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Salut, c'est Johan, ton prof de français depuis deux-mille-onze. Je t'emmène avec moi dans une de mes promenades du dimanche. On y discute de sujets très variés. On y va

Salut mes très chers amis. Je suis très heureux de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode de marché avec Johan. On reprend l'épisode ou les épisodes de développement personnel. On avait un épisode un peu particulier la semaine dernière, j'espère qu'il t'a plu, mais aujourd'hui, on va vraiment se focaliser sur le développement personnel comme on le fait pratiquement toutes les semaines. Et aujourd'hui, je vais te parler en fait de la force, du fait de se forcer, de se pousser.

J'ai eu l'idée d'enregistrer ce podcast sur ce sujet en regardant ma bibliothèque et en voyant un livre de David Goghings que je vais te présenter qui s'appelle en anglais je l'ai lu en anglais Kent heart me, donc ne peut pas me blesser en fait. Je ne sais pas comment ils l'ont traduit en français et d'ailleurs, je me permets une digression, c'est amusant parce qu'à chaque fois que j'enregistre une vidéo face à ma bibliothèque ou quand j'ai la bibliothèque derrière moi, les gens me disent, mais pourquoi tu lis en anglais Moi je t'invite à lire en français, lire dans une langue étrangère, ça permet de de de de s'améliorer énormément et moi j'ai commencé à lire en anglais au départ parce que les livres de développement personnel que je voulais lire n'étaient pas traduits en français. Il y a, tu vois, moi je lis des livres de développement personnel depuis quatorze ans peut-être, entre treize et quinze ans, on va dire. Et au départ, ils n'étaient pas traduits en français, donc il fallait que je lise en anglais. Aujourd'hui, beaucoup de livres sont traduits, mais enfin voilà, j'ai accès, le le fait de lire en anglais et d'écouter des podcasts en anglais me permet d'améliorer ma langue.

Donc voilà pourquoi je lis en anglais. Dans ce livre, en fait, David Gogings, il nous explique, je te donne tout de suite la thèse du livre, il nous explique que si on fait des efforts, si on se force, si on se pousse, tout est possible, tout est dans la tête. Si tu échoues, c'est de ta faute, c'est parce que tu ne voulais pas réussir. On n'exploite selon lui que quarante pour cent de nos capacités. Et donc, tout au long de ce livre, il nous explique comment il a fait des choses qui sont complètement folles et comment il l'a fait grâce au mental, grâce à la persévérance, grâce aux sacrifices, vraiment.

Il nous explique tout ça de fond en comble. C'est quelqu'un qui a fait des choses, encore une fois, qui sont d'un point de vue physique extraordinaires, voire folles en fait. Il a été Navy Seal, donc c'est une unité d'élite de l'armée américaine. Il a couru des ultramarathons. Donc un ultramarathon, c'est quand on court une distance plus longue qu'un marathon.

Un marathon, c'est quarante-deux kilomètres. Donc un ultra marathon, bien, c'est plus que quarante-deux kilomètres et il en a fait un qui faisait cinq-cents kilomètres sur trois jours. Il a couru tout le long, Oui, il marche un peu pendant ce temps-là de temps en temps, mais il n'a pas parcouru quand même cinq-cents kilomètres. Des ultra-triathlons, donc un triathlon, c'est, je crois d'abord on nage, ensuite on fait du vélo et ensuite on court. Lui, il a fait des ultra-triathlons, donc avec des distances un peu folles.

Il a fait un challenge de traction, tu sais quand tu, il y a une barre et tu, et avec tes deux mains, tu tires et à la force de tes bras et de ton dos, bien tu lèves le poids de ton corps. Et il a fait un challenge, il a fait quatre-mille-trente tractions en dix-sept heures, il a fini, il a arrêter parce qu'une de ses mains était complètement éclatée. Donc voilà, c'est en fait, il est extrême, il est très très très extrême et il explique tout au long du livre comment il a réussi à faire ces choses et que en gros, il suffit d'en vouloir plus et tout se passe dans la tête. C'est cette fameuse histoire de de de du mental, le mindset comme disent les Anglo-saxons et il y a une par exemple je te dis une une citation du livre, il dit la fatigue fait de nous des traîtres, La fatigue fait de nous des traîtres. Donc en gros, quand tu es fatigué, tu deviens traître, c'est-à-dire que tu n'agis pas, tu n'agis plus comme tu devrais agir.

Moi personnellement, je me dis que je comprends ce qu'il veut dire, qu'on peut se pousser un petit peu, qu'on peut en faire plus, mais la fatigue, c'est surtout un signal du corps qui nous dit attention, ton énergie n'est pas illimitée. Donc, il faut comme d'habitude trouver l'équilibre, mais je trouve que le fait qu'il soit toujours à dire quand on veut, on peut, ça peut donner un sentiment de culpabilité. C'est-à-dire que ceux qui vont échouer parce que parfois on échoue, parfois c'est comme ça, on échoue. Bien, ils vont se sentir très très mal, ils vont se sentir coupables parce qu'ils auront fait les efforts, mais diront, c'est de ma faute, je n'en ai pas fait assez. Donc, c'est cette, je trouve cet état d'esprit pousse à la culpabilité, pousse à rendre les choses un peu trop binaires, c'est-à-dire soit tu réussis, c'est parce que tu as fait ce qu'il fallait, soit tu échoues parce que tu n'en as pas fait assez.

Et surtout, en fait, ce que moi je pense, c'est que parfois, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Quand on dit le jeu n'en vaut pas la chandelle, ça veut dire que les efforts ou les sacrifices qu'on doit faire pour atteindre un résultat sont trop grands par rapport au résultat. Le résultat ne vaut pas tous les efforts consentis. En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est que la discipline, c'est un réservoir. Donc quand on n'a pas envie de faire quelque chose et qu'on se pousse, c'est un réservoir.

Donc je vais faire une petite chose que je n'ai pas envie de faire, ça va prendre dans mon réservoir de motivation. Et plus je vais faire des choses que je n'ai pas envie de faire, et bien plus je vais vider mon réservoir. Donc je me souviens d'une époque pendant laquelle justement j'ai lu ce livre de Goggins et je me suis dit tiens, je vais essayer d'avoir plus de motivation, de volonté, je vais apprendre une douche froide tous les jours. Et donc oui, bien sûr, j'ai réussi à le faire, c'était possible. Ça m'a permis de Je ne sais pas trop en fait, mais en tout cas, j'étais capable de le faire pendant plus de 6 mois.

C'était l'hiver, je vivais en France à l'époque, dans le nord-est de la France. C'était l'hiver, l'eau était gelée, je n'arrivais pas à respirer, mais je le faisais pendant plus de 6 mois. Il y avait aussi un impact soi-disant sur le corps. J'avais suivi la méthode Vim Hof qu'on appelle aussi l'homme de glace et qui préconise des exercices de respiration yoga et froid, traitement par le froid. Mais ce que je me suis aperçu, c'est que quand je prenais de la motivation dans mon réservoir pour les douches froides, bien j'en avais moins pour travailler sur Français Authentique.

J'en avais moins pour rester calme quand mes enfants me testaient. Parfois, on a besoin de patience et on n'a plus de patience si on a pris une douche froide et qu'on n'a fait que des efforts tout le long de la journée. Donc évidemment, je ne suis pas en train de dire qu'il faut rester passif, pas faire d'effort. C'est important de faire des efforts, c'est clair. Le fait de de de sortir de sa zone de confort, ça nous permet d'étendre ce réservoir de motivation, donc c'est important.

Par contre, par contre, on prend, on on on si on en fait trop et si on sort de l'équilibre, il y a un certain nombre de dangers. Donc bien sûr, si on ne fait que ce qu'on a envie, on ne progresse pas, ça c'est clair. Il faut sortir de sa zone de confort, mais à mon sens, tout est question d'équilibre, tout est question d'équilibre. Moi j'essaie souvent de sortir de ma zone de confort d'une manière un peu astucieuse. Donc j'essaie par exemple de rendre les choix faciles pour éviter de devoir piocher un peu trop dans mon réservoir de motivation.

Donc par exemple, j'aime bien quand il n'y a pas de sucrerie à la maison, parce que je sais que s'il n'y en a pas, bien je n'ai pas besoin de compter sur ma motivation pour ne pas en prendre, tu vois C'est un premier exemple. Ou alors elles sont cachées, si jamais on se dit bon, il faut qu'il y ait quelques sucreries pour les enfants, de temps en temps, même si on essaie de ne pas trop leur en donner, ok j'accepte, mais je les cache et je je fais que c'est plus facile pour moi d'attraper un fruit qu'une sucrerie, qu'un bonbon, voilà. Donc j'essaie de rendre les choix faciles. J'essaie de limiter les distractions. Je mets mon téléphone en mode avion, je le mets loin de moi quand je travaille pour éviter d'avoir envie de le prendre et ne ne pas en fait lutter avec la motivation et me dire, il est à côté, mais je ne vais pas le prendre.

J'essaie de faciliter les démarrages plutôt que de me forcer quand je n'ai pas envie d'écrire un email ou d'enregistrer une vidéo, bien, je fais en sorte que la veille, quand je sais que je vais devoir écrire un script ou ou un email et que je je n'aurais peut-être pas envie, bien, je prépare tout. J'ai déjà mon ordi qui est prêt, fenêtre ouverte, je n'ai plus qu'à taper, je n'ai plus qu'à commencer et ça, ça marche super bien. La caméra, quand je sais que je vais tourner, elle est déjà prête pour limiter ma la prise de motivation parce que je sais que la motivation, bien c'est un réservoir. J'essaie aussi de me focaliser sur peu de choses, je fais des choix, je sais que mes grandes priorités ce sont Français Authentique, mon développement personnel, ma famille. J'ai mis un ordre aléatoire, les trois sont super importants pour moi.

Mais du coup, je fais des choix, c'est-à-dire je ne fais pas de social, pas de réseau, je ne fais pas, je ne fais pas partie de réseau de créateurs, et caetera, même si on m'invite souvent à le faire et ce n'est pas que je n'ai pas envie, ce n'est pas que je me sens supérieur, c'est juste que je dois faire des choix parce que sinon je sais que je vais devoir tout le temps piocher sur ma dans ma motivation et qu'il y aura plein de distractions. Donc comme d'habitude, tout est question d'équilibre en fait. On peut se dire qu'il faut faire des efforts. Évidemment, je suis premier à dire qu'il faut faire des efforts, qu'il faut beaucoup travailler, qu'il faut être moral, je parle beaucoup de moralité aussi dans ce podcast et vivre une vie morale, c'est difficile, il faut faire des efforts pour ça. Je suis pour la gratification différée, j'en ai aussi beaucoup parlé.

Donc tout ça, oui. Par contre, se forcer, se pousser, baser tout ce qu'on fait sur la force, s'en vouloir quand on échoue, se mettre une pression énorme, je dis non. L'équilibre est parfois difficile à trouver, mais c'est la clé. Donc, je n'ai pas de solution miracle et toute faite. J'essaye à ma mesure, bien de ne tomber dans aucun des deux extrêmes qui seraient de dire, il faut tout le temps souffrir, tout le temps se forcer ou l'autre extrême qui serait, oh, on ne se force pas, on fait ce qu'on a envie.

Je navigue entre ces deux extrêmes avec des petites méthodes que je partage avec toi dans ce podcast et je t'invite à en faire de même. Merci de m'avoir suivi. Si tu as apprécié ce podcast, si tu aimes le podcast de Français Authentique, N'oublie pas de laisser cinq étoiles, de le noter, ça nous aide énormément. Merci du fond du coeur, je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de marché avec Johan, salut.

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Podcast: Podcast Francais Authentique
Episode: La force ne marche pas