ok, donc c'est un peu le français qui t'a réconcilié avec les langues s'offrent.
On peut
le dire comme ça, oui.
Et c'était comment ces cours à l'école primaire, ces cours plus intensifs, comment ça s'est passé au début ton apprentissage du français
Oui donc ça commençait au collège, j'avais des cours quatre cinq heures par semaine et c'était des cours bien sûr on apprenait la langue mais aussi on apprenait beaucoup de l'histoire de la France de la culture et je pense que c'est ça qui m'a motivé le plus parce que c'était c'était nouveau c'était très intéressant c'était aussi ma prof qui m'a beaucoup encouragé à apprendre le français, nous avions une prof géniale et j'apprenais surtout à l'école pendant en première en deuxième classe et je pense qu'en troisième je commençais à apprendre aussi des cours particuliers pour pour parler plus, pour enrichir encore plus mon vocabulaire, et caetera.
Ok, donc une petite précision ici, le collège en français, c'est avant le lycée. Donc ce n'est pas comme l'université en anglais, le collège, c'est avant le lycée. Donc tu disais que tu avais entre treize et quinze ans, c'est ça C'est
ça, exactement.
Oui. Donc ensuite, tu as continué au lycée et tu avais des cours avec des avec cette prof particulière, c'est ça
Oui, j'ai commencé en troisième classe au collège et puis j'ai continué à prendre des cours particuliers un peu au lycée, même pendant mes études aussi, parce que je pouvais que oui même si je parle tu sais en classe avec d'autres élèves avec ma prof je pensais que c'est que c'est pas assez qu'il me faut plus d'occasions pour parler parce que je trouvais que c'est ça le plus important en fait de de pouvoir communiquer et dans la classe même si le la preuve était très bien organisée, essayer tu sais encourager à tout le monde de parler, pas assez, il n'y a pas assez d'occasions pour pour vraiment s'exprimer.
C'est vrai qu'on reçoit souvent des emails chez Inner French de personnes qui nous posent des questions par rapport à nos cours par exemple, en nous demandant si c'est une bonne idée parce que parce qu'elles ont envie d'apprendre à mieux parler, à mieux s'exprimer en français. Et honnêtement, nous, souvent, on vous répond que non, le mieux, c'est toujours d'avoir un prof particulier. Bon, les cours individuels ne sont pas toujours accessibles à tout le monde. Ça peut être cher, mais c'est vrai que maintenant, il y a des plateformes comme I talkie qu'on cite régulièrement, sur lesquelles vous pouvez trouver peut-être pas des profs professionnels, mais des tuteurs ou des personnes avec lesquelles vous pouvez avoir des cours pour j'ai vu des prix comme sept ou huit euros de l'heure. Oui.
Ce qui est assez accessible.
Oui exactement et en plus on peut aussi essayer de proposer d'enseigner une autre langue à cette personne donc moi aussi j'ai travaillé pendant deux ans en binôme avec une fille qui qui elle m'enseignait elle m'enseignait l'anglais moi j'enseignais le français et c'était très bien, ça marchait très bien.
Ok, c'était une polonaise
Elle était une polonaise, oui.
Et donc, tu es prof aussi pour tes cours particuliers, c'était toujours des Polonais. Tu n'avais pas de prof français.
À part, alors à partir de mes études, j'avais des profs français. Je ne veux que des profs français, oui.
Ok. Donc au lycée, justement après le lycée, pourquoi tu as décidé d'étudier le français à l'université
Je pense que je voyais que que le français ou que la connaissance de de langue étrangère, ça peut, ça peut m'apporter beaucoup d'opportunités, de débouchés professionnels. Je me suis dit que même si je sais pas si je un jour je décide d'abandonner mes études que je veux je veux plus étudier langue étrangère au moins je vais maîtriser une langue donc ça va pas être un temps perdu et oui je pense qu'après après après mes études je me suis dit que si je peux devenir soit traductrice, soit prof, soit travailler dans dans une grande entreprise, dans le tourisme. Donc je voyais vraiment beaucoup de de chance, d'opportunités, donc j'ai décidé de d'étudier le français sans avoir vraiment décidé sur ma carrière professionnelle un peu.
Ok donc pour toi, c'était vraiment voilà une compétence et tu pensais que cette compétence pourrait te permettre de faire différents métiers.
Oui oui c'était plutôt ça exactement.
Ok
tu n'avais pas le rêve de devenir prof de
français. Non pas encore non j'étais je n'étais pas sûr
que Et les cours à l'université comment c'était parce que je sais que bon quand on aime bien un sujet, une matière après à l'université quand on commence à en faire je ne sais pas trente quarante heures par semaine, ça peut devenir un peu énervant, un peu frustrant. Comment c'était tes cours à l'université
C'est un peu ça c'était un grand c'est un grand c'est un peu un français entre le lycée entre les études parce que à l'université c'était vraiment très très intense, la plupart des cours étaient en français. Mais en général j'étais plutôt contente de de tous mes cours. Bien sûr il y avait des cours des matières que je trouvais moins utiles ou moins passionnant
Comme quoi par exemple
Par exemple je sais pas je pense qu'on avait beaucoup mais vraiment beaucoup de cours de psychologie et de pédagogie il y avait des choses qui se répétait plusieurs fois donc peut-être qu'on pourrait le faire de manière un peu différente, de traiter ces sujets de manière un peu différente, je ne sais pas.
Moi, je me souviens quand je donnais des cours à des élèves justement de l'université de Varsovie qui, comme toi, prenaient des cours particuliers avec moi. En première année, ils avaient un cours de littérature française et comme c'était dans l'ordre chronologique, ils commençaient par la littérature du Moyen Âge, donc la chanson de Roland.
Ah oui.
Et et voilà, pour moi, c'était totalement absurde parce que c'était écrit en en vieux français dans une vraiment une langue très difficile à comprendre, même pour les Français. Et comme c'était des étudiants de première année, ils avaient pas un niveau de français exceptionnel et ils commençaient la littérature avec des textes comme ça. Et voilà, pour moi, ça fait vraiment partie de ces absurdités. Parfois, moi j'adore l'université, il y a de très bons cours, et caetera, mais parfois dans la conception des du curriculum, il y a vraiment des choses où on a l'impression que voilà, ils ne prennent pas du tout en compte le côté pédagogique et c'est simplement voilà, c'est l'ordre chronologique. On va respecter cet chronologique et c'est tout.
Oui, tu as tout à fait raison. Oui, au début, c'était c'était vraiment décourageant, c'était vraiment décourageant. Moi aussi, je je commençais par la chanson de Roland et je pense que finalement je l'ai lu en polonais parce que le lire en français c'était c'était trop c'était un peu trop pour moi donc je l'ai fait en polonais puis j'ai lu aussi la version française pour pour avoir le vocabulaire pour pouvoir en parler pendant les cours mais oui c'était c'était vraiment difficile oui.
Oui en plus c'est pas un texte on le compare parfois je sais pas l'Iliade, l'Odyssée mais c'est pas aussi intéressant à mon avis. Et voilà, quand on
est étudiant en première année à l'université,
bon, c'est c'est un espèce de récit guerrier en fait du Moyen Âge, ce n'est pas un sujet passionnant.
Oui, oui, il y a il y a d'autres livres quand même qui sont un peu plus plus passionnants.
Ok, ok, mais globalement tu étais contente de tes cours à l'université.
Oui, oui, je dois dire que par exemple au niveau des cours vraiment cours de langue c'était c'était assez pratique assez intense aussi les profs ils étaient vraiment même si la plupart des métros étaient étaient des polonais j'avais seulement un prof qui était français ils étaient très très bien préparés à ce cours très cultivé et vraiment des vrais passionnés de la langue et ça ça se sentait et en général j'étais vraiment contente.
Et donc parmi les autres élèves, est-ce que vous avez vraiment senti une progression entre la première et la dernière année Est-ce que tout le monde parlait couramment à la fin des études
Alors nous, quand nous avons commencé nos études, on on a été divisé en trois groupes au niveau en fonction du niveau de langue. Donc il y avait trois groupes, le premier groupe c'était le groupe des débutants ou des débutants débutants donc il y avait même des gens qui ont qui ont juste vient tu sais de commencer à apprendre le français donc eux je sais qu'ils ont fait une grande progression ils ont vraiment beaucoup travaillé moi j'étais en troisième groupe donc c'était le groupe le plus avancé mais pour pour tout te dire j'étais j'étais l'un des des plus mauvais élèves parce qu'il y avait dans mon groupe il y avait des personnes qui ont vécu en France pendant quelques années qu'ils ont fréquenté le lycée français donc j'avais la possibilité de changer de groupe pour être dans le groupe intermédiaire mais je me suis dit je préfère être tu sais la plus mauvaise élève de la meilleure groupe et comme ça je vais peut-être que je vais progresser plus vite et c'est ce que je fais donc je travaillais je travaillais dur surtout pendant quelques premiers mois et puis j'ai quand j'ai vu que je progresse ça m'a motivé, ce n'était pas trop pour moi et voilà je me suis dit que oui que je j'allais rester dans ce groupe et je vais continuer comme ça.
Ok, donc tu ne regrettes pas ta décision
Non, pas du tout, pas du tout.
Et à l'université, qu'est-ce que tu faisais à côté des cours pour continuer d'améliorer ton français
Je lisais beaucoup surtout. Je me souviens d'une d'une situation assez assez amusante à l'université c'était c'était avant mon examen j'étais assise quelque part dans le couloir et j'avais un gros ouvrage sur les articles tu sais avec mille règles à mémoriser mille exceptions et mon prof le français avec qui j'avais les cours il m'a vu dans ce couloir il s'est approché et il m'a dit de manière très très discrète mademoiselle mais laissez ce livre parce que ça sert à rien d'apprendre toutes ces règles par coeur laisser ce livre et aller lire des articles des livres plutôt que d'essayer d'apprendre tout ça par coeur. Et j'ai suivi son conseil, je fais comme ça. Donc j'ai commencé à lire beaucoup et c'est comme ça que voilà que j'ai appris à utiliser les articles, à utiliser les temps parce que quand je lisais, je lisais de manière réfléchie donc à chaque fois je me posais la question pourquoi ici c'est le passé qu'on posait, non pas l'imparfait, et caetera. Donc c'était ça un peu ma méthode pour pour progresser, pour travailler encore plus.
Et quel type de livre tu aimais lire ou quel auteur en particulier
Tout au début de mes études, je pense que j'ai commencé par le livre que je connaissais déjà et c'était même parfois de conte de fées pour les enfants parce que c'était des textes qui étaient plus courts, c'était les textes que je connaissais déjà donc je connaissais déjà le contexte et pour moi c'était beaucoup plus facile de de comprendre toute l'histoire, de comprendre les adjectifs qui étaient utilisés pour décrire les personnages par exemple et puis petit à petit je voilà je me je commençais à lire la littérature française et surtout je suis tombée amoureuse des auteurs maghrébins donc de la littérature maghrébine d'expression française bien sûr et l'un de mes auteurs préférés jusqu'à jusqu'aujourd'hui c'est Tare Benjeloun que je recommande chaudement. Ces livres sont vraiment très très beaux.
Et de quoi il parle en général Quels sont ses sujets de prédilection
Dans ce livre, il parle beaucoup de l'identité par exemple de notre identité. Il parle un peu du racisme, du bonheur donc des thèmes un peu philosophiques on peut dire mais il écrit de manière très très claire pour moi ça a été assez facile de comprendre et je trouve que c'est une très belle littérature.
Ok Et tu te tu te souviens de comment tu as découvert cet auteur Est-ce que c'est un de tes profs qui te l'a recommandé ou parce que ce n'est pas souvent voilà les profs de français à l'université recommandent plutôt des auteurs français j'imagine et c'est un peu plus exotique.
Oui oui c'est pas très évident comme choix de la littérature mais justement c'était c'était l'une de mes profs qui était passionnée comme quand j'ai vu sa passion pour cette littérature je me suis dit mais il faut que je il faut que je parte à la découverte il faut que je que je vois elle est tellement passionnée et je la comprends maintenant.
Donc elle t'a transmis sa passion.
Elle m'a transmis sa passion, oui.
Ok, ok, donc tu lisais beaucoup. C'était vraiment ça ton ton arme secrète.
C'était ça, oui, mon arme secrète, surtout que je pouvais lire en tram, en bus, un peu partout. C'était des livres, mais c'était aussi des articles sur internet. Donc je lisais un peu un peu partout, un peu de tout.
Et c'était facile d'acheter des livres français en Pologne.
Alors heureusement à Cracovie, il y a cette librairie qui s'appelle Educator où on peut commander des livres français sans aucun problème et et les les gens qui travaillent dans cette librairie sont vraiment très sympas donc donc plusieurs fois ils m'ont aussi recommandé des livres que je pourrais lire. Donc oui donc je profitais de cette librairie pour pour acheter mes livres.
Ok. Et parce que parfois, justement, au niveau des conseils de lecture, moi, j'ai un peu du mal à à recommander certains livres parce qu'il y a beaucoup de descriptions avec beaucoup de vocabulaire et ça peut être un peu décourageant parce que ce n'est pas forcément des mots qui sont très utiles au quotidien. Et c'est un peu difficile de trouver le juste milieu entre une histoire
Oui je pense que oui plutôt les auteurs contemporains et aussi pour pour commencer pourquoi pourquoi ne pas lire voilà des des contes de faits des textes qui sont plus courts c'est c'est toujours c'est toujours de la littérature ça reste de la littérature mais c'est c'est plus simple c'est un peu plus facile même si parfois on peut même trouver le passé simple dans ces contes de fait mais mais oui c'est comme ça qu'on prend aussi l'habitude de voilà de voir de différents temps même le passé simple.
C'est vrai effectivement qui est très utile le passé simple et qui est en voie de disparition.
Il faut le préserver.
Il faut le préserver exactement. Et pendant tes études, tu n'as pas décidé de faire un échange avec une université française, ce n'était pas possible
Si, c'était possible, c'était possible, mais je ne l'ai pas fait. Oui j'ai rencontré plusieurs personnes qui m'ont posé cette question pourquoi je suis pas partie. C'est vrai que oui mon université par exemple je sais qu'elle collaborait avec plusieurs universités en France même avec une ou deux universités en Belgique donc c'est pas c'est pas comme ça que je n'avais pas cette possibilité mais pour certains raisons je j'ai décidé de de rester ici à Cracovie. Alors tout d'abord je j'ai entendu dire plusieurs histoires de mes copines par exemple qui qui sont en Erasmus et elles m'ont dit que par exemple les cours qu'elles avaient à l'université en France étaient en anglais parce qu'il y avait c'était des cours je ne sais pas préparés spécialement pour un groupe d'Erasmus et comme les gens ils ne se sentaient pas forcément très à l'aise avec le français ces cours étaient en anglais et puis elle je pars de mes copines parce que la plupart des des étudiants voilà à mon université c'était quand même voilà des filles
des étudiantes
des étudiantes exactement seulement quatre trois et quatre garçons Donc oui elles m'ont dit que qu'aussi elle restait, elle passait la plupart de de l'art entre entre les Erasmus et que aussi parlait anglais en plus entre elles parce que dans la plupart des cailles, elles partaient en deux ou en trois et entre elles elles parlaient polonais donc je me suis dit que ok si si je veux que tout ce départ ait du sens euh tout d'abord il faut que je parte seul plutôt euh et puis il faut que c'est pas sur place que je fasse vraiment un effort pour quelqu'un avec qui je pourrais parler français et et je sais pas d'organiser un peu tout ça et oui moi tout d'abord je je déteste voyager seul et je sais pas je pense que j'ai flippé tout simplement pour tout te dire ça me mettait vraiment mal à l'aise de l'idée de voyager toute seule dans un pays étranger faire mes études dans une langue étrangère je sais pas Et aussi j'étais assez attachée à ma vie ici à Cracovie parce que à cette époque-là j'étais une danseuse professionnelle, j'avais des entraînements quatre cinq fois par semaine je participais à des compétitions j'enseignais de la danse aussi donc tout ça c'est encore une autre raison une excuse quelqu'un pourrait dire de rester ici donc voilà c'est comme ça que je suis resté bien à Cracovie.
Et qu'est-ce que ça veut dire flipper Tu as dit j'ai flippé.
Oui, flipper, ça veut dire avoir peur, mais c'est plutôt de la langue familière.
Ok, bon, en tout cas, c'est une réponse très honnête, donc merci.
Je t'en prie.
Et tu es vraiment l'exemple qu'on peut apprendre une langue étrangère en voilà, sans vivre dans le pays, sans vivre dans un pays francophone, on peut très bien apprendre le français. Peut-être que ça demande un peu plus d'efforts parce que voilà, toi tu as cherché à avoir des cours en plus de tes cours à l'université, j'ai l'impression que tu étais vraiment très active en fait dans ton apprentissage.
Oui oui c'est ça, il faut être être il faut être un peu plus actif, il faut faire plus d'efforts parce qu'il faut se créer des occasions pour parler français. C'est pas comme si on était en France, il y en a il y a plein d'occasions, tu peux parler français où tu peux entendre le français dans le bus dans le tram c'est c'est pas comme ça donc tu restes par exemple en Pologne, il faut que tu cherches, il faut que tu te trouves des occasions pour parler, pour lire en français.
Justement moi je suis l'exemple inverse parce que je vis en Pologne et je suis tellement passif dans mon apprentissage du polonais que voilà là ça va faire 6 ans, 6 ans et demi et et voilà, j'ai je suis très très loin de pouvoir parler couramment comme toi et je pense que bon, c'est c'est totalement de ma faute parce que je n'ai pas cherché vraiment les opportunités de pratiquer. J'ai pris quelques cours, mais voilà j'étais plutôt concentré sur inner french, les choses comme ça et ma copine est polonaise, mais on parle anglais ensemble, donc c'est cent pour cent ma faute, j'ai aucune excuse, donc c'est voilà, parce que souvent on a un peu voilà, on se donne ce genre d'excuses, ah mais j'habite pas dans le pays, donc je
ne peux
pas apprendre la langue. Ah si seulement j'habitais en France, même si moi là, je suis sûr que j'apprendrais à parler couramment français, mais c'est pas si simple que ça en fait, c'est vraiment une question de voilà d'être d'être actif, de faire les efforts et bon ça Quand on est enfant peut-être, ça vient plus naturellement parce qu'on est forcé à avoir des interactions à l'école, et caetera. Mais quand on est adulte, c'est tout à fait possible même dans un pays étranger de voilà de limiter ses contacts avec sa langue ou d'utiliser seulement l'anglais.
Oui oui, il faut juste voilà un peu d'efforts pour ça.
Ok. Par contre, il y a quelque chose, c'est la différence entre le français formel et informel parce que j'imagine qu'à l'université, c'était plutôt le français formel.
Oui, oui, bien sûr. C'était c'était plutôt le français formel et ça a été un grand défi pour moi, en fait, de d'essayer d'apprendre même un peu de de de français qui est plus familier et je l'ai pas fait à l'université je l'ai fait avec justement mes mes profs qui me donnaient des cours particuliers et je le fais aussi après mes études donc voilà je cherchais après mes études, je cherchais plutôt des des ressources avec avec lesquelles je pourrais apprendre plus de français familier.
Est-ce que tu étais capable de comprendre les films et les séries déjà par exemple
Bien sûr que non au début, donc donc je très bien les les gens qui sont un peu un peu stressés ou découragés oui au début c'est vraiment c'est vraiment difficile donc je regardais au début je regardais toi avec des sous-titres j'étais j'étais une une cliente très fidèle un peu de l'institut français parce que à l'institut français à Cracovie on peut on peut emprunter des DVD en français des livres des magazines donc voilà je j'y allais chaque semaine ou tous les deux semaines pour pour emprunter un film en français avec des sous-titres et mon premier flic que j'ai vu par exemple c'était Harry Potter c'était la première partie donc la pierre philosophale et j'ai vu ce film trois fois pour vraiment comprendre pour noter le vocabulaire pour apprendre des expressions donc oui les débuts sont difficiles mais après petit à petit ça change et on se sent plus à l'aise et on finit par voilà pouvoir regarder des films même descendre des sous-titres.
Ça prend du temps.
Mais ça prend du temps oui il faut de, il faut de la patience.
Et c'est vrai que souvent les films étrangers qui sont doublés en français, ils sont un peu plus faciles à comprendre parce que les, je ne sais pas si c'est parce que en version originale, les les répliques, donc les les dialogues des personnages sont un peu plus directs en anglais qu'en français. Ou alors si c'est parce que dans la traduction, on enlève certains éléments, on a tendance à simplifier. Je ne sais pas, mais en tout cas, c'est souvent les films américains doublés en français sont plus faciles à comprendre que les films qui sont en français.
Oui, oui, cette idée, c'est c'est oui, ça aussi une bonne idée de regarder peut
être comme ça. Oui, si quelqu'un veut regarder des films en français. En plus, c'est des films que les gens connaissent déjà en général. Ils connaissent déjà l'histoire, donc.
Oui, c'est ça.
Alors et ensuite, après l'université, comment tu as commencé ta carrière
Après l'université, j'ai commencé à travailler dans une entreprise internationale, ce qui n'était pas vraiment ma tasse de thé mais je me suis dit que le plus important c'est que je garde le contact avec le français donc je fais tout pour pouvoir travailler avec la langue Oui, et à ce moment-là, j'ai trouvé ce ce boulot et je me suis dit que voilà que j'allais essayer.
Qu'est-ce que tu faisais dans cette entreprise
En gros, je travaillais dans la comptabilité. Je travaillais dans la comptabilité, j'avais des contacts, je veux le contact avec les Français par écrit, donc par mail, mais aussi par téléphone.
Et comment ça s'est passé cette première expérience à travailler avec des français
C'était c'était quelque chose de nouveau, c'était quelque chose de nouveau que oui c'était pas des profs qui veulent t'apprendre des choses qui sont indulgents avec toi patients ce sont voilà des clients qui qui ont certaines
certaines exigences
oui par exemple donc là non pas seulement il faut que tu maîtrises bien la langue mais il faut que tu que tu te mets aussi dans voilà dans cette situation client client.
Client, ouais toi tu étais le prestataire.
Le prestataire oui, client prestataire. Donc c'était plus c'était plus difficile. Il y avait encore plus de choses qu'il fallait prendre en compte. Mais j'étais plutôt une une bonne pour moi, c'était une bonne expérience.
C'est vrai que c'est un contexte un peu particulier. J'avais aussi des élèves à Varsovie qui travaillaient justement dans ce type de service parce qu'il y a beaucoup de grandes entreprises françaises maintenant qui externalisent une partie de leurs équipes en Pologne. Parce que parce qu'en Pologne, il y a plein de gens qui parlent français et les salaires sont plus bas qu'en France, ça coûte moins cher. Et donc, en plus, il y a aussi ce côté où les gens qui sont en France savent qu'une partie de leur entreprise est externalisée en Pologne. Donc voilà, peut être qu'ils ont peur de perdre leur travail.
Mais toi, ce n'était pas exactement ce type d'entreprise. Toi, c'était vraiment du service pour
C'est, c'est, alors c'était la comptabilité pour les Français, pour la France, mais maintenant, je n'avais pas trop de cette expérience d'externalisation des services, non.
Donc cette première expérience, ce n'était pas vraiment ta tasse de thé, comme tu
as dit. Et qu'est-ce que tu as fait après ça
Après ça, heureusement, j'ai reçu une proposition de
travailler à l'école et c'était mon ancien lycée donc c'était oui j'étais vraiment très contente de pouvoir y revenir.
En tant que prof
En tant que prof cette fois-ci voilà même si voilà beaucoup de monde me prenait toujours pour une élève parce que c'est j'étais assez jeune à l'époque donc voilà je me suis viré plusieurs fois de la chambre de prof par exemple ce qui était très marrant d'ailleurs et oui, mais j'ai j'ai enseignement pendant un an parce que je fais de l'intérim donc je remplace, je remplaçais une une autre prof de français.
Tu peux expliquer faire de l'intérim, ce que ça veut dire
Oui, j'étais alors j'étais une remplaçante, je remplaçais une prof qui est qui est partie pour un congé maladie, il me semble. Donc c'était seulement pour un an, pour un an, c'était c'était un travail temporaire.
Et comment ça s'est passé ces cours avec tes élèves
Très bien, ils étaient vraiment très sympas. Bon, c'est c'est un bon lycée, c'est l'un des meilleurs lycées à Cracovie je pense toujours donc les élèves étaient vraiment très sympas dans la majorité des cas encore une fois c'était défi et j'aimais vraiment ces cours avec avec avec elle avec eux.
C'était quel type de cours C'était des cours généraux sur voilà apprendre le français
Oui, c'était des cours généraux et le français comme voilà comme deuxième langue.
Ok, donc tu utilisais un manuel et tu avais un programme à suivre et
tout ça.
Oui oui oui comme c'est à l'école donc voilà le système était assez rigide avec des manuels plutôt imposés donc vraiment peu de peu de temps un peu d'espace pour faire des choses assez créatives malheureusement.
Est-ce que tu as observé des différences entre toi, la façon dont toi tu apprenais le français au lycée et là, les élèves qui étaient un peu plus jeunes que tu avais en face de toi. Est-ce que, par exemple, je ne sais pas, ils utilisaient plus Internet, des applications, des choses comme ça Ou est-ce que globalement, c'était plus ou moins la même chose
Oui, je pense que si oui, si je pense à des des différences entre ma génération et la génération de mes élèves, oui c'est que ils utilisent beaucoup beaucoup plus internet leurs portables ils n'étaient pas capables tu sais de tenir quarante-cinq minutes sans avoir regardé leur portable donc je me suis dit ok il faut que j'utilise les portables mais mais pour des buts pédagogiques donc oui je leur proposais parfois des exercices à faire sur leur portable des crises des trucs comme ça comme ça ils se sentent un peu plus rassurés et c'était plus fan des exercices comme ça donc oui j'essayais d'utiliser des ressources sur internet aussi et je voyais que ça ça leur parle c'est leur monde internet tu sais YouTube comme ça donc ils étaient vraiment intéressants. On leur
parle comme des vieux déjà.
Ah ouais.
Parce que toi, non tu as même pas trente ans, tu as vingt-neuf ans, c'est ça
Je suis un peu plus jeune que toi.
Donc ensuite tu as continué ta carrière de prof dans différentes écoles à Cracovie
Oui après après cette année dans mon lycée, j'ai continué à enseigner le français mais plutôt dans des écoles de langues et en même temps je travaillais aussi pour une autre entreprise mais cette fois-ci c'était une petite entreprise donc l'atmosphère était était plus détendue c'était plus sympa.
Il y avait une meilleure ambiance.
Oui, oui l'ambiance était meilleure oui.
Qu'est-ce que tu faisais dans cette entreprise
Dans cette entreprise j'étais dans le service client on peut dire comme ça et c'était c'était une entreprise qui s'occupait des publicités en ligne donc tout ce qui est retargeting, des publicités en en gros en général.
Mais pour des clients français
Pour des clients français et anglophones aussi parce que je travaille aussi en anglais.
Et ensuite, il y a une expérience aussi avec une agence de tourisme. Oui, oui, après, j'ai travaillé pendant deux ans et demi dans une agence de tourisme.
C'est un travail très dynamique, C'est un travail très dynamique qui demandait beaucoup de d'engagement, de temps aussi. Donc j'organisais des séjours pour des groupes des jeunes français aussi pour des adultes et on s'occupait aussi des conférences donc tout ce qui est le business, Mice dans des groupes voilà pour des adultes, pour des entreprises.
Ok, donc c'était vraiment des visites guidées, des choses comme ça dans pour leur faire découvrir Cracovie.
Oui, la Cracovie et toute la Pologne. On organisait aussi, on proposait aussi des des circuits dans toute la Pologne, donc pas seulement Cracovie.
Ok et donc un peu plus tard, tu as fini par rejoindre Innerfresh. Oui. Voilà et maintenant tu fais ton premier épisode du podcast. Exact. Ok très bien.
Bon, je pense que vous avez appris beaucoup de choses grâce à cet épisode. Anna a donné plein de bons conseils. On va continuer de vous proposer de nouvelles choses, des nouveaux contenus. On pensait peut-être aussi à des recommandations de lecture. Donc si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire sur le site et si vous avez des questions également, posez vos questions.
Anna est très occupée en ce moment parce qu'elle aide les étudiants se sont inscrits à Builder Strong Core et il y a eu beaucoup d'inscriptions donc voilà, Anna a beaucoup de travail. Mais si on a un moment voilà, on essaiera de vous répondre.
Bien sûr avec plaisir.
Merci beaucoup Anna
d'avoir été Merci.
À bientôt.
À bientôt.
Voilà, j'espère que cet épisode vous a plu. Comme vous le voyez, il est possible d'apprendre le français même si vous ne vivez pas en France ou dans un autre pays francophone, même si en ce moment c'est difficile de voyager. Vous voyez qu'Anna a réussi à apprendre le français et à le parler couramment tout en restant en Pologne. Bon, elle était très motivée, très active, mais elle a partagé avec vous tous ses conseils donc vous pouvez faire comme Anna, suivre ses conseils, ça demande du temps, ça demande des efforts mais si vous êtes patient et motivé, je suis sûr que vous aussi vous réussirez un jour à parler français couramment. Pour finir, je vous rappelle que vous pouvez trouver la transcription complète de l'épisode sur inner french point com on va aussi mettre une liste de toutes les ressources recommandées par Anna notamment les livres si vous avez envie d'en lire quelques-uns.
Comme je vous l'ai dit, je vais essayer de faire plus d'interviews dans ce style à l'avenir pour que vous entendiez d'autres personnes parler, pas seulement moi. J'espère que ça va vous plaire, que ça va vous permettre de progresser. En attendant, je vous remercie pour votre attention et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. Ciao.