00:00
00:00
Les couples binationaux avec Easy french. Salut à toutes et à tous, salut Ingrid.

Salut Hugo, bonjour.

Alors, vous avez entendu une troisième voix parce qu'aujourd'hui on a la chance d'avoir une invitée dans le podcast, donc je vais la laisser se présenter.

Salut, alors moi c'est Hélène, je suis la cofondatrice d'EasyFrench, une chaîne YouTube principalement, mais aussi un podcast et bien d'autres choses pour apprendre le français. Et donc moi j'ai vingt-neuf ans, j'habite pour le moment à Paris, je vais bientôt déménager aux Pays-Bas et donc le projet Easy French c'est mon travail à temps plein.

Ouais donc merci Hélène d'avoir accepté notre invitation, d'autant plus que comme tu l'as dit tu es dans les cartons vu que tu vas déménager, donc c'est sympa d'avoir trouvé un petit moment pour enregistrer. On t'a invité déjà parce que toi tu as eu la gentillesse de m'inviter dans ton podcast pour parler de la ville je me suis installé il y a quelques mois Marseille, j'ai passé un très bon moment donc on s'est dit que ce serait une bonne idée de te renvoyer l'ascenseur, donc expression renvoyer l'ascenseur, est-ce que quelqu'un veut l'expliquer

Renvoyer l'ascenseur ça veut dire rendre un service en retour après que quelqu'un nous a rendu ce service. Donc voilà, on dit qu'on a renvoyé l'ascenseur. C'est une image assez facile à comprendre, tout simplement quand on est dans un immeuble et qu'on arrive à son étage, si quelqu'un d'autre attend en bas ou en haut, on appuie sur le bouton et on dit je te renvoie l'ascenseur pour que à ton tour, tu puisses l'utiliser et monter ou

descendre. Exactement, tu m'as fait une faveur et moi je te fais une faveur en retour. Et donc ça tombe bien parce qu'il y avait un sujet dont on voulait parler depuis assez longtemps avec Ingrid et puis bon il était sur notre liste et finalement on on continuait de le repousser et Hélène tu m'as suggéré aussi ce sujet donc on s'est dit voilà c'est le moment de le faire. Comme vous l'avez entendu dans le titre, on va parler des couples binationaux, donc les couples chaque personne a une nationalité différente, ce qui est le cas pour nous trois. Alors pour commencer on va faire peut-être un petit tour de table pour présenter un peu son couple.

Hélène est-ce que tu veux commencer donc est-ce que tu peux nous dire la nationalité de ton conjoint et depuis combien de temps vous êtes ensemble

Oui bien sûr donc il est éthiopien et ça fait maintenant un peu plus de quatre ans qu'on est ensemble depuis deux-mille-vingt.

D'accord, ok, Ingrid.

Donc moi, il est péruvien, comme beaucoup le savent déjà parmi nos auditeurs et ça fait sept ans qu'on est ensemble.

J'ai oublié de vous demander parce que ça va être important pour le reste de l'épisode, mais comment il s'appelle

Donc son prénom c'est Amanuel.

Et son prénom c'est Fabio.

D'accord. Amanuel Fabio et moi c'est Veronica qui est polonaise et on est ensemble depuis bientôt dix ans. Ça fera dix ans en décembre donc voilà c'est moi qui ai le plus d'expérience. Ok alors vous vous êtes rencontrés

Nous on s'est rencontrés à Paris En fait on habitait dans la même résidence étudiante à l'époque, dans le dix-huitième arrondissement, on était voisins finalement. Pas vraiment à côté l'un de l'autre, mais dans la même résidence.

Tu peux expliquer ce que c'est une résidence étudiante

Oui, donc c'est un bâtiment de d'appartements, un immeuble avec beaucoup d'appartements, des studios généralement et en fait ces studios sont loués uniquement à des étudiants. Donc en France on a un système qui s'appelle le CROUS et le CROUS c'est un système du gouvernement qui permet d'avoir des logements à des coûts limités, des logements sociaux pour les étudiants qui en ont besoin, des étudiants boursiers, donc des étudiants qui reçoivent une aide de l'État pour étudier en France.

Exactement. C'est vrai qu'à Paris c'est très difficile pour se loger de manière générale, on en a déjà souvent parlé dans le podcast, mais heureusement il existe ces résidences étudiantes, malheureusement il n'y en a pas assez donc c'est assez difficile d'obtenir une place, il n'y a pas de place pour tout le monde mais voilà donc vous c'est que vous vous êtes rencontrés dans une résidence étudiante à Paris pendant vos études ok et toi Ingrid.

Moi, on s'est rencontré au Pérou, c'était quand je voyageais. Le Pérou, c'est le premier pays je suis allée quand j'ai voulu un peu faire du backpack et quitter Paris. Et donc voilà, on s'est rencontrés et on ne s'est jamais quitté, on a commencé à voyager ensemble et depuis sept ans, la majorité du temps, on a on a voyagé, voilà.

Bon et nous sans surprise on s'est rencontré en Pologne à Varsovie 6 mois après mon arrivée et voilà ensuite on a passé neuf ans là-bas et depuis l'automne dernier on a déménagé en France donc on commence un nouveau chapitre ensemble dans mon pays cette fois donc la dynamique a un petit peu changé, mais peut-être qu'on en parlera plus tard. Ok donc actuellement toi Hélène oui donc vous viviez à Paris vous allez déménager aux Pays-Bas à La Haye, ok Et Ingrid, vous vous allez vous réinstaller à Toulouse.

Ouais, c'est ça.

Ok. Et quelle langue vous parlez ensemble

Donc nous, quand on s'est rencontré, on a commencé par parler anglais tout le temps parce qu'à l'époque, Emmanuel parlait à peine français, il avait un niveau débutant et petit à petit, on a continué à parler anglais majoritairement, mais on a installé un peu de français aussi, surtout depuis qu'on est ici à Paris ensemble.

Parce que juste ces dernières années vous étiez juste, je n'ai pas tout, vous êtes resté à part depuis votre résidence étudiante, après vous étiez en France tout le long Non,

en fait on a passé un an en résidence étudiante après qu'on se soit rencontré. Après cette année, il est reparti en Éthiopie pendant deux ans et moi j'allais régulièrement là-bas pour des périodes longues, tout en gardant mon appartement à Paris et depuis novembre deux-mille-vingt-trois, donc presque un an, il est revenu en France et on est tous les deux dans mon appartement à Paris.

Ah d'accord, ok.

D'accord. Et vous Ingrid, c'est quoi la dynamique au niveau des langues

Là, je dirais qu'on parle à quatre-vingt-dix pour cent en espagnol et avec dix pour cent de français. On switch au français parfois sur une petite conversation ou à l'intérieur d'une conversation en espagnol, il y a quelques mots qu'on va dire en français, mais voilà la langue principale ça reste l'espagnol.

Ok. Et toi tu parlais déjà couramment espagnol quand vous vous êtes rencontrés

Non, on a parlé anglais pendant deux semaines. Les deux semaines, on s'est connus, on a voyagé au Pérou, mais on intégrait beaucoup de mots en français, en espagnol parce qu'aucun des deux parlait anglais si bien que ça, surtout pour voilà le vocabulaire des émotions, et caetera. Et quand j'ai décidé de rester au Pérou pour quelques mois pour qu'on puisse mieux se connaître, et caetera, je lui ai demandé d'arrêter complètement de me parler en anglais et comme j'avais appris l'espagnol au collège lycée, j'ai pu reprendre assez facilement et voilà. J'ai mon espagnol s'est amélioré très très vite.

D'accord. Donc moi c'est pareil avec Veronica, on a commencé en anglais et aujourd'hui on parle toujours anglais la plupart du temps. De temps en temps un petit peu de polonais mais bon c'est plus plus pour s'amuser que vraiment pour communiquer et et paradoxalement quand j'étais en Pologne, je prenais des cours de polonais avec une autre prof alors au lieu de voilà de profiter des services gratuits de ma copine, mais justement c'est ce dont on va parler principalement dans cet épisode parce que on peut voir que on on est tous les trois profs de français, langue étrangère, on a tous les trois des conjoints conjointes étrangers et pourtant on a un peu du mal à leur enseigner le français. Donc bon moi ça me rassure personnellement parce que c'est souvent un sujet de dispute, pas plus tard qu'hier on a une petite accrochage et une petite dispute avec Veronica à ce sujet. Donc voilà je vois que je ne suis pas le seul, on va essayer peut-être de faire notre auto analyse, je ne sais pas voir ce qui, essayer de comprendre ce qui bloque, mais ça me fait penser à une expression française, on dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés.

Exactement. Donc

je pense qu'elle existe dans d'autres langues mais les cordonniers ce sont les personnes qui fabriquent ou qui réparent des chaussures et on dit qu'ils sont mal chaussés, qu'ils ont de mauvaises chaussures et voilà nous c'est un peu le cas donc on est prof de langue et prof de français et pourtant on ne l'enseigne pas à nos conjoints et conjointes. Donc on va essayer de comprendre pour ça, pourquoi. Déjà comme ça spontanément est-ce que vous avez des idées qu'est-ce qui bloque vous de votre côté

Alors moi, je pense que c'est parce qu'aussi, alors premièrement comme tu l'as dit, c'est notre travail d'enseigner le français et moi j'essaye autant que je peux de garder mon travail dans le cadre de mon travail et de ne pas travailler quand je ne suis pas au travail. Et donc je n'ai pas l'impression d'être une prof de français à temps plein, en tout cas pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et donc quand je suis chez moi, quand c'est ma vie personnelle, je n'ai pas envie d'être prof de français, j'ai juste envie d'être moi-même et et donc je pense que c'est ça qui fait que je ne fais pas nécessairement l'effort d'enseigner le français quand je suis chez moi avec un manuel.

Donc tu n'as pas envie de faire des heures supplémentaires.

C'est ça, directement. Des

heures supplémentaires non payées en

France. Exactement.

Ça c'est bien les Français vraiment.

Pas de contrat de

travail. Voilà

personne ne travaillait dans ce pays. Ok donc ça c'est intéressant, cet aspect séparation vie privée vie professionnelle, moi j'avoue qu'il y a un peu ça aussi. Et toi Ingrid c'est c'est quelque chose qui te bloque ou c'est autre chose

Alors oui, mais je pense pas que ce soit la raison principale parce que moi je pourrais je pense, mais c'est plutôt que quand on m'a essayé de faire des cours de manière formelle, on l'a fait un petit peu, fonctionnait pas du tout, on ne se concentrait pas. Moi je faisais des blagues, lui, il ne m'écoutait pas, la fois d'après il avait mal noté et puis il disait que c'était ma faute et je lui disais avec mes autres élèves, il n'y a aucun problème, donc ça partait en grand n'importe quoi. Donc finalement on a vite arrêté. Ça n'empêche pas que je lui explique certaines choses dans le dans le quotidien. Ça peut arriver souvent qu'ils reviennent à la maison avec des questions et j'explique comme une professeur, mais par contre le côté on va s'asseoir et on va faire des cours très sérieusement, ça ne fonctionne pas parce qu'on ne peut pas être sérieux ensemble.

Toi tu vas essayer Hélène de donner des cours de manière un peu structurée comme ça un peu un peu plus formelle

Pas du tout, pas du tout. Comme toi Ingrid, bien sûr s'il me pose des questions, j'explique de la même manière que j'explique à mes élèves ou je l'aide aussi par exemple s'il a des devoirs dans le cadre de ses cours de français, je peux corriger des choses comme je corrigerais avec mes élèves, mais je n'ai pas essayé de vraiment installer un cadre comme je le ferais avec un élève, pas du tout.

Tu as raison. Essaye.

Oui, nous aussi on a essayé ça plusieurs fois et c'est, on on a le même problème avec elle, je suis un très mauvais professeur dans le sens normalement je suis très patient avec mes élèves, mais avec Veronika, je n'ai aucune patience. Dans mes explications aussi je fais beaucoup moins d'efforts et souvent je lui dis non mais ça ça sert à rien tu n'as pas besoin de le comprendre, c'est comme ça et pas autrement enfin je fais pas mal de choses que je critique en général quand je vois d'autres profs le faire mais moi voilà je fais ça je deviens paresseux, je perds ma patience et elle aussi j'ai l'impression qu'elle est voilà elle fait pas elle elle a elle fait un peu la mauvaise élève ou voilà elle questionne mon autorité enfin il y a il y a ce truc-là en fait il y a le un espèce de rap parce que normalement c'est vrai que dans l'enseignement il y a un peu ce ce rapport de d'autorité de force entre guillemets de enseignants élèves et puis il y a un autre rapport de force qui est mélangé, c'est celui du couple et c'est assez difficile de de jongler entre les deux je trouve.

Hélène du coup est-ce que tu lui donnes au moins accès aux ressources d'EasyFrench ou non

Oui bien sûr s'il me demande bien sûr, mais il ne les utilise pas énormément. Donc il a sa propre manière d'apprendre qui n'est pas forcément la manière qu'ont mes autres élèves d'apprendre, chacun est différent évidemment. Et lui il a un type d'apprentissage qui est très lié à ses à ses intérêts personnels. Il apprend très bien en lisant des choses qui l'intéressent, en écoutant des podcasts, mais pas mon podcast, mais plutôt des podcasts sur des sujets qui vraiment lui parlent par exemple historique ou des choses comme ça. Donc il apprend plutôt avec vraiment des ressources brutes on va dire.

C'est quelque chose que je trouve très bien moi-même, que j'encourage chez mes élèves, donc j'encourage ça chez lui aussi et je je le je l'incite pas à à consommer mon contenu, donc il l'utilise pas vraiment. Mais il utilise quand même nos vidéos dans la mesure il récemment il a aussi commencé à à travailler un peu avec nous pour faire le montage des vidéos. Donc il utilise nos vidéos dans la mesure il travaille sur le montage, ce qui est aussi une manière de travailler son français, mais sans avoir réellement un cadre, une structure de type cours de français.

Ouais, c'est vrai, c'est vrai. Moi il y avait ce problème-là aussi quand j'ai rencontré Veronica, elle avait déjà commencé à apprendre le français, mais elle était à un niveau je dirais à deux. Donc le podcast était un peu difficile pour elle et puis elle n'avait pas forcément envie de m'écouter encore parler le soir après son travail dans le podcast alors que bon on passe déjà pas mal de temps ensemble donc il y a peut-être ce côté-là aussi. Mais c'est vrai qu'il y a cette question de de méthode et moi je suis peut-être un peu moins flexible que je l'étais quand j'ai commencé ma carrière de prof j'avais moins de certitudes et j'essayais vraiment de de m'adapter aux demandes de l'élève. Maintenant j'ai un une idée un peu plus précise de ce qui fonctionne à mon avis et voilà quand Veronika aimerait faire autre chose ou parce que elle par exemple elle voudrait beaucoup pratiquer la conversation et moi je lui dis mais avant de pratiquer la conversation, tu dois passer beaucoup plus de temps à lire et écouter justement, à construire ton vocabulaire parce que si on fait une conversation et que toutes les cinq secondes, tu t'arrêtes parce que tu as besoin d'un mot que tu ne connais pas, ça ne sert à rien, ce n'est pas du tout productif en fait.

Au bout d'un moment, il faut pratiquer la conversation, mais il faut déjà avoir construit une base suffisamment solide de vocabulaire pour que pour que ça ait un intérêt. Mais mais bon encore une fois ça dépend des personnes et il faut trouver un équilibre entre ce qui fonctionne et la méthode qui plaît à l'élève et qui va le le motiver. Donc toi Ingrid je crois qu'avec Fabio justement lui il aime bien il aime bien discuter non Lui il

Lui, il apprend beaucoup en discutant. Après, je pense qu'il y a aussi un avantage, c'est que le vocabulaire espagnol et le vocabulaire français est assez proche, sont assez proches et donc parfois il invente et ça fonctionne et c'est exactement ce que je faisais en espagnol. Parfois, il y a des mots qui ne sont pas très utilisés au quotidien en français, mais on sait quand même ce que ça veut dire. C'est la même chose dans dans l'autre sens. Donc voilà et il n'est quand même pas du tout timide, donc ce qui fait qu'il peut avoir des conversations en parlant un peu mal, c'est ce qui lui a permis de travailler en France alors qu'il avait un niveau de français vraiment très bas et pourtant il a quand même travaillé avec des clients.

Il s'est mis à discuter avec mes parents très tôt en n'ayant jamais fait de cours de français et donc ça ça fonctionne beaucoup plus pour lui que de prendre des cours, qu'il en a pris un petit peu voilà les cours de grammaire, et caetera, mais ça c'est assez difficile pour lui Alors que se mettre à parler comme ça, ça ça ça fonctionne.

Et toi Hélène, tu as l'impression que, est-ce que ton ton copain a un bon niveau maintenant, il est capable de communiquer en français

Maintenant oui. Maintenant je pense qu'il a un niveau intermédiaire, il a une compréhension plutôt solide parce que ça il l'a beaucoup travaillé justement. On a toujours regardé des films, des séries en français, il s'est mis assez rapidement à lire parce qu'il lit beaucoup de base et c'est comme ça qu'il a appris l'anglais aussi en lisant beaucoup, donc maintenant il a une solide compréhension. Pour communiquer ça s'est débloqué récemment, que pendant longtemps c'était difficile de se mettre à parler français. Je pense qu'il est tout le contraire de Fabio, plutôt réservé et aussi un peu perfectionniste, donc dès qu'ils s'expriment en français, ils voudraient que tout soit bien dit, correct et donc ça c'est quelque chose qui bloque énormément au début et ça s'est débloqué récemment notamment grâce à un cours de français en groupe, les cours de la mairie de Paris.

Ça ça a beaucoup aidé à à un peu désacraliser l'expression en français et à passer cette étape d'être gêné, réservée, d'avoir peur de faire des erreurs en étant avec d'autres personnes qui apprennent, ça a vraiment débloqué ça et maintenant il a il a vraiment la capacité de s'exprimer, d'avoir des conversations sur des choses, on va dire de la vie quotidienne, quand c'est avec une seule personne. Je pense que ça reste compliqué quand il y a plusieurs personnes dans la conversation. Mais ouais, il a un bon niveau intermédiaire.

D'accord. Et tu penses qu'à un moment vous allez changer, vous allez

français ensemble Je pense oui. Déjà on le fait un peu plus. J'essaye de le faire pour les choses de la vie quotidienne qui ne demandent pas de nuancer ses propos, par exemple, qu'est-ce qu'on mange Attention, parce que la qu'est-ce qu'on mange

Attention parce que la nourriture, il peut aussi y avoir pas mal de nuances, c'est un sujet sensible.

C'est vrai, mais ouais les choses qui ne demandent pas vraiment d'être, on va dire précis et ou d'exprimer des émotions, ça on peut le faire en français et je pense que quand on sera aux Pays-Bas, peut-être le fait d'être aux Pays-Bas ça va aussi nous pousser à le faire plus parce qu'il y aura moins d'occasions en dehors de la maison. Donc je pense que je vais essayer de continuer ça et petit à petit de le faire de plus en plus ouais.

Ok. Et tu comptes apprendre le néerlandais

Je pense que je serai obligée.

Apparemment ils parlent quand même tous très bien anglais là-bas donc

Oui. Je vais essayer d'avoir un niveau qui me permet de communiquer pour les choses de base. Je parle déjà allemand, donc j'ai une compréhension passive du néerlandais qui va me permettre de d'apprendre assez rapidement je pense les choses de base.

D'accord d'accord. Oui c'est vrai qu'une fois que vous allez déménager, il y aura moins de, peut-être que ton copain sera moins motivé aussi pour le français, donc ouais c'est quelque chose que tu vas devoir encourager à la maison.

Ouais et lui il est quand même motivé à apprendre. Donc on va on va continuer et peut-être même qu'il se trouvera des cours de français là-bas parce que lui il ne veut pas forcément apprendre le néerlandais, il préfère se concentrer sur le français.

Par rapport à la langue, il y a aussi cette question, j'en reviens toujours au rapport de force, ce n'est pas forcément comme ça que je vois le couple, mais pour ne pour nous l'anglais c'est un peu un terrain neutre entre guillemets on a tous les deux à peu près le même niveau et et voilà typiquement quand on se dispute, il y en a pas un qui peut prendre l'ascendant sur l'autre parce qu'il a il a plus de vocabulaire et caetera et et moi c'est aussi pour ça que j'avais du mal avec le polonais par exemple ou voilà pour s'amuser ça ne me posait pas de de problèmes ou avec d'autres personnes, je n'avais pas de problèmes pour parler polonais, mais je ne sais pas avec ma copine je me sentais toujours un peu comme un petit garçon par rapport à mon niveau de polonais et du coup voilà je sais pas ça me ça me bloquait et parce que toi Ingrid vu que c'est toi qui parles la langue maternelle de Fabio, est-ce que tu as cette impression parfois que justement il justement il prend l'ascendant sur toi parce que c'est sa langue maternelle, non.

Alors voilà, j'aimerais bien voir ça, non mais j'ai

appris très rapidement justement

le vocabulaire des émotions, et caetera. Au début, c'était un peu compliqué, mais je me rends compte que par exemple, il y a beaucoup d'émotions que j'ai appris en discutant avec sa soeur. Genre quand on se disputait, je parlais avec sa soeur et c'était elle qui prenait le temps avec ses mots à elle de décortiquer un peu comment moi je me sentais. Et me souviens encore de certains mots, ah ça je me souviens que c'était Camila qui le disait et j'ai pu après le répéter en disant, je me sens comme ça, et caetera. Et assez rapidement, je pense que j'ai atteint un niveau j'arrive à exprimer ce que je ressens.

Et parfois, je pense en espagnol. Il y a certaines émotions que je vais penser plus en espagnol maintenant qu'en français. Je ne pense pas que je parle cent pour cent couramment, mais les choses qui me manquent, c'est plus de l'ordre, je ne sais pas, je ne connais pas tous les animaux ou tous les légumes ou peut-être que je ne pourrais pas écrire un article universitaire, mais par contre le milieu, les choses de la vie vraiment importantes émotionnelles, quotidiennes, les choses qu'on vit, j'ai réussi à atteindre un niveau il n'y a pas de problème je pense. Mais encore une fois, c'est plus facile entre l'espagnol et le français. Il y a quand même, c'est quand même des langues qui sont très très proches.

C'est vrai ok. Donc pour se disputer il n'y a pas de problème.

Aucun problème, c'est primordial.

Et toi Hélène tu as l'impression que l'anglais c'est aussi ce terrain neutre entre vous

Oui complètement et c'est vrai que ça ramène une égalité qu'on n'aurait pas si on parlait français et et c'est vrai que c'est important je pense de pouvoir être à égalité quand on discute, quand on argumente et donc c'est vrai que l'anglais c'est ça permet ça. C'est comme toi et Veronica, on a on a le même niveau plus ou moins et donc on est vraiment tous les deux suffisamment à l'aise et personne ne peut vraiment prendre le dessus en termes de vocabulaire, d'arguments. Donc ouais ouais ouais c'est c'est vrai que c'est pour ça aussi qu'on privilégie l'anglais.

Je trouve que ça simplifie pas mal de choses aussi quand je compare parfois avec mes relations passées, mes ex qui étaient françaises, j'ai l'impression que voilà avec l'anglais on on simplifie peut-être certaines choses, on essaye d'aller droit au but alors que c'est vrai dans le français surtout quand on discute il y a toujours un peu ce comment dire on essaie de de trouver le petit mot, de voilà d'insérer certaines nuances et caetera qui créent parfois des problèmes il ne devrait pas y en avoir, on se on se complique la vie de manière un peu artificielle et j'ai l'impression qu'avec l'anglais moi en tout cas j'ai moins j'ai moins ce problème, on reste dans les choses peut-être un peu plus factuelles, je sais pas tu parlais du vocabulaire des des émotions Ingrid et peut-être justement d'avoir moins de mots en anglais pour décrire les émotions même si je me je me il y a aucun moment je me sens limité, mais j'ai l'impression que inconsciemment je je simplifie peut-être un peu et du coup la conversation est est plus fluide.

Je pardon, je pense quand même que c'est bien parce que vous dans vos deux cas, vous parlez assez bien anglais et c'est à la fois une chance et en même temps, c'est un frein pour apprendre les autres langues, alors que dans notre cas, notre anglais n'était pas assez bon pour pouvoir justement exprimer les émotions, même basiques, on passait notre temps à, exprimer les émotions même basiques, on passait notre temps à chercher nos mots et donc c'est ce qui a permis pour moi, je pense que ça a été une chance, c'est ça qui m'a permis de d'atteindre un si bon niveau d'espagnol. Donc voilà. C'est cool pour vous et en même temps c'est un frein, je ne sais pas, il y a des avantages et des inconvénients.

C'est à double tranchant. Toi Hélène tu as cette impression aussi que je ne sais pas comparer à à tes aux relations que tu as eues peut-être avec des Français, c'est la communication est différente ou tu penses que c'est plus une question de personnalité que vraiment de de langue qu'on utilise

En fait, je n'ai pas eu de relation avec des Français signifiantes on va dire. L'autre relation que j'ai eue, c'était aussi avec une personne étrangère et dans ce cas-là, c'était moi qui parlais la langue, donc c'était l'allemand et donc je n'ai pas eu cette cette expérience de parler français vraiment dans l'intimité avec quelqu'un Et ouais, je pense que l'anglais ça permet, enfin en tout cas une langue qui n'est pas ma langue maternelle, ça permet peut-être d'être moins anagnétique et d'être plus on va dire synthétique et aussi de voir les choses plus clairement comme tu disais, parce qu'on on ne se perd pas dans des descriptions, des nuances, on essaye de voilà cibler les choses essentielles sans le faire consciemment, mais c'est juste que ayant moins de vocabulaire, bien que comme tu disais je je n'ai pas de problème à m'exprimer, mais c'est vrai que clairement je connais plus de mots français que de mots anglais et j'utilise une plus grande variété de mots en français et donc c'est vrai que parfois étant quelqu'un en plus de très dans l'analyse, à me prendre la tête comme on dit en français, donc à beaucoup réfléchir, décortiquer, analyser des morceaux de phrases, ça m'évite de faire ça quand je parle une langue étrangère et quelque part ça me libère ouais.

Peut-être que pour terminer on pourrait essayer de donner quelques conseils même si voilà on a été transparent avec vous, on vous a montré que même pour nous en étant c'est pas facile et moi je j'ai déjà rencontré des couples binationaux il n'y avait pas de profs et finalement c'était presque plus facile pour eux d'apprendre la langue de l'autre. Par exemple je me souviens on était en vacances à Florence et on était assis sur une place et il y avait un homme à côté qui qui jouait avec sa fille et je me rends compte qu'il est français parce qu'il lui parlait français. Et donc voilà, on commence à discuter un petit peu et il nous demande d'où on vient et je lui dis qu'on habite à Varsovie, Veronika était à côté de moi, donc je lui dis voilà Veronika est polonaise et il commence à parler couramment polonais avec elle et et je me suis senti un peu mal parce que voilà c'est assez vraiment avec un accent parfait et tout et et je lui demande s'il a des origines polonaises et caetera, il me dit que non mais sa femme est polonaise, ils habitent en Allemagne tous les deux et ils ont instauré un système assez rapidement ils parlaient un jour français, un jour polonais à la maison et voilà comme ça ça avait super bien mal.

Je sais plus c'était un jour un jour ou une semaine ou une semaine et voilà ils avaient une alternance, ils avaient réussi à vraiment s'y tenir donc à vraiment respecter cet engagement et l'un comme l'autre ils parlaient couramment polonais et français. Donc instaurer des règles comme ça parce que quand on n'a pas de règles et qu'on moi justement je m'en suis rendu compte là, quand on ne formalise pas les choses et qu'on le fait seulement à l'envie ou à la motivation, il y a de fortes chances qu'en fait rien ne se passe parce qu'on est toujours fatigué, on a toujours trop de travail alors que quand on signe un contrat entre guillemets

ensemble, c'est plus facile de se dire et peut-être de prendre l'habitude que voilà cette semaine c'est le français

et on ne parle pas une autre langue. On va avoir de la le français et on ne parle pas une autre langue.

On va avoir de la discipline quand même.

Ah ils vivent en Allemagne tous les deux donc bon ça veut dire déjà qu'ils ils sont pas réfractaires à à la discipline je pense mais vous est-ce que est-ce que vous auriez des conseils peut-être à donner

Je pense que le plus facile c'est d'avoir des sollicitations dans la langue étrangère, donc pour Manuel Le français qui ne viennent pas nécessairement de moi, mais plutôt de l'environnement. Donc maintenant qu'on est à Paris évidemment c'est tout le temps, des des gens dans la rue, les magasins, ma famille aussi, mes amis, donc ça ça aide énormément. Et moi ça ne me donne pas la responsabilité d'être la ressource numéro un et aussi les les films, les séries, vraiment on on privilégie le français pour tout ça. Et ça ça fait que la personne baigne dans le français, mais ce n'est pas forcément à moi d'amener tout le temps le français. Donc ça ouais, je pense que c'est vraiment vraiment une très bonne chose.

Toutes toutes les ressources audiovisuelles et regarder ensemble aussi c'est bien parce que ça incite à discuter en français, parce que comme le contenu est en français, si on veut discuter de ce contenu, on a plus tous plus tendance à le faire en français qu'en anglais et donc ouais, ça ça aide énormément je pense.

D'accord, donc plutôt en fait encourager cette immersion et avoir plus un rôle de recommandation, de lui conseiller voilà des des sites, des films, des des livres à lire au lieu d'organiser des cours comme tu le ferais avec tes élèves.

C'est ça et c'est vrai que ça aide que je sois prof de français aussi parce que je cherche tout le temps des ressources pour mes élèves, donc c'est vrai que j'ai déjà une liste de livres prêtes que je peux lui conseiller, une liste de séries de films à regarder en français qu'on regarde ensemble, donc ouais. Donc dans ce sens-là, oui j'utilise quand même mes connaissances de prof de français, parce que de moi-même je consomme peu de contenu français. Je j'adore regarder des trucs en langue étrangère, lire en langue étrangère. Donc cette connaissance du contenu qualitatif francophone, je l'ai vraiment grâce à mes élèves qui eux-mêmes me partagent ce qu'ils aiment et grâce aux recherches que je fais pour eux.

Et justement est-ce que tu as une ressource en particulier que tu as recommandé à Emmanuelle et et qu'il a adoré

Alors on vient de finir la saison trois de Nouvelle école.

Tu peux expliquer ce que c'est

C'est une émission de concours musical on va dire, un peu comme X Factor ou The Voice, mais c'est sur le rap et l'idée c'est de découvrir de nouveaux talents du rap francophone. Et donc il y a des stars du rap français qui vont à la recherche de jeunes débutants ou amateurs en rap et qui les font se confronter entre eux pour gagner un un un prix à la fin et donc tout est en français, le rap est en français, les discussions qu'ils ont ensemble c'est du français et bien sûr c'est un certain niveau parce que le rap c'est même pour les francophones parfois difficile à comprendre, mais c'est c'est vraiment intéressant et donc ça pousse, ça stimule en fait à à rester concentré et on apprend quand même beaucoup de vocabulaire du quotidien dans les discussions qu'ils ont entre eux. Donc ça c'est et puis c'est culturel, c'est hyper culturel vraiment.

Et c'est sur Netflix.

C'est sur Netflix en France ouais, C'est ça. Ça s'appelle flow France, je crois en anglais, le titre anglais. Resam and flow, Resam and flow.

Et concrètement quand vous regardez un épisode, comment ça se passe Est-ce que tu fais pause pour lui expliquer des trucs Est-ce que tu attends qu'il te pose des questions ou.

Ouais parfois quand il y a un truc que qu'il n'a pas compris, il me demande d'expliquer et donc j'explique. Parfois aussi quand je vois quelque chose de vraiment intéressant, une expression, je fais pause ou quelque chose de drôle, je me dis il faut qu'il le comprenne parce que c'est vraiment drôle. Donc je je fais pause et je lui explique ou je lui dis fais attention à ce qu'il va dire et je remets, donc ouais.

Ok et vous regardez avec ou sans sous-titres

Avec les sous-titres, ouais.

Sous-titres français. Ok, ok, ok. Et oui par rapport aussi à à nos connaissances de profs, c'est vrai que notre avantage aussi c'est qu'on est capable d'évaluer le niveau en fait de de la ressource, est-ce que ça va être trop compliqué, ça va décourager la personne ou est-ce qu'au au contraire, c'est peut-être un peu difficile, mais c'est quelque chose qu'il ou elle va être comprendre, va être capable de comprendre avec un petit peu de de persévérance. Alors que c'est vrai que moi parfois ma famille je sais qu'il voulait offrir des livres à Veronica ou des choses comme ça mais que quand je voyais le livre ils se rendent pas compte en fait qu'elle sera pas capable de comprendre ça avant au moins plusieurs années parce que c'est c'est vraiment trop compliqué C'est vrai que quand on n'est pas prof, qu'on n'a pas cette expérience d'enseigner les langues, c'est un peu difficile de se rendre compte par soi-même du du niveau de difficulté de quelque chose.

Ouais ils veulent lui offrir leur livre préféré en fait.

C'est bien, il fait Frouste. À la recherche du temps perdu de Frouste et puis débrouille-toi.

Ils lui font confiance, ils se disent waouh elle parle bien français, elle va pouvoir comprendre ça, c'est pour ça.

Ouais ça y est. Un bon compliment. Exactement. Et toi Ingrid un conseil, une ressource quelque chose qui a bien fonctionné avec Fabio

Je dirais que je suis complètement d'accord avec ce qu'Hélène a dit par rapport à l'immersion et aux autres sources et je dirais pour compléter, d'avoir quelques personnes de confiance avec qui discuter qui ne sont pas son ou sa partenaire. Par exemple, pour nous, des deux côtés, ça a été nos mamans et nos soeurs. Il a beaucoup discuté avec ma maman qui peut parler beaucoup sans se préoccuper d'être complètement comprise et qui a beaucoup de patience et pareil avec mes soeurs et moi aussi avec sa mère et ses soeurs. Donc voilà, que ce soit la famille ou peut-être des amis qui sont particulièrement gentils et patients. Voilà, ça peut fonctionner mieux qu'avec la personne avec qui on est en couple qui peut parfois perdre patience, veut être comprise vraiment concrètement.

Voilà des petites conversations quand on a des réunions de famille par exemple s'isoler avec un membre de la famille sans sans être entendu par son partenaire, ça peut bien fonctionner.

Bon il faut avoir les bonnes personnes et peut-être les les sélectionner, bien bien les sélectionner, mais non c'est vrai c'est un bon conseil. Moi je vais partager une ressource que j'ai découverte il n'y a pas longtemps et donc j'ai j'ai eu beaucoup de mal à trouver quelque chose qui soit au bon niveau et qui soit suffisamment intéressant pour Veronika et finalement on m'a recommandé une bande dessinée qui s'appelle les carnets d'Esther et c'est vraiment génial, je vois que Hélène met le pouce en l'air donc je pense qu'elle connaît aussi. Donc en fait c'est une série de bandes dessinées, il y en a sept ou huit et qui racontent la vie d'une petite fille, ça commence quand elle a dix ans il me semble et chaque bande dessinée c'est une année de sa vie donc c'est des histoires quotidiennes. Donc c'est un peu comme le petit Nicolas qui est souvent recommandé aussi pour les apprenants mais bon je trouve que le petit Nicolas c'est un peu daté même au niveau de l'humour et caetera, c'est, moi je trouve pas ça forcément très drôle et il y a beaucoup de choses qui correspondent plus du tout à à notre réalité contemporaine Alors que les carnets d'Esther, ils ont été faits récemment ces dernières années, donc sont vraiment très très actuels.

La façon dont les personnages parlent, c'est exactement comme nous on parle. Donc il y a beaucoup de langues, c'est la langue orale donc la négation c'est un exemple mais il y a jamais le ne par exemple donc ça ça a permis à ma copine de comprendre assez vite que on ne dit pas je ne sais pas mais je sais pas et c'est écrit comme ça aussi dans la BD par exemple il y a plein d'expressions d'argot comme wesh et voilà c'est vraiment et c'est très drôle donc ça lui a beaucoup plu et ça c'est une routine qu'on a réussi une habitude qu'on a réussi à mettre en place ensemble tous les soirs on lit une ou deux pages que chaque page c'est c'est une petite histoire donc on lit une ou deux pages et puis je lui explique les expressions et et moi je trouve ça très drôle aussi comme bande dessinée donc c'est c'est un plaisir et voilà donc les carnets d'Esther, on mettra toutes ces recommandations dans la description sur la page de l'épisode. Hélène est-ce que tu as quelque chose à ajouter pour terminer

Déjà merci, c'était super, c'était vraiment sympa de parler avec vous, de faire ta connaissance Ingrid et ouais c'était cool.

Bon plaisir partagé, allez voir Easy french donc je pense qu'il y en a beaucoup d'entre vous qui connaissent déjà la chaîne YouTube, c'est ces vidéos que vous faites dans la rue des micro-trottoirs vous demandez à des Français de d'expliquer certaines expressions ou voilà leur avis sur telle ou telle chose, c'est souvent très drôle et c'est bien expliqué voilà il y a toutes les explications et vous avez aussi un podcast depuis ça fait pas très longtemps deux ans quelque chose qui est

Ouais c'est ça c'est ça à peu près ouais. Toutes les semaines un nouvel épisode et des ressources aussi pour les gens qui qui sont membres et qui veulent avoir des ressources vraiment pédagogiques, des transcriptions, une petite aide au vocabulaire avec les mots importants qui sont traduits au fur et à mesure. Donc ouais on a on a un podcast un peu similaire au vôtre finalement.

Ouais j'ai vu au niveau des sujets, c'est vrai qu'on on parle, bon il y en a plusieurs maintenant des podcasts intermédiaires et on on on parle souvent un peu des mêmes sujets mais c'est vrai que c'est ce qui intéresse les auditeurs, mais on a un point de vue souvent assez différent aussi donc voilà ça vous permet d'avoir plus de de diversité peut-être dans sur ces sujets donc voilà. Allez écouter le le podcast d'Easy French. Et puis nous on vous retrouve dans deux semaines pour un nouvel épisode avec Ingrid et voilà on vous dit à bientôt.

À bientôt. Salut.

Podcast: InnerFrench
Episode: E152 Les couples binationaux avec Easy French