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Bienvenue dans ce vingt-neuvième épisode, aujourd'hui on va parler du temps. Salut à tous, j'espère que vous allez bien. Comme vous pouvez peut-être l'entendre, je suis un peu malade. Vous vous demandez peut-être comment je suis tombé malade. Bien, le week-end dernier, je suis allé à Poznagne.

Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une ville qui est située dans l'ouest de la Pologne. Il y a un peu plus de cinq-cent-mille habitants et surtout j'ai un ami français qui habite depuis quelques mois. Donc j'ai décidé d'aller le voir et de passer le week-end avec lui. Il faisait très beau, alors on a décidé de se déplacer en vélo. Malheureusement, j'avais oublié mon écharpe.

Une écharpe, c'est un accessoire qu'on porte autour du cou pour ne pas avoir froid, surtout l'hiver. En faisant du vélo le soir sans écharpe, avec une température de cinq degrés, vous pouvez imaginer le résultat. Je suis tombé malade. Le nom pour ce genre de petites maladies qu'on attrape l'hiver, c'est le rhume. Quand vous attrapez froid, que vous avez mal à la gorge et le nez qui coule, alors vous avez un rhume, comme moi aujourd'hui.

Heureusement, je n'ai pas de fièvre donc je peux travailler et donner mes cours comme d'habitude. Mais je suis quand même content que la semaine se termine, je vais pouvoir me reposer un peu ce week-end, me soigner. D'ailleurs, si vous voulez être poli avec quelqu'un qui est malade, vous pouvez lui dire soigne-toi bien. Avec le verbe se soigner ou bon rétablissement qui vient du verbe se rétablir. Mais ne lui dites pas bonne santé.

Bonne santé, c'est une expression qu'on utilise au début d'une nouvelle année. On souhaite une bonne santé à notre famille, à nos amis, à nos collègues. On espère que tout ira bien pour eux. Mais quand quelqu'un est malade, on lui souhaite d'abord d'aller mieux, de se soigner. Donc on lui dit, bon rétablissement.

Vous voyez, je profite de mon rhume pour partager avec vous un peu de vocabulaire. Il y a toujours de bonnes occasions d'apprendre quelque chose de nouveau en français. Mais sans plus attendre, on va commencer à parler de notre sujet du jour. Pendant les cours de langue, on demande souvent aux élèves qu'ils ont fait le week-end ou la semaine d'avant. Si vous avez déjà pris un cours de français, on vous a sûrement posé cette question.

Moi aussi, je la pose régulièrement à mes élèves. Je sais que ce n'est pas vraiment une question passionnante. Mais c'est un bon moyen de lancer la conversation. Et puis, on doit souvent y répondre dans la vraie vie. En plus, on peut en profiter pour utiliser les temps du passé.

Vous savez qu'en français, il y a trois temps principaux pour parler du passé. Le passé composé, l'imparfait et le plus-que-parfait. Souvent, les élèves ont du mal à savoir quel temps utiliser, dans quel contexte. Avec ce genre de questions sur nos activités du week-end, on peut s'entraîner, pratiquer. Mais parfois, certaines personnes ne savent pas quoi répondre.

Pas parce qu'elles ont des problèmes de conjugaison, mais parce qu'elles n'ont rien fait de spécial pendant le week-end. Pourtant, elles ne veulent pas le dire. Elles ont peur de répondre qu'elles n'ont rien fait parce que ça peut donner l'impression qu'elles ne veulent pas discuter. Et surtout, elles pensent qu'on va avoir une mauvaise image d'elles. Elles pensent qu'on va se dire qu'elles ne font rien d'intéressant, qu'elles n'ont rien à raconter.

Moi non plus, je n'aime pas trop cette question. Elle nous oblige à parler de notre week-end comme si c'était un film, une aventure. Par exemple, le week-end dernier, je suis allé à une exposition magnifique avec des amis. Ensuite, on a mangé dans un Malheureusement, notre week-end est souvent moins cool que ça et on a honte de dire qu'on a seulement regardé des séries sur Netflix et mangé des pizzas. Pourquoi faut-il utiliser chaque minute de notre temps comme si c'était la dernière Pour essayer d'y répondre, nous allons d'abord analyser cette tendance, voir d'où elle vient.

Ensuite nous verrons comment sortir de l'urgence et pour finir, je vous donnerai quelques conseils pour mieux profiter de votre temps. Ok, vous êtes prêts Alors c'est parti. Il est huit heures du matin, votre réveil sonne, vous restez au lit. Cinq minutes plus tard, il sonne encore une fois. Maintenant, vous devez vous lever.

Vous avez dix minutes pour prendre une douche, dix autres pour le petit déjeuner. Mais vous avez déjà perdu cinq minutes en restant au lit, alors vous n'avez pas le temps de manger. Vous vous dépêchez de vous habiller et de vous préparer. Vous regardez votre montre, il est huit heures et demie. Vous sortez de chez vous en courant car vous avez peur de rater le bus.

Heureusement, il est en retard comme vous. Mais sur la route, il y a des embouteillages. Finalement, vous arrivez au travail avec quinze minutes de retard. Pas le temps pour un café, car la réunion a déjà commencé. Vous frappez à la porte et vous vous excusez pour votre retard.

Votre chef n'a pas l'air d'apprécier. La journée va être longue. Voilà un exemple d'une matinée typique. Plutôt stressant non On voit que chaque minute compte et que le moindre retard peut avoir des conséquences pour le reste de la journée, ou même de votre carrière. On a parfois l'impression d'être victime du temps, d'être harcelé par le temps.

Il faut toujours contrôler l'heure, vérifier qu'on n'est pas en retard. Et si un événement imprévu arrive, on doit changer tous nos plans. Plus on vieillit, plus ce stress est présent. C'est normal, car on a de plus en plus de responsabilités. Il y a le travail bien sûr, mais aussi toutes les choses à faire à la maison et les activités des enfants, si on en a.

Quand la pression devient trop grande, on a envie d'arrêter le temps, de faire une pause juste pour quelques heures. Mais c'est impossible car le reste du monde continue de tourner et nous, nous sommes en retard. Souvent, on a l'impression d'être plus occupé que les générations précédentes, d'avoir plus de travail ou de choses à faire. Même si la vie était moins confortable avant, on se dit qu'elle était plus simple. Pourtant, c'est faux.

Par exemple en France, le temps libre des Français a augmenté de quarante-sept minutes par jour entre mille-neuf-cent-quatre-vingt-six et deux-mille-dix. Maintenant, les Français ont plus de huit heures par jour de temps libre. Sur la même période, le temps consacré au travail ou aux études a diminué de vingt-cinq minutes. Alors pourquoi a-t-on toujours l'impression de ne pas avoir assez de temps Quand on regarde le passé, on voit que la situation n'a pas toujours été stressante. Les premières horloges ne sont apparues qu'au quatorzième siècle.

Vous savez, une horloge, c'est un objet qui donne l'heure. On en trouve souvent sur les églises ou dans d'autres lieux publics pour que toute la ville ait la même heure. Avant ça, il était difficile de savoir précisément quelle heure il était. Alors, on se donnait rendez-vous tôt le matin, au lever du jour, ou au coucher du soleil, c'est-à-dire à la fin de la journée. La plupart des gens n'avaient pas besoin de mesures plus précises.

Il n'y avait pas de métro à prendre ni de séances de cinéma. Mais plus tard, avec la révolution industrielle, il a fallu commencer à indiquer le temps plus précisément. Les premiers trains ont fait leur apparition, ce qui a obligé les grandes villes à synchroniser leur horloge. Mais c'est surtout dans le monde du travail que la mesure du temps est devenue de plus en plus nécessaire. Jusqu'à la révolution industrielle, l'activité économique principale était l'agriculture.

Donc la production dépendait des saisons et pas vraiment des heures ni des minutes. Mais ensuite, les premières usines sont arrivées. Ces lieux dans lesquels on produit des objets en grande quantité. Pour être plus efficace, on a divisé la production en plusieurs tâches très simples. Depuis, chaque ouvrier a une tâche bien précise à réaliser.

À force de répéter les mêmes gestes toute la journée, il améliore sa technique et produit de plus en plus vite. Malheureusement, ce n'est pas un travail très intéressant. Mais grâce à cette division du travail, l'usine peut fabriquer davantage d'objets. Et surtout, le directeur peut mesurer l'efficacité de chaque travailleur. Il peut savoir quelle quantité le travailleur produit en un temps donné, en une journée par exemple.

C'est ce qu'on appelle la productivité. Cet indicateur devient essentiel dans les usines. Quand un travailleur n'est pas assez productif, on le renvoie et on en prend un autre qui est plus rapide. De nos jours, on mesure la productivité de presque toutes les professions. Pas seulement dans les usines, mais dans toutes les entreprises.

On essaye de trouver des méthodes complexes grâce à l'informatique. Si vous travaillez avec un ordinateur, c'est très facile d'évaluer ce que vous faites dessus. Certains directeurs d'école voudraient même mesurer la productivité des professeurs. Personnellement, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Si on veut évaluer un professeur, il faut mesurer la qualité de ses cours plutôt que la quantité.

Mais on préfère toujours mesurer la quantité parce que c'est plus simple. Vous vous demandez peut-être pourquoi les entreprises sont tellement obsédées par la productivité. Bien tout simplement parce que si elles payent un employé et qu'il ne produit pas assez, s'il n'est pas assez productif, elles perdent de l'argent. Évidemment, le temps de tous les employés n'a pas la même valeur. Celui du directeur est beaucoup plus précieux que celui de son assistant.

Si on fait attendre le directeur parce qu'on est en retard, il y a de grandes chances qu'on va avoir des problèmes. Mais si c'est lui qui arrive avec deux heures de retard, on ne pourra rien lui dire. On justifie cette différence en disant que le directeur est beaucoup plus productif. Il fait gagner plus d'argent à l'entreprise. Il lui coûte aussi plus cher.

En mille-neuf-cent-trente, un économiste britannique très célèbre, John Maynard Keynes avait écrit que dans cent ans, autrement dit en deux-mille-trente, nous travaillerions seulement quinze heures par semaine. Il pensait que grâce aux progrès techniques et à l'enrichissement des pays, nous n'aurions plus besoin de travailler autant. Pour le moment, ça semble peu probable. Nous sommes déjà en deux-mille-dix-sept et dans les pays développés, les gens travaillent en moyenne quarante heures par semaine. En France, officiellement c'est un peu moins, car la durée légale du travail est de trente-cinq heures.

Mais même en France, on a plutôt tendance à aller dans le sens inverse. Beaucoup de politiciens et d'entreprises veulent un retour aux quarante heures. Donc il est difficile de croire la prédiction de Keynes. La productivité va continuer à nous obséder et on va devoir travailler beaucoup et efficacement. Mais le pire, c'est que maintenant la productivité ne se limite plus au travail.

On l'utilise aussi dans notre vie privée. On parle par exemple de week-end productif, quand on a réussi à faire toutes les choses qu'on avait prévues, comme faire les courses, faire du sport, voir une exposition avec ses amis, et caetera. Comme si on devait mesurer chaque moment de notre vie et ce qu'il nous a rapporté. Les gens se font aussi des to do list. Oui, en français, on utilise le terme anglais.

Au départ, c'est une pratique qu'on trouvait plutôt dans les entreprises. Chaque employé avait une liste de tâches à réaliser. Mais maintenant, on retrouve ces longues listes de choses à faire dans notre vie privée. Payer les factures, faire le ménage, emmener son costume au pressing, s'inscrire à la salle de sport, et caetera. Il y a tellement de choses qu'on est obligé d'écrire une liste pour ne rien oublier.

Et quand on n'arrive pas à tout faire, on culpabilise. Culpabiliser, c'est un verbe qui signifie se sentir coupable. Comme quand on a fait quelque chose de mal. Par exemple, si un enfant vole des bonbons dans un magasin, après il va peut-être le regretter. Il va culpabiliser.

Avec les to do list, c'est la même chose. Si on ne réussit pas à remplir toutes nos tâches, on a un sentiment d'échec. On se dit qu'on est paresseux et on pense à toutes les choses dont on n'a pas eu le temps de s'occuper. L'autre grand problème, c'est qu'on a souvent l'impression que toutes ces tâches sont urgentes. On veut tout faire tout de suite.

Par exemple, quand on reçoit un email ou un SMS, on essaye d'y répondre le plus vite possible, surtout au travail. On pense que les gens attendent une réponse immédiate de nous. Et grâce aux nouvelles technologies, nous avons les moyens de le faire. Avant, tout était plus lent. Pour envoyer une lettre, il fallait d'abord bien réfléchir à ce qu'on voulait dire, l'écrire proprement sur une feuille de papier, acheter une enveloppe et des timbres, puis la poster.

On savait qu'on ne recevrait pas de réponse le jour même. Généralement, il fallait attendre au moins une semaine, voire plus. Grâce aux emails, on n'a plus besoin d'attendre. On peut envoyer un email à l'autre bout du monde en quelques secondes et obtenir une réponse tout de suite après. Au début, on pensait qu'on allait gagner beaucoup de temps.

Sauf que maintenant, au lieu de recevoir une ou deux lettres par jour, on reçoit cinquante emails. Dès que quelqu'un a une chose à dire, il envoie un email sans se demander si cette chose est importante ou non. On envoie des emails simplement pour dire oui, non ou ok. Le problème, Vous n'avez jamais regretté d'avoir envoyé un SMS trop vite sans réfléchir. En français, on dit que la nuit porte conseil.

C'est une très belle expression pour dire qu'il faut parfois attendre un peu avant de prendre une décision. Mais avec les nouveaux moyens de communication, tout le monde a oublié cette expression. On ne prend plus le temps de réfléchir car le temps, c'est de l'argent. Alors comment faire pour sortir de cette logique Comment arrêter de culpabiliser pour toutes ces choses qu'on n'a pas le temps de faire Le secret, c'est de distinguer les choses urgentes et les choses importantes. Notre cerveau est programmé pour réagir aux urgences.

C'est pour ça que nous sommes tellement accros que nous avons cette addiction aux emails, aux SMS et aux notifications sur notre smartphone. Quand on reçoit une alerte, on réagit immédiatement, presque comme un réflexe. On ne prend pas le temps de se demander si cette chose est importante ou non. On y répond directement. Vous savez au travail, la plupart des emails sont considérés comme urgents.

Dans l'objet, tout le monde écrit urgent en majuscule. Il faut respecter les dates limites, les délais. Comme si la survie du monde dépendait d'une facture ou d'une présentation PowerPoint. En réalité, toutes ces choses ne sont souvent pas très importantes. Leur valeur ajoutée est relativement faible.

Elle nous donne juste l'impression d'être occupée. Paradoxalement, on a tendance à ne jamais faire celles qui au contraire sont vraiment importantes pour nous. Par exemple, on veut commencer à faire du sport car on sent que ça sera bénéfique pour notre santé, pour être en forme. Mais on ne le met pas dans notre agenda parce qu'on pense qu'on n'a pas le temps pour ça. On attend en se disant qu'on trouvera peut-être un moment pour le faire plus tard, toujours plus tard.

C'est dommage non Mais notre cerveau fonctionne comme ça. Alors comment faire pour changer cette habitude D'abord, il faut supprimer l'urgence. Par exemple, n'allez pas sur votre boîte mail dès que vous recevez un nouvel email. Choisissez un moment pour répondre aux emails et ignorez-les le reste du temps. C'est la même chose avec Facebook par exemple.

Désactivez les notifications. Comme ça, vous ne serez pas tentés d'aller sur le site à chaque fois qu'il y a quelque chose de nouveau. Accordez-vous un seul moment dans la journée pour le faire. En général, il vaut mieux éviter de faire plusieurs choses en même temps. Concentrez-vous sur une activité et faites-la jusqu'au bout.

Après, vous pouvez passer à autre chose. Notre cerveau n'aime pas cette méthode car elle nous oblige à faire plus d'efforts, à vraiment nous concentrer. Il préfère les distractions car elles demandent moins d'énergie. Mais vous verrez que vous vous focalisez sur une seule chose à la fois, vous serez plus efficace. Une fois que vous vous êtes débarrassé des urgences, vous devez identifier les choses qui sont vraiment importantes pour vous.

En général, elles concernent plutôt le moyen ou le long terme. Si vous voulez courir un marathon ou apprendre à jouer du piano, vous n'allez pas pouvoir le faire en une semaine. Ça va vous demander du temps et de l'entraînement. Ce sont des choses qui correspondent à vos valeurs et à vos objectifs personnels. Pas ceux de vos amis ni de vos collègues, mais les vôtres, vos aspirations.

Ce rêve que vous avez depuis que vous êtes enfant ou cette bonne résolution que vous prenez chaque année par exemple. Ces choses peuvent sembler intimidantes, voire impossibles. Souvent, on se décourage avant même de les commencer. Mais ce sont celles qui valent le plus la peine, celles auxquelles on devrait vraiment consacrer notre vie. Alors, choisissez-en une, bloquez du temps dans votre agenda à y consacrer et commencez-là aujourd'hui.

Pas demain ni le mois prochain, mais aujourd'hui. Si vous vous concentrez sur ce qui est important pour vous, au lieu de ce qui est urgent pour les autres, je vous garantis que vous vous sentirez mieux. Après tout ça, il me reste encore un conseil très important à vous donner. Ça peut sembler un peu bizarre, mais il faut savoir sortir complètement de cette logique de productivité. Prévoir des moments, un après-midi de week-end par exemple, pendant lesquels on ne fait rien de particulier.

Ça permet de nous détendre évidemment, mais aussi de développer notre imagination et notre créativité. Les artistes et écrivains insistent souvent sur l'importance de l'ennui dans leur travail. Ils en ont besoin pour avoir de nouvelles idées, pour trouver l'inspiration. Il y a une expression française qui dit prendre du recul et qui signifie prendre de la distance pour mieux comprendre, mieux analyser quelque chose. Quand nous vivons dans l'urgence, nous ne pouvons pas prendre de recul.

C'est pour ça qu'il est important de s'ennuyer. Mais il existe aussi une autre raison. C'est le neuropsychologue Francis Eustache qui va vous en parler.

On se tourne vers nos pensées, on se tourne vers des informations récentes auxquelles on a été confronté et en fait notre cerveau va permettre de faire en quelque sorte une sorte de synthèse entre ces informations nouvelles ou relativement nouvelles et des informations plus anciennes. Donc c'est un des temps indispensables à la création de notre autobiographie. Si on n'a pas ces moments, bien notre autobiographie, il va lui manquer des pages en quelque sorte pour pour et surtout il va lui manquer une cohérence.

Vous voyez, il explique que notre cerveau a besoin de ces moments pour lier les nouvelles informations et les anciennes. Autrement dit, pour prendre du recul par rapport à notre vie et mieux la comprendre pour écrire notre

autobiographie.

Voilà, c'est déjà l'heure de finir ce podcast. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. J'espère ne pas vous avoir fait perdre votre temps. La conclusion, c'est qu'il faut essayer de sortir de la logique de productivité et de l'urgence pour se consacrer aux choses qui sont vraiment importantes pour nous. Et surtout, ne pas oublier de s'ennuyer de temps en temps.

La liberté de ne rien faire devient un luxe mais c'est une nécessité qu'il ne faut pas négliger. Comme d'habitude, je vous rappelle que la transcription du podcast est disponible sur le site inner french point com et que vous pouvez aussi trouver plein de choses intéressantes sur la page Facebook. Si vous appréciez ce podcast et que vous voulez m'aider à le faire connaître à d'autres personnes, vous pouvez laisser une évaluation sur iTunes. Ça sera très gentil. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau podcast et en attendant, n'oubliez pas de faire un peu de français tous les jours.

À bientôt, bye bye.

Podcast: InnerFrench
Episode: E29 L’obsession du temps