Salut Hugo, tu vas bien aujourd'hui
Ouais, ça va, mais je dois t'avouer que j'appréhende un peu d'enregistrer cet épisode. Appréhender, ça veut dire avoir un peu peur de faire quelque chose Je sais pas si c'est ton cas aussi
Oui aussi, c'est vrai qu'aujourd'hui on va parler d'un sujet un peu délicat et qui fait beaucoup débat, je pense dans le monde entier. Donc c'est vrai que ça fait un peu peur d'en parler et peut-être de recevoir des critiques. Mais on s'est quand même dit que c'était important, non
Oui, c'est sûr que c'est donc le conflit israélo-palestinien, c'est un conflit dont les origines remontent à plus d'un siècle. Donc c'est quelque chose d'assez complexe avec beaucoup d'événements historiques et nous, nous ne sommes ni historiens ni des experts en géopolitique donc c'est normal qu'on ait un peu peur de traiter ce genre de sujet Mais comme vous le savez toutes et tous depuis le 7 octobre et les attaques qui ont eu lieu les attaques du Hamas contre Israël bien c'est un sujet dont tous les médias parlent et nous, chez InnerFrench, on s'est dit que c'était important aussi de vous en parler mais on savait pas exactement par quel angle aborder ce sujet.
Oui, parce que c'est un sujet qui est plutôt international. On pense que vous connaissez probablement la situation, en tout cas on ne la connaît pas mieux que vous. Mais on s'est dit qu'on pouvait vous donner des informations intéressantes si on abordait le sujet d'un point de vue français. Et il faut dire qu'il y a quand même beaucoup de choses à dire parce qu'en ce moment en France, le conflit israélo-palestinien est au coeur des débats politiques même pour la politique française.
Effectivement, Donc l'objectif avec cet épisode, c'est pas de prendre parti de vous dire s'il faut soutenir la cause palestinienne ou la cause israélienne mais on va aborder l'angle de la reconnaissance de la Palestine en tant qu'État c'est le sujet qui est au coeur des débats en France en ce moment quand on s'intéresse à la situation internationale Il y a deux ans, la grande question dont tout le monde parlait, c'était la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Et là, maintenant, c'est le conflit israélo-palestinien qui est à nouveau sur le devant de la scène.
Et je pense que pour un peu de contexte, il faut qu'on vous dise qu'on enregistre cet épisode à la fin du mois de juin. Dans quelques jours, il va y avoir le on sera dans l'entre-deux tours. Entre la le premier tour on sera dans l'entre-deux tours entre le premier tour et le deuxième tour de ces élections. Et c'est important parce que justement, suivant quelle partie va avoir la majorité, la question de la reconnaissance de la Palestine va pencher d'un côté ou de l'autre Oui,
t'as raison, c'est bien de rappeler le contexte. Et maintenant, avant d'entrer dans le vif du sujet, on va vous présenter un peu le plan, la manière dont cet épisode sera organisé. D'abord, on va vous expliquer quels sont les enjeux des relations entre la France et la Palestine, de des relations entre la France et la Palestine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Rassurez-vous, on va pas se perdre dans les détails historiques des dates, et caetera, on va rester assez synthétiques. Et puis pour finir, on fera un résumé pour vous présenter les positions des trois blocs politiques qui sont en compétition pour les élections législatives en France, les trois principaux blocs politiques.
Alors tout d'abord, pourquoi est-ce que c'est un sujet important celui de la reconnaissance de la Palestine bien parce qu'au niveau mondial, c'est quelque chose qui divise la majorité des pays, il faut le dire, reconnaît la Palestine comme un État. Donc c'est le cas de cent-quarante-six des cent-quatre-vingt-treize États membres des Nations Unies et la plupart des États qui ne reconnaissent pas ce pays, ce sont les pays occidentaux, donc les États-Unis, mais aussi la majorité des pays de l'Union européenne. Mais c'est en train de changer petit à petit et par exemple en deux-mille-vingt-quatre, il y a quatre pays qui ont décidé de reconnaître la Palestine en Europe, c'est l'Espagne, la Norvège, l'Irlande et la Slovénie. Alors dans tout ça, on se demande est-ce que la France, est-ce que les autres pays vont en faire de même et surtout pourquoi est-ce que c'est important Pourquoi est-ce qu'ils veulent ou ils ne veulent pas Alors déjà c'est quoi un État
Oui, alors il y a trois critères importants pour qu'un État soit reconnu en tant que tel. Le premier, c'est d'avoir un territoire délimité avec des frontières. Donc ça, c'est plutôt un critère géographique. Ensuite, il doit avoir un peuple qui vit sur ce territoire et qui se reconnaît comme un peuple uni. Et enfin une autorité qui représente ce peuple.
Donc là, c'est plutôt un critère politique.
Donc si ces trois critères sont réunis, on peut dire que l'État existe de fait. Mais ce n'est pas encore suffisant pour pouvoir avoir des relations diplomatiques et exister réellement d'égal à égal sur la scène internationale. C'est pour ça que l'étape la plus importante pour que la Palestine puisse exister dans le monde et dans la politique, c'est que tous les États ou en tout cas la majorité la reconnaissent, c'est-à-dire disent oui, c'est un État et on peut parler avec avec ces personnes-là comme on parle avec n'importe quel autre pays. Et là, il y a un peu deux philosophies. Certains considèrent que pour que le pays puisse avancer, avoir des élections démocratiques, avoir des institutions, et caetera, il faut d'abord le reconnaître et d'autres considèrent que, bien il faut d'abord que tout ça soit déjà en place, qu'il y ait une vraie autorité, qu'il y ait un vrai système de représentation pour qu'on puisse les reconnaître.
Et là, les derniers pays qui ont reconnu la de se développer et de se développer et de réunir plus rapidement toutes ces conditions et de se stabiliser. Donc voilà, on est un peu dans un cercle vicieux où si la reconnaissance n'est pas faite, la situation est vraiment instable, mais tant que la la situation est instable, certains pays ne veulent pas faire de reconnaissance.
Et si cette question est tellement importante, c'est parce que beaucoup considèrent que la solution au conflit israélo-palestinien, c'est la solution à deux il faut que il faut qu'Israël reconnaisse la Palestine en tant qu'État et vice versa. Donc c'est pour ça que sur la scène internationale, la Palestine doit gagner en légitimité en étant reconnue comme un État par les autres États.
Alors peut-être dans une deuxième partie, on va vous parler de la position de la France historiquement avant d'en arriver à la situation actuelle pour que vous compreniez où on en est.
Alors, comme je vous le disais en introduction, les origines du conflit israélo-palestinien remontent à plus d'un siècle. Mais nous, on ne va pas remonter aussi loin dans l'histoire, enfin presque. On va commencer au moment juste après la Seconde Guerre mondiale. Vous savez toutes et tous ce qui s'est passé pendant la Seconde Guerre mondiale avec la Shoah et l'extermination de plusieurs millions de Juifs. Et donc, juste après cette Seconde Guerre mondiale, les Nations Unies attribuent en Palestine un territoire Israël qui est confié aux Juifs.
Et donc à ce moment-là, des centaines de milliers de Juifs européens émigrent et ils vont s'installer en Israël. Donc c'est à ce moment-là que les tensions avec la population locale, les Palestiniens commencent vraiment à s'amplifier. Évidemment, pour les Européens, plus généralement pour les Occidentaux, c'est une question qui est chargée de culpabilité. Il y a un sentiment de culpabilité, on se sent coupable par rapport à la Shoah et les pays sentent qu'ils ont un devoir envers le peuple juif et les juifs européens.
Et comme vous le savez, le président après la seconde guerre mondiale, pas tout de suite après, mais un peu après le grand président, c'était de Gaulle en France et Charles de Gaulle, il avait assuré son soutien à Israël et il lui a, il avait dit clairement que la France soutiendrait militairement Israël, mais à une condition, c'est que Israël ne déclenche pas de conflits. Donc en fait c'était une alliance mais seulement de défense et pas d'attaque. Et ce qui s'est passé, c'est que Israël n'a pas respecté sa promesse de ne pas attaquer et à déclencher ce qu'on appelle la guerre des 6 jours en mille-neuf-cent-soixante-sept. Donc ça, je pense que beaucoup d'entre vous connaissent ce nom et connaissent ce conflit. Et bien du côté français en fait ça a été le déclencheur des tensions avec Israël puisque Charles de Gaulle a clairement fait savoir qu'il n'était pas d'accord et que la France n'allait pas défendre Israël dans ce projet-là.
Et Charles de Gaulle a dit notamment que Israël organise sur les territoires qu'il a pris, l'occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsion et il s'y manifeste contre lui une résistance qu'à son tour, il qualifie de terrorisme. Donc ça, c'était une déclaration de de Gaulle en mille-neuf-cent-soixante-sept qui montre clairement qu'il n'était pas d'accord avec la politique d'Israël et c'est là que va commencer une nouvelle alliance, un nouveau rôle de la France au Proche-Orient qui qui est celui d'essayer de trouver plutôt un accord et de soutenir les pays arabes.
Oui, donc ça, c'était une prise de position très importante de de Gaulle. Et à cette époque, la France était un des seuls pays occidentaux à s'engager pour la cause palestinienne et en tout cas à critiquer la stratégie d'Israël. Donc là, on est à la fin des années soixante et à partir de là, jusqu'à environ le début des années deux mille, la France a été pionnière dans le combat pour la reconnaissance d'un État palestinien. D'ailleurs, les présidents français qui se sont succédés ont eu de bonnes relations avec les représentants palestiniens, notamment avec Yasser Arafat qui était souvent invité à venir en France et qui a même été hospitalisé là-bas mais malheureusement il n'a pas pu être sauvé et il est mort en France.
Oui c'est vrai que je me souviens bien quand j'étais plus jeune, quand j'étais enfant de voir beaucoup Yasser Arafat à la télé, c'était une figure là-bas et là-bas et donc qui avait vraiment une une volonté de coopération qui allait dans le sens de ce qu'on appelle comme tu as dit tout à l'heure la solution à deux États. Et ça ça a continué pendant longtemps en France, il y a eu même eu un président qui s'appelle Mitterrand, qui à un moment on ne savait pas trop ce qu'il allait défendre, mais il est resté sur la même ligne. Donc voilà, c'est une ligne qui est restée pendant toute notre jeunesse en fait, nous on a connu ça, enfant c'était la solution à deux États, le rôle de la France pour la reconnaissance de la Palestine, pour la reconnaissance mutuelle aussi d'Israël et de la Palestine et finalement il y a eu un tournant et ça ça va peut-être être notre dernière partie historique qui se rapproche beaucoup plus de l'époque actuelle, c'est le tournant Sarkozy. Qu'est-ce qu'il nous a fait Sarkozy
Au début du vingt-et-unième siècle, il y a un événement qui change la donne c'est les attaques terroristes du onze septembre deux-mille-un. On peut dire qu'à ce moment-là, les cartes sont rebattues autrement dit, on redistribue les cartes et la situation géopolitique internationale est bouleversée, elle change énormément. En France, à cette époque, c'est le président Jacques Chirac qui est au pouvoir. Il fait son deuxième mandat mais il commence à être affaibli à plusieurs niveaux physiquement déjà, il est âgé, il est assez malade politiquement auprès des Français, il a perdu de sa crédibilité et sur la scène politique internationale, il est affaibli aussi parce qu'il refuse d'engager la France pour participer à la guerre en Irak aux côtés des États-Unis. Donc à ce moment-là, les États-Unis organisent une campagne de dénigrement de la France Je suis sûr que nos amis américains s'en souviennent À cette époque, la France a très mauvaise presse aux États-Unis et elle est notamment accusée d'être antisémite parce qu'elle, à cause justement de son engagement pour la cause palestinienne.
Et donc Jacques Chirac essaye de tenir un petit peu sur la ligne pro-palestinienne ou en tout cas sur la ligne de la solution à deux États, mais c'est la fin de son mandat, il est malade donc c'est un peu compliqué pour lui et finalement c'est Nicolas Sarkozy qui va commencer à prendre de plus en plus de place et à se faire élire président et alors Nicolas Sarkozy, il est sur une ligne complètement différente. C'est vrai que c'est une personne qui est d'une autre génération, qui n'a pas vraiment connu l'époque, qui n'a même pas du tout connu l'époque de Gaulle je pense et donc on est plus sur quelqu'un qui veut défendre la communauté juive en France et qui le fait à travers l'appui à Israël. Donc ça va commencer à changer complètement. La France va prendre plutôt une position pro israélienne et avec les présidents qui vont suivre notamment François Hollande, il ne va pas y avoir de de changement. On est plutôt dans l'idée qu'il faut éviter l'antisémitisme en France, il faut protéger la communauté juive en France et pour cela, il faut se montrer clairement ami avec Israël.
Effectivement et maintenant le D'ailleurs, François Hollande, quand il a été élu en deux-mille-douze, il avait dans son programme promis de reconnaître la Palestine mais à cause de ce contexte politique, il n'a pas pu le faire et il y a renoncé dès son premier discours devant les ambassadeurs Et puis ensuite Emmanuel Macron, le président actuel, il a continué dans la même direction que Nicolas Sarkozy avec des positions qui sont plutôt très pro-israéliennes.
Surtout que pendant la présidence de Hollande, la France a subi des attentats islamistes et c'est vrai que dans l'opinion publique, il y a un amalgame entre défense de la Palestine et peut-être pas de défense du terrorisme, mais l'idée que si on veut lutter contre les islamistes donc notamment Daesh qui ont fait des attentats en France, il faut ne pas être trop ami avec la jouer safe, c'est de l'anglais, je ne sais pas comment on dit ça en français correct, mais être jouer safe c'est de l'anglais je sais pas comment on dit ça en français correct mais être prudent il préfère être prudent voilà ne pas prendre de risque et aller dans la même ligne que la majorité de la société française. Donc si on résume, la France a été plutôt un soutien à Israël au tout début à cause de la culpabilité due à la Shoah Et puis, il y a eu un tournant au moment de la guerre des 6 jours où Charles de Gaulle, puis les présidents Et finalement et finalement dernier tournant plus récemment à partir de deux-mille-cinq, deux-mille-sept, les trois derniers présidents Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron sont plutôt dans le soutien à Israël dans l'idée que c'est un partenaire essentiel dans une zone où ils n'ont pas beaucoup de soutien et où il y a beaucoup de tensions.
Alors on en est là et maintenant on a des élections législatives, on n'est pas sûr que Emmanuel Macron va garder le pouvoir en tout cas qu'il va pouvoir avoir un gouvernement et donc tout peut changer à partir de la semaine prochaine et ce sera notre dernière partie.
Alors, on vous l'a dit en introduction, il y a trois grands blocs qui s'opposent pour les élections législatives qui approchent en France Et on va commencer par vous présenter les positions du camp présidentiel en a un peu déjà parlé avec Emmanuel Macron. Pour résumer, en théorie, le camp d'Emmanuel Macron est d'accord pour reconnaître que la Palestine est un État mais il considère que pour le moment, les conditions ne sont pas encore réunies. Emmanuel Macron a dit ce n'est pas un tabou mais pour le moment, les conditions ne sont pas réunies Et il pense aussi que ce n'est pas le bon contexte actuellement parce que depuis les attaques du sept octobre 7 octobre, d'autant plus qu'il a aussi peur de la montée de l'antisémitisme en France et il a peur que si la France reconnaît la Palestine ça va créer des tensions entre la France et Israël et on va perdre cet allié qui est très important dans cette région.
Finalement, Emmanuel Macron et son camp, ils se présentent un peu comme entre guillemets la voix de la raison. Donc ceux qui sont prêts à reconnaître la Palestine, mais estiment que ce n'est pas le bon moment parce qu'il faut être stratégique et qu'il faut qu'on ne pas perdre cet allié contre le terrorisme, et caetera, et caetera. Sauf que comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est possible que ce camp-là ne soit plus au pouvoir bientôt et dans les sondages, on a un autre parti qui est très très haut. Alors peut-être qu'un jour si ce n'est pas maintenant ce sera peut-être dans deux ans ce parti qui est le rassemblement national dont on vous a déjà parlé arrivera au pouvoir et pour le coup au rassemblement national, ils sont complètement contre la reconnaissance de la Palestine. Ils considèrent que la Palestine est un repère de terroristes et il considère qu'Israël est un allié puisque c'est un allié de entre grosses guillemets la même civilisation, donc qui sont dans la dans le même combat on va dire contre le terrorisme, l'islamisme et caetera.
De manière générale en Europe, aujourd'hui plus les parties sont à droite, plus ils sont pro Israël et contre la reconnaissance de la Palestine. Ce qui est assez ironique, on peut dire puisque on rappelle que le Front national, ancien nom du Rassemblement National a été créé en partie par des nazis et qu'ils sont connus pour leur antisémitisme. Mais voilà, la situation est un peu plus complexe, c'est l'idée plutôt d'une guerre de civilisation et comme le gouvernement israélien est d'extrême droite, il se retrouve politiquement sur cette idée de défense de son territoire, du nationalisme, de l'autoritarisme, et caetera.
Et enfin, on a le troisième grand bloc, celui du Front populaire. Le Front populaire, c'est un rassemblement des principaux partis de gauche Et la position du Front populaire, c'est une position qui est plutôt très pro-palestinienne Ils ont fait de nombreux discours pour dénoncer ce qui se passe actuellement à Gaza les bombardements, les horreurs et les dizaines de milliers de morts ils ont brandi plusieurs fois le drapeau palestinien à l'Assemblée nationale ce qui leur a valu quelques soucis, quelques problèmes et ils participent à la plupart des manifestations pro-palestiniennes qui sont organisées Mais le backlash de ça, comme on dit en français backlash, le retour de bâton, c'est que le Front populaire ou en tout cas certains de ses membres sont régulièrement accusés d'anti sémitisme à cause de leur prise de position pro-palestinienne et aussi parce que certains d'entre eux ont utilisé le mot génocide pour dénoncer ce qui se passe actuellement dans la bande de Gaza.
Oui, dans les médias, c'est la critique principale qui est faite au parti la France insoumise, c'est de ne pas avoir été claire, de ne pas avoir qualifié le Hamas comme une organisation terroriste, d'utiliser le mot génocide. On a beaucoup de débats sémantiques en ce moment dans la politique française et ce qui fait que certaines personnes qui sont plutôt de gauche et qui voudraient voter pour le parti socialiste peuvent avoir des réticences à voter pour la coalition, le Front populaire justement parce qu'ils ont peur de voter pour un parti qui mettrait de l'huile sur le feu donc qui participe à l'antisémitisme en France. Parce qu'il faut quand même préciser que effectivement l'antisémitisme en France a tendance à augmenter ces dernières années. Donc il y a voilà, il y a des débats et en tout cas ce qui est sûr, c'est que tous ces partis ensemble, les partis que tu as cités, ils ont fait un programme et dans le programme, c'est écrit clairement qu'ils veulent agir pour un cessez-le-feu à Gaza et pour une paix juste et durable et ils ont mis parmi leurs mesures reconnaître immédiatement l'État de Palestine aux côtés de l'État d'Israël sur la base des résolutions de l'ONU.
Donc voilà, si les partis de gauche tous ensemble gagnent les législatives, a priori, ils devraient reconnaître la Palestine dans les quinze premiers jours après l'élection.
Voilà bon comme on vous l'a dit en introduction, c'est un sujet qui est assez complexe. On a essayé de vous donner une vision synthétique et la plus neutre possible. Ça fait partie des sujets sur lesquels on n'a pas spécialement envie de partager nos opinions personnelles On espère que cet épisode a été informatif que maintenant, vous comprenez mieux la position de la France sur la question du conflit israélo-palestinien et surtout les positions des trois blocs politiques qui vont peut-être accéder au pouvoir lors de ces élections législatives.
Merci de nous avoir écoutés et on espère que ça vous a plu.
Merci à bientôt.
À bientôt.