En fait, c'est un peu plus compliqué que ça. J'ai grandi dans un foyer bilingue, ce qui a marqué mon parcours linguistique et culturel. Chez nous, il y avait mon père français, ma mère philippine et mon petit frère, ma petite soeur et moi. J'accentue le mot petit pour mon frère parce qu'en réalité on n'a pas beaucoup d'écart entre nous, à peine un an et demi. J'ai passé une grande partie de mon enfance entre les Philippines et la France.
Cependant, à la maison, la langue de communication principale était le français. Mon père avait insisté pour que le français soit notre langue maternelle à mon frère, ma soeur et moi. Ma mère s'efforçait de nous parler en français autant que possible, même si ça représentait parfois un défi pour elle. On suivait le programme scolaire français à la maison, surtout lorsqu'on était aux Philippines. Ça signifiait que notre éducation se faisait en français, ce qui nous a permis de maintenir un lien fort avec la langue et la culture française.
Parfois, j'allais aussi à l'école locale aux Philippines où les cours étaient dispensés en philippins ou en anglais. Quand on était en France, j'allais aussi à l'école de ma ville. Cette alternance m'a permis de devenir également à l'aise avec ces langues. En plus du français, je parle couramment le sebuano, le dialecte local et je comprends le tagalogue, la langue nationale des Philippines. Cette richesse linguistique m'a offert une perspective unique et une grande ouverture d'esprit.
Mais je me souviens d'un détail qui me surprend encore aujourd'hui. Il y avait une période dans laquelle on faisait 6 mois 6 mois. En fait, on vivait donc 6 mois en France, puis 6 mois aux Philippines. C'était possible grâce au travail saisonnier de mes parents et au CNED, CNED le centre national d'enseignement à distance je n'avais vraiment aucun problème avec le français comme je l'ai cité un peu plus tôt, le français c'est ma langue maternelle. En revanche, j'avais tout de même un peu de mal à reprendre le seboino.
Il me fallait souvent quelques jours d'adaptation. Je repartais vivre en France et je parlais le seboino couramment. Puis, plus d'exposition au sebuano pendant tout ce temps où j'étais en France. Alors quand je repartais aux Philippines, j'avais énormément de mal à m'exprimer en sebuano les premiers jours ce qui était quand même étrange sachant que j'arrivais à parler couramment cette langue avant de rentrer en France. Puis au fil des ans, cette difficulté a disparu.
Je pense d'ailleurs très bien m'exprimer en ces boinaux, alors que je n'ai pas remis les pieds aux Philippines depuis bientôt cinq ans. Concernant l'anglais, je l'ai appris non seulement à l'école, mais aussi sur place aux Philippines, car beaucoup de choses sont en anglais sur place. Il y avait aussi la télévision américaine, britannique ou australienne. Je m'intéressais d'ailleurs toujours aux expressions, aux différents que j'entendais et je posais beaucoup de questions à mon père. Ce qui m'a beaucoup aidé c'était aussi mon père qui était diplômé de la chambre de commerce de Londres et qui parlait très bien l'anglais.
Il était alors en mesure de répondre à mes questions. Il prenait il prenait toujours le temps d'expliquer mes fautes en anglais et même en français et ça m'a énormément aidé à me discipliner. Je continue encore à m'intéresser à l'anglais tous les jours. Je sais que mon anglais n'est pas parfait et je travaille constamment pour m'améliorer. Et en effet, c'est ce qui m'a motivée à travailler sur cet épisode aujourd'hui, le désir d'amélioration.
La raison pour laquelle je parle encore l'anglais aujourd'hui, puis le sebuano et le tagalogue, c'est parce que j'ai envie d'entretenir mes connaissances. Je sais qu'il existe énormément davantage à apprendre une langue. Ça nous permet une plus grande ouverture sur le monde, sur d'autres cultures, sur d'autres façons de penser et j'ai même remarqué que ma voix change quand je parle une autre langue. Mais c'est aussi très bénéfique pour le cerveau. On l'entretient en apprenant de nouvelles choses, en s'exerçant, en faisant en sorte d'être actif intellectuellement.
Et d'un autre côté, j'ai aussi appris à lâcher prise. Mon anglais ne sera jamais parfait. Je trouverai toujours quelque chose pour critiquer mon accent, ma prononciation, et caetera. C'est donc important parfois de se dire, j'ai accompli beaucoup de choses et c'est très bien. Je vais profiter un peu du fruit de mon travail.
Aujourd'hui, vous savez que j'ai donc ma chaîne YouTube, mon site web et mon podcast. Cette expérience d'avoir grandi dans un environnement multiculturel et multilingue m'inspire chaque jour dans mon travail d'enseignement et de partage de la langue française. Très bien. Maintenant vous pouvez cliquer sur le lien dans la description et lire le texte en français si vous voulez. Sinon vous pouvez aussi continuer pour écouter la version en français et en anglais.
Bonjour à tous. Aujourd'hui, je vais vous parler de mon enfance et de comment j'ai grandi dans un foyer bilingue, trilingue même. En fait, c'est un peu plus compliqué que ça. J'ai grandi dans un foyer bilingue, ce qui a marqué mon parcours linguistique et culturel. Chez nous, il y avait mon père français, ma mère philippine et mon petit frère, ma petite soeur et moi.
J'accentue le mot petit pour mon frère parce qu'en réalité on n'a pas beaucoup d'écart entre nous, à peine un an et demi. J'ai passé une grande partie de mon enfance entre les Philippines et la France. Cependant, à la maison, la langue de communication principale était le français. Mon père avait insisté pour que le français soit notre langue maternelle à mon frère, ma soeur et moi. Ma mère s'efforçait de nous parler en français autant que possible, même si ça représentait parfois un défi pour elle.
On suivait le programme scolaire français à la maison, surtout lorsqu'on était aux Philippines. Ça signifiait que notre éducation se faisait en français, ce qui nous a permis de maintenir un lien fort avec la langue et la culture française. Parfois, j'allais aussi à l'école locale aux Philippines, où les cours étaient dispensés en philippins ou en anglais. Quand on était en France, j'allais aussi à l'école de ma ville. Cette alternance m'a permis de devenir également à l'aise avec ces langues.
En plus du français, je parle couramment le sebuano, le dialecte local et je comprends le tagalogue, la langue nationale des Philippines. Cette richesse linguistique m'a offert une perspective unique et une grande ouverture d'esprit. Mais je me souviens d'un détail qui me surprend encore aujourd'hui. Il y avait une période dans laquelle on faisait 6 mois 6 mois. En fait, on vivait donc 6 mois en France, puis 6 mois aux Philippines.
C'était possible grâce au travail saisonnier de mes parents et au CNED, CNED, le centre national d'enseignement à distance. Je n'avais vraiment aucun problème avec le français, comme je l'ai cité un peu plus tôt, le français, c'est ma langue maternelle. En revanche j'avais tout de même un peu de mal à reprendre le seboino Il me fallait souvent quelques jours d'adaptation. Je repartais vivre en France et je parlais le seboino couramment. Puis, plus d'exposition au sebuano pendant tout ce temps où j'étais en France.
Alors quand je repartais aux Philippines, j'avais énormément de mal à m'exprimer en cébouano les premiers jours ce qui était quand même étrange sachant que j'arrivais à parler couramment cette langue avant de rentrer en france puis au fil des ans cette difficulté a disparu. Je pense d'ailleurs très bien m'exprimer en ces boinaux alors que je n'ai pas remis les pieds aux philippines depuis bientôt cinq ans Concernant l'anglais, je l'ai appris non seulement à l'école, mais aussi sur place aux Philippines, car beaucoup de choses sont en anglais sur place. Il y avait aussi la télévision américaine, britannique ou australienne. Je m'intéressais d'ailleurs toujours aux expressions, aux différents accents que j'entendais et je posais beaucoup de questions à mon père. Ce qui m'a beaucoup aidé, c'était aussi mon père qui était diplômé de la chambre de commerce de londres et qui parlait très bien l'anglais il était alors en mesure de répondre à mes questions Il prenait toujours le temps d'expliquer mes fautes en anglais et même en français et ça m'a énormément aidé à me discipliner.
Je continue encore à m'intéresser à l'anglais tous les jours. Je sais que mon anglais n'est pas parfait et je travaille constamment pour m'améliorer. Et en effet, c'est ce qui m'a motivée à travailler sur cet épisode aujourd'hui, le désir d'amélioration. La raison pour laquelle je parle encore l'anglais aujourd'hui, puis le sebuano et le tagalogue, c'est parce que j'ai envie d'entretenir mes connaissances. Je sais qu'il existe énormément, davantage à apprendre une langue.
Ça nous permet une plus grande ouverture sur le monde, sur d'autres cultures, sur d'autres façons de penser et j'ai même remarqué que ma voix change quand je parle une autre langue. Mais c'est aussi très bénéfique pour le cerveau. On l'entretient en apprenant de nouvelles choses, en s'exerçant, en faisant en sorte d'être actif intellectuellement. Et d'un autre côté, j'ai aussi appris à lâcher prise. Mon anglais ne sera jamais parfait.
Je trouverai toujours quelque chose pour critiquer mon accent, ma prononciation, et caetera. C'est donc important parfois de se dire, j'ai accompli beaucoup de choses et c'est très bien. Je vais profiter un peu du fruit de mon travail. Aujourd'hui, vous savez que j'ai donc ma chaîne YouTube, mon site web et mon podcast. Cette expérience d'avoir grandi dans un environnement multiculturel et multilingue m'inspire chaque jour dans mon travail d'enseignement et de partage de la langue française.