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Salut, c'est l'épisode vingt-et-un. Aujourd'hui, on va voir si on peut faire confiance à notre cerveau. Bienvenue dans ce nouvel épisode. Comme d'habitude, on va passer une trentaine de minutes ensemble et je vais essayer de vous apprendre quelque chose d'intéressant. Et tout ça en français bien sûr.

Comme ça, vous pouvez passer du temps avec la belle langue de Molière sans trop penser à sa grammaire. Molière, vous connaissez C'est un célèbre dramaturge français du dix-septième siècle ou dit plus simplement quelqu'un qui a écrit des pièces de théâtre. D'ailleurs, il était aussi comédien. Alors en français, pour faire référence à notre langue, on utilise parfois l'expression la langue de Molière. On ne sait pas vraiment pourquoi c'est Molière qui a été choisi.

On aurait pu prendre un autre auteur célèbre comme Victor Hugo ou Arthur Rimbaud. Mais non, c'est Molière qu'on a choisi. Donc si vous voulez utiliser un synonyme pour ne pas toujours répéter le français ou si vous voulez surprendre la personne à qui vous parlez, vous pouvez dire j'apprends la langue de Molière. Je suis sûr que votre interlocuteur sera très impressionné. Ah et vous savez comment on appelle l'anglais La langue de Shakespeare tout simplement.

Bon je n'ai pas vraiment prévu de vous parler de théâtre aujourd'hui, mais plutôt de cet organe bizarre que nous avons dans la tête, le cerveau. Mais ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous faire un cours de biologie. Ça dépasse un peu mes compétences. Par contre, on va essayer de comprendre comment fonctionnent nos pensées, nos jugements. Comment fait-on pour répondre à la question deux plus deux égal Est-ce que c'est le même mécanisme que pour répondre à une question philosophique comme faut-il chercher le bonheur pour le trouver Et surtout, on va voir si on peut faire confiance à ces jugements.

En général, on pense que la plupart de nos décisions sont rationnelles. On analyse la situation, les conditions, les paramètres, les résultats possibles et on prend la meilleure décision possible, la plus rationnelle. Mais êtes-vous vraiment sûr d'être si rationnel que ça On va faire une petite expérience pour le vérifier. Imaginez que vous êtes dans le métro, vous allez au travail. À côté de vous, il y a un homme très élégant qui porte un beau costume et une cravate.

À votre avis, est-ce que ce monsieur a un doctorat ou bien est-ce qu'il n'a pas fait d'études Un doctorat, c'est quand on fait des études très longues à l'université. On écrit une thèse, on fait des recherches et ensuite on doit présenter sa thèse pour obtenir ce diplôme, le doctorat. Alors observez bien ce monsieur. Qu'est-ce que vous pensez de lui Vous le regardez, vous voyez comment il est habillé et à cause de ses vêtements, vous vous dites sûrement que c'est quelqu'un qui a du succès. S'il a du succès, on imagine qu'il a fait des études.

Ça ne vous surprendrait pas qu'il ait un doctorat. C'est plutôt logique tout ça, non bien non, pas du tout. Statistiquement, parmi les gens qui prennent le métro, il y a beaucoup plus de personnes qui n'ont pas fait d'études que de personnes qui ont un doctorat. Le problème ici, c'est qu'on fait confiance à notre jugement. On a l'impression de penser de manière logique.

Mais en réalité, pas du tout. On se base seulement sur des stéréotypes, des informations partielles. Dans ce cas-là, n'est pas très grave, c'est juste une petite expérience. Mais quand il s'agit de décisions plus importantes, nos erreurs de jugement, d'appréciation peuvent nous coûter très cher. Il y a un auteur qui s'est beaucoup intéressé à ces questions et c'est grâce à lui que moi aussi je m'y suis intéressé.

Cet auteur, c'est un économiste et psychologue israélo-américain qui s'appelle Daniel Kahneman. Il a été professeur dans les universités américaines les plus prestigieuses comme Princeton et Berkeley. Et il a gagné le prix Nobel d'économie en deux-mille-deux. Le livre dans lequel il a expliqué ces théories au grand public s'appelle Thinking fast and slow et il a été publié en deux-mille-un. Dans ce livre, il présente les résultats de certaines de ses expériences, de ses recherches et il les explique simplement pour que tout le monde puisse les comprendre.

C'est un livre qui a eu beaucoup de succès. Peut-être que vous l'avez déjà lu en anglais. Aujourd'hui, je vais donc vous présenter quelques conclusions de ce livre passionnant et si vous ne l'avez pas encore lu, j'espère que ça vous donnera envie d'en savoir plus. Allez, c'est parti. Pour commencer, il y a un concept très important si on veut comprendre les théories de Kahneman.

Ce concept, c'est celui des deux systèmes. Kahneman et d'autres psychologues avant lui estiment que dans chacun d'entre nous, il y a deux systèmes chargés de penser. D'un côté, nous avons le premier système que Kahnemann appelle tout simplement le système un. 1. Il est très rapide et il pense de manière automatique intuitive sans faire d'effort.

Nous n'avons pas vraiment de contrôle sur lui. Grâce au système un, nous pouvons conduire une voiture, répondre à la question deux plus deux égal ou encore interpréter l'expression du visage de la personne à qui on parle pour savoir si elle est heureuse De l'autre côté, il y a le système deux qui est beaucoup plus lent. Nous devons faire des efforts pour qu'il fonctionne. Il n'est pas du tout automatique. C'est lui qui est en charge de prendre les décisions plus difficiles comme par exemple quand nous voulons acheter une maison.

Ou alors quand nous faisons un calcul compliqué comme cinquante-trois fois Pour mieux visualiser ces deux systèmes, on peut les imaginer comme des personnes. Système un, c'est quelqu'un de très spontané qui fait confiance à son instinct, plutôt extraverti. Il est sûr de lui. Quand il fait du shopping, c'est un acheteur compulsif. Autrement dit, il achète tout ce qu'il aime sans vérifier le prix ni la qualité.

Au contraire, son ami système deux réfléchit beaucoup avant d'acheter quelque chose. Il lit toutes les informations sur le produit, il compare les prix sur Internet, il demande l'avis de ses autres amis. Bref, il a besoin de temps pour prendre une décision, pour peser le pour et le contre. Ah oui, peser le pour et le contre, c'est une super expression que vous pouvez utiliser quand vous comparez les avantages et les inconvénients de quelque chose. Avant de prendre une décision compliquée, il faut peser le pour et le contre.

Ok, j'espère que vous visualisez bien ces deux systèmes parce qu'on va beaucoup parler d'eux. Le système un a beaucoup plus d'influence qu'on ne le pense. Il est responsable de nos impressions, de nos sentiments. Quand ces sentiments et impressions sont validés par le système deux, sont validés par le système deux, ils deviennent même des croyances, des valeurs, des attitudes. Par exemple, si vous n'aimez pas le goût de la viande et que vous lisez ensuite que la viande est mauvaise pour la santé, l'environnement et les animaux, alors vous devenez végétarien.

Vous associez une impression physique générée par le système un à un raisonnement logique du système deux. Et vous avez une nouvelle attitude vis-à-vis de la viande. Mais en général, c'est bien le système qui prend la grande majorité des décisions. C'est lui le héros en quelque sorte. Il donne du sens au monde qui nous entoure.

Il essaye de tout rendre cohérent et compréhensible pour que nous ne nous sentions pas perdus. Quand le système un ne trouve pas de solution immédiatement, le système deux vient l'aider. Il s'occupe des problèmes qui sont trop compliqués pour le système un. Mais il est aussi chargé de contrôler qu'il ne fasse pas d'erreur, que ce que dit le système un est possible. Par exemple, si on vous pose la question deux plus deux égal et que vous répondez carotte, le système deux va intervenir pour corriger ça car il y a un gros bug, un gros problème.

Mais en réalité, le système 2 n'intervient pas beaucoup parce que nous sommes paresseux. Notre cerveau est comme nous, il n'aime pas faire d'efforts. C'est pour ça que quand on va faire les courses, on écrit une liste. Comme ça, nous ne sommes pas obligés de nous rappeler de ce que nous devons acheter. C'est plus facile pour notre cerveau.

Donc le système deux laisse le système un prendre les décisions rapidement sans se fatiguer. Si vous essayez de calculer quarante-quatre fois quatre-vingt-douze, le système deux va intervenir mais il va utiliser de l'énergie pour trouver ce résultat. Si vous faites des calculs comme ça pendant trois heures, vous allez être fatigué comme après avoir fait du sport. Donc pour éviter ça, on laisse le système 1 agir et le système 2 se reposer. Maintenant, nous allons voir comment ces deux systèmes peuvent concrètement nous pousser à commettre des erreurs.

Commettre, c'est un verbe qui signifie faire. Mais on l'utilise seulement avec des choses mauvaises, des choses regrettables comme une erreur ou un crime. Donc on dit commettre un crime et pas faire un crime, comme en anglais d'ailleurs. Les erreurs dont je vais vous parler aujourd'hui, on les appelle en psychologie des biais cognitifs. C'est un peu technique comme expression mais ça désigne simplement un mécanisme de la pensée qui cause une déviation du jugement.

Au lieu de traiter l'information de manière logique et rationnelle, notre cerveau fait une analyse le plus rapidement possible pour qu'elle soit cohérente avec notre vision du monde. Il interprète notre environnement en le simplifiant. Un bon exemple de ces biais cognitifs, ce sont les stéréotypes, les préjugés. Peut-être que vous vous rappelez du podcast que j'ai fait au sujet des stéréotypes sur les Français. Si dans votre pays vous voyez une personne dans la rue qui porte un béret, vous allez peut-être penser qu'elle est française.

Mais en réalité, les Français ne portent presque jamais de béret. Donc c'est peu probable. Et statistiquement, il est beaucoup plus probable que cette personne a la même nationalité que vous. Ici, vous comprenez comment les biais peuvent affecter notre jugement. C'est la même chose qu'avec la petite expérience du métro que je vous avais proposée en introduction.

À mon avis, il est très important de connaître ces biais cognitifs car ils sont souvent utilisés contre nous. Par exemple, les entreprises profitent de ces biais cognitifs pour augmenter leurs ventes, pour séduire ou même tromper leurs clients. Les sociétés de jeux de hasard comme les casinos ou les loteries profitent de notre méconnaissance des lois statistiques. Les politiciens les utilisent pour rendre leur discours plus convaincant, même si leurs arguments ne le sont pas vraiment. Le premier biais intéressant dont parle Kahneman dans son livre s'appelle le biais d'ancrage.

Vous savez, une ancre, c'est un objet très lourd attaché à un bateau qu'on jette au fond de la mer pour que le bateau reste sur place. C'est de cet objet que vient le mot ancrage. Alors comment fonctionne ce biais C'est très simple. Si je vous demande d'estimer la hauteur de la tour Eiffel, vous n'en avez peut-être aucune idée. Vous pensez peut-être à une hauteur comme cinq cents mètres.

Mais si la personne qui est à côté de vous répond deux cents mètres, Quand ça sera votre tour de répondre, vous direz un chiffre proche de deux cents mètres. Et pas de cinq-cents mètres comme vous pensiez au départ. C'est ça le biais d'ancrage. Utiliser des informations qu'on a entendues précédemment pour prendre une décision même si ces informations ne sont pas vérifiées ni pertinentes. Un autre exemple si je vous dis le chiffre dix comme ça sans aucune raison et qu'après je vous demande d'estimer mon âge Vous allez donner une estimation plus basse que si je vous avais dit le chiffre soixante en introduction.

Même si ces chiffres n'ont aucun rapport avec mon âge, le simple fait de les avoir entendus avant de répondre à la question va influencer votre réponse. En plus, ici, les deux systèmes sont biaisés. Le système 1 utilise inconsciemment la mémoire à court terme et les informations qui y sont présentes influencent son jugement. Le système deux, lui, utilise ces informations consciemment. On pense Ok, si cette personne a répondu deux cents mètres, elle doit savoir que c'est la bonne hauteur.

Je pense que je peux lui faire confiance. La bonne réponse doit être proche de deux-cents mètres. Alors je vais répondre la même chose moi aussi. Au lieu de corriger le biais, l'erreur du système un, le système deux la renforce. Il ne joue pas son rôle de contrôleur mais il aggrave l'erreur.

Le deuxième biais qu'analyse Kahneman concerne le risque. On pense que le risque est quelque chose d'objectif. Le risque de mourir dans un crash aérien. Le risque d'avoir une crise cardiaque avant cinquante ans. Mais en réalité, le concept de risque n'existe pas dans le monde réel.

Il fait partie de notre culture et de notre esprit. Nous avons inventé ce concept pour surmonter, pour dépasser le caractère aléatoire de la vie, le hasard. Le hasard, c'est une chose qui nous fait très peur. Plutôt que de l'accepter, notre système un préfère trouver des causes. Imaginons que vous jouez à pile ou face.

Vous savez, c'est quand vous prenez une pièce de monnaie et que vous la lancez pour voir de quel côté elle va retomber. Du côté pile avec le chiffre ou du côté face avec l'image. Alors vous êtes en train de jouer à pile ou face et vous obtenez pile dix fois d'affilée, dix fois à la suite. Premier lancer pile, deuxième lancer pile, troisième lancer pile, et caetera jusqu'à dix. Et là, vous allez être surpris.

Peut-être que vous allez penser que la pièce a un problème, un défaut de fabrication. Mais en réalité, la probabilité d'obtenir dix piles à la suite est la même que les autres combinaisons. Simplement, notre système un a du mal à accepter ce hasard. Alors il essaye de trouver des raisons pour expliquer ça. Le problème, c'est que ces raisons sont souvent fausses et qu'il s'agit simplement du hasard.

Un autre exemple. Quand on prend l'avion, on peut se rassurer en se disant que le risque de crash aérien est très faible. On se dit que statistiquement, il est plus probable d'avoir un accident de voiture que d'avion. Ça nous rassure et on peut monter dans l'avion. Mais en réalité, le scénario d'un crash de votre avion est possible, il existe.

Simplement, on se rassure en le minimisant, en se disant que ça ne peut pas nous arriver à nous, que ça arrive seulement aux autres. Il y a des personnes qui sont vraiment terrifiées quand elles prennent l'avion. Elles savent que la probabilité de se crasher est faible mais une fois qu'elles sont dans l'avion, elles repensent aux catastrophes aériennes récentes. C'est facile, car ce sont des événements qui sont très médiatisés, beaucoup plus médiatisés que les accidents de voiture. À ce moment-là, elles commencent à paniquer.

Elles sont sûres que leur avion va se crasher. La probabilité leur semble beaucoup plus élevée qu'elle ne l'est en réalité. Ici, c'est leur système un qui est aux commandes. Il utilise une émotion, la peur et des souvenirs récents, les crashs aériens pour arriver à la conclusion que prendre l'avion est très dangereux. Et cette conclusion semble impossible à contredire.

On est sûr d'avoir raison même si notre voisin dans l'avion nous rappelle les statistiques et la faible probabilité de ce scénario. Le pire, c'est que dans ces cas-là, dans ces situations, notre système deux ne nous aide pas. Il ne contrôle pas le jugement du système un. Pourquoi Parce que ça lui demanderait beaucoup de travail et d'efforts pour le contredire. N'oubliez pas que le système 2 est paresseux.

Il n'aime pas trop qu'on lui demande de travailler. Il préfère nous laisser croire au jugement du système 1 qui est beaucoup plus facile à comprendre. C'est un peu le même processus avec ce qu'on appelle l'intuition. À votre avis, quel est le système qui est en charge de notre intuition Le système un, bien sûr. L'intuition est simplement un jugement du système un basé sur des émotions, des sensations.

Quand on fait confiance à notre intuition, en fait, c'est notre système deux qui n'a pas envie de travailler, d'analyser la situation et de prendre une situation rationnelle. Alors il laisse le système un décider à sa place et lui, il peut faire la sieste tranquillement. Maintenant, on va passer à la dernière partie de ce podcast. J'espère que ça n'est pas trop compliqué et que vous arrivez à me suivre. Je suis sûr que votre système deux est bien actif en ce moment.

Cette dernière partie concerne la suffisance, autrement dit le fait d'avoir trop confiance en soi. Par exemple, si le coach d'une équipe de foot déclare avant le match qu'il est sûr à cent pour cent de gagner on peut dire qu'il est suffisant. Il a trop confiance en lui. Bien entendu, cette suffisance nous conduit souvent à commettre des erreurs de jugement. D'où vient cet excès de confiance Souvent de notre vision du passé.

Par exemple, si l'équipe de ce coach a battu son adversaire aux trente matchs précédents, alors il est sûr qu'elle va le faire encore une fois. Mais en général, nous avons une mauvaise connaissance du passé. Nous avons l'impression de tout comprendre. À l'école, nous avons les cours d'histoire pour analyser les événements du passé, pour décrypter leurs mécanismes. Mais en réalité, notre connaissance est imparfaite.

Et surtout, nous avons tendance à croire à une histoire non pas parce qu'elle est exacte mais parce qu'elle est séduisante. D'ailleurs, c'est intéressant de noter qu'on utilise le mot histoire pour ça. Comme si le passé était une histoire à raconter avec des héros, des gentils et des méchants, des péripéties, et caetera. Alors que bien souvent, le passé est une suite d'événements liés au hasard. Mais vous savez déjà que le hasard n'est pas une explication satisfaisante pour nous.

Alors les historiens essaient de trouver des causes plus intéressantes, plus séduisantes. Si on reprend l'exemple de notre coach, peut-être que ce n'était pas lui s'occupait de cette équipe lors des matchs précédents. Il ne sait pas exactement comment ces joueurs s'entraînaient, dans quels états Peut-être que beaucoup de joueurs ont changé. Peut-être qu'ils ont une nouvelle stratégie, un nouveau schéma tactique. Ce coach préfère se dire que son équipe a toujours gagné, que le contexte est grosso modo le même et il peut donc conclure que la victoire est assurée.

Vous voyez l'erreur de jugement ici Si l'équipe perd, on dira peut-être que c'était la faute du coach, qu'il a mal préparé ses joueurs, qu'il n'avait pas la bonne stratégie Mais la réalité est beaucoup plus complexe Le résultat final du match est la combinaison de milliards de facteurs et d'une grande part de hasard. Encore une fois, les supporters de l'équipe vont préférer chercher des explications simples et séduisantes au lieu d'analyser en détail tous ces facteurs et d'accepter le rôle du hasard. Ok c'est la fin de ce podcast j'espère que ça vous a intéressé que ça n'était pas trop difficile à comprendre. Maintenant vous allez pouvoir laisser votre cerveau se reposer un peu. Je vous rappelle que la transcription de ce podcast est disponible sur mon site inner french point com et que vous pouvez aussi me retrouver sur Facebook Je partage de plus en plus de choses sur la page et je vous invite à la liker pour voir ce qui se passe et peut-être pour découvrir d'autres choses intéressantes qui vont vous aider à apprendre le français.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à m'écrire, à m'envoyer un email et je serai très content de vous répondre. Merci à tous et à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

Podcast: InnerFrench
Episode: E21 Pouvons-nous faire confiance à notre cerveau ?