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Bonjour à toutes et bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Lingua talk Slow French. Aujourd'hui, je vous propose d'écouter une interview avec mon invité qui s'appelle Stéphane, bonjour Stéphane.

Bonjour.

Et aujourd'hui j'ai invité Stéphane parce qu'il a cofondé une association qui s'appelle United school et je voudrais qu'il nous présente cette association et qu'il nous explique ses objectifs et surtout comment ils ont fait pour arriver à ce résultat aujourd'hui. Donc Stéphane est-ce que tu pourrais nous présenter déjà qu'est-ce que c'est United school et quels sont ses objectifs

Avec grand plaisir. Alors l'objectif de l'association que j'ai cofondé il y a bientôt huit ans, c'est de relier les élèves dans le monde autour de deux grands sujets, le partage de culture et la préservation de la planète.

Donc ça veut dire on est sur un public avec des enfants dans des écoles, dans des écoles primaires ou plus

Alors les élèves concernés ont entre cinq ans et seize ans et vont utiliser United school avec leurs professeurs puisque United school c'est une plateforme éducative, une plateforme numérique qu'ils utilisent pour partager découvrir et interagir avec d'autres élèves dans le monde.

Très bien donc quand on parle de plateforme est-ce que ça ressemble un peu à un média social, un réseau social Oui

tout à fait on parle aussi de réseau social éducatif donc l'idée c'est c'est d'utiliser la puissance du numérique et de l'outil réseau social pour créer ce lien et pour permettre ces partages découvertes et interactions.

Donc c'est un peu en fait qu'à mon époque ou à l'époque de mes parents, il y avait ce principe parfois de pouvoir communiquer avec des lettres, donc écrire une lettre à des d'autres élèves dans une autre école, dans un autre pays, c'est un peu ça, mais à l'époque moderne du numérique.

Exactement, on aime dire ou on aimait dire au au début de l'association qu'on réinventait la correspondance entre élèves en tout cas que c'était une correspondance deux point zéro.

Très bien donc la correspondance c'est cette action de écrire une lettre entre de s'écrire entre deux personnes. Très bien mais tu nous as dit ce n'est pas seulement de la correspondance à l'époque du numérique, il y a un aspect de l'environnement qui est important Oui effectivement au coeur des échanges sur cette plateforme et même en dehors, on met deux grandes thématiques au sein de

la préservation de la planète. Donc les élèves sont invités à partager leurs bonnes idées ou actions en faveur d'un monde plus durable. Et l'autre grande thématique, c'est l'interculturalité, c'est le partage de culture. Et donc avant de partager ces bonnes idées ou actions en faveur d'une planète plus verte, on va apprendre à mieux se connaître, mieux connaître

ce qui nous relie, mais aussi ce qui

nous différencie. Donc tu ce qui nous relie mais aussi ce qui nous différencie.

Donc tu as dit un mot intéressant, tu as dit pour une planète plus verte, c'est facile, mais une planète plus durable, durable ça veut dire. Donc on a vraiment cet objectif de l'environnement, mais aussi de vivre ensemble parce qu'on est tous sur une même planète et on partage un espace commun, c'est ça votre idée

Exactement. L'idée c'est que ces jeunes se rendent compte qu'ils sont citoyens du monde, que dès leur plus jeune âge, ils peuvent agir, mais que aussi d'autres élèves à l'autre bout du monde agissent parfois sur les mêmes problématiques, même thématiques, parfois sur des des problématiques différentes et à à ce moment-là, ils découvrent la réalité d'un d'un d'un autre pays. C'est passionnant.

Oui parce que j'imagine les réalités de l'environnement et climatique sont différentes en fonction de si on est en France ou dans un pays d'Amérique latine ou d'Afrique, on n'a pas les mêmes problèmes et donc pas les mêmes solutions à apporter.

Bien sûr, en France nous sommes privilégiés, nous avons beaucoup voyagé pour développer United schools en deux-mille-dix-huit et nous nous sommes rendus compte qu'on on avait de la chance d'être en France et de citoyens français pour plein de raisons, y compris pour la qualité de vie. Et si je prends un seul exemple au Bangladesh, ces élèves parlent des vidéos, des articles, expliquent aux autres élèves United school sur la plateforme que ils ont des écoles démontables que l'on peut démonter parce que les catastrophes climatiques, les ouragans, les inondations sont très très fréquentes là-bas et à ce moment-là, ils doivent remonter l'école sur un un bout de terre qui est qui est encore présent finalement.

Waouh, donc juste pour le vocabulaire, tu as parlé d'ouragan, ça c'est Harry Keynes et tu as parlé de inondation, ça c'est Flods. Donc oui le Bangladesh est un pays très très affecté, très touché par ces catastrophes climatiques. Et donc des écoles démontables, ça veut dire oui un peu comme une école en briques légaux, on peut démonter l'école et refaire l'école après.

Ce sont des écoles qui ont été imaginées pour être rapidement démontées et facilement remontables, remontable.

Oui, c'est incroyable parce que quand on est en France, on ne pense pas du tout de cette manière-là.

Exactement.

Très bien. Ma deuxième question, c'était Unity school. Concrètement, tu nous as parlé de la plateforme, est-ce qu'il y a d'autres choses qui existent pour mettre en relation, en contact ces élèves, ces professeurs

Oui nous proposons des des défis et des fiches pédagogiques, des fiches activités et l'une d'entre elles si je dois donner un exemple, c'est de contribuer à l'hymne United school, donc une chanson United school qu'on a lancée et chaque classe qui le souhaite peut ajouter un couplet à cet hymne, à cette chanson dans la langue de son choix. Et à ce moment-là, ça se passe en dehors de la plateforme, mais le résultat final sera accessible à tous et bien entendu en premier lieu aux classes qui y ont contribué.

Et est-ce que dans la réalité est-ce que parfois certaines écoles se rencontrent

Oui en huit ans on est arrivé à le faire une seule fois pour l'instant, c'était il y a un peu plus d'un an fin deux-mille-vingt-trois. C'était une demande des écoliers des professeurs depuis le début, mais le Covid est arrivé et ça nous a ralenti. Et puis aussi nous étions encore un peu trop petits, nous manquions de moyens humains et financiers d'argent pour le faire. Et donc grâce à des financements européens, l'Europe a donné un petit peu d'argent à notre association pour réaliser des premiers échanges en présentiel physique à Dijon est le l'association en France et nous avons réussi à réunir cent-douze élèves et professeurs du Portugal, de Roumanie et de France pendant une semaine. C'était incroyable.

Donc ça c'était en deux-mille-vingt-trois, tu nous as dit.

C'est ça.

Et vous aimeriez recommencer

Oui puisque les échanges numériques c'est c'est super, mais il y a ce vrai besoin de de connexion, de rencontre et on va beaucoup plus loin quand on est dans la même pièce que quand on est à dix-mille kilomètres même si internet et notre plateforme font des

miracles. Et donc concrètement ça représente combien de pays, combien d'écoles Alors aujourd'hui

à date, nous avons cent-vingt-trois écoles dans trente-quatre pays qui bénéficient de l'expérience united school et dans ces écoles il y a un ou plusieurs professeurs qui va l'utiliser avec une ou plusieurs classes. Donc on est à peu près à huit-mille élèves dans ces trente-quatre pays qui profitent de United school.

Très bien et ça grandit, ça progresse j'imagine

Oui puisque en deux-mille-dix-huit nous étions à vingt-trois écoles dans dix pays.

Très bien,

ça grandit.

Fort progression, très bien. Une information qu'on n'a pas donnée quand ces professeurs, ces écoles décident d'utiliser United school, est-ce que c'est gratuit ou payant

C'est gratuit, nous sommes une association à but non lucratif et donc ça veut dire que mon rôle en tant que directeur de entre autres, c'est d'aller chercher des financements, de l'argent auprès de financeurs publics, de financeurs privés pour que ça reste sans frais et gratuit pour les écoles en France et à l'étranger aussi.

Très bien. Oui parce que bien sûr les écoles au Bangladesh n'ont pas l'argent que peut-être des écoles françaises auraient même si en France aussi les écoles n'ont pas beaucoup de moyens, n'ont pas beaucoup d'argent. Donc oui la gratuité de cette plateforme, c'est un point essentiel j'imagine pour vous.

C'est un point essentiel pour de nombreuses écoles qui sont plutôt dans l'hémisphère sud effectivement ils n'auraient elles n'auraient pas les moyens ces écoles de de donner même une petite somme d'argent pour permettre d'intégrer la communauté Unity school et d'utiliser notre outil et notre accompagnement. Donc c'est très important et ça fait partie de nos valeurs que cela reste sans frais mais c'est un gros challenge, un grand défi puisque je passe beaucoup de temps à les convaincre des des financeurs de de donner pour notre association et et donc nos bénéficiaires.

Très bien. Et bien du coup avant de parler particulièrement de ton rôle de directeur qui est très intéressant, j'aimerais qu'on revienne un petit peu sur toute cette étape de création. Tu nous as dit deux-mille-dix-huit, c'est ça, c'était le le début

Alors oui et non. Ok. En, avec Hélène ma femme qui est la cofondatrice de l'association, on travaillait depuis déjà une dizaine d'années et déjà une dizaine d'années et on en a eu un petit peu marre en tout cas on voulait voir autre chose et on a décidé de d'arrêter nos nos travail respectifs et de partir voyager à travers le monde faire un tour du monde mais dès le départ on a eu la réflexion de de de créer un projet à l'intérieur de ce voyage qui donnerait du coup à ce voyage plus de centre et donc nous ne sommes pas professeurs moi j'étais plutôt dans le commerce dans la vente avant et Hélène plutôt dans la santé les mutuelles santé, la prévention de santé. Mais parler des deux sujets de United schools au sein des écoles pendant notre voyage, ça nous semblait très intéressant. On avait une seule phrase en avril deux-mille-dix-sept, c'était qu'on voulait créer un réseau social écocitoyen entre écoles du monde.

Ok, mais donc vous avez construit votre projet de voyage avec ou autour de ce projet déjà de réseau social Vous aviez déjà réfléchi à ça avant

Complètement, le voyage était complètement lié au projet United school et inversement, c'est-à-dire qu'on a réfléchir aussi à l'itinéraire en prenant en compte les vacances scolaires dans les pays qu'on allait visiter. L'autre contrainte s'était fixée c'était d'essayer de connecter des écoles sur tous les continents. Et l'autre contrainte qu'on souhaitait voyager maximum un an puisque on voyageait sur nos fonds propres, c'est-à-dire notre argent personnel et donc l'argent qu'on est allé chercher en deux-mille-dix-sept était simplement pour le début de l'association et créer la plateforme numérique Unity school.

Et qu'est-ce qui nous a donné cette idée de créer cette plateforme de réseau social pour éco-citoyen Je trouve l'idée assez folle.

On était déjà très concernés du vivre ensemble et

de la préservation de la planète personnellement et donc on a réfléchi à un projet qui mette ces deux axes, ces deux thématiques à l'intérieur et puis en échangeant

avec nos amis, notre entourage, c'est un ami qui nous a échangeant avec nos amis, notre entourage, c'est un ami qui nous a dit, mais Stéphane Hélène, c'est grâce au numérique et à un outil numérique que vous allez pouvoir créer du lien après même votre passage dans les écoles sur ces sujets-là.

Et donc pendant votre voyage d'un an, vous avez visité combien de

pays Nous avons visité quatorze pays en onze mois et nous avons réussi du coup à connecter des écoles, vingt-trois écoles dans dans dix de ces pays.

Vous aviez déjà créé la plateforme

Oui, avant de partir la plateforme alors c'était la toute première plateforme assez simple

Assez basique.

Et assez basique avec quelques petits bugs aussi mais nous la nous l'avions déjà et donc nous la proposions dès les premières écoles rencontrées sur notre itinéraire.

Et alors est-ce que c'était facile de présenter votre projet, de frapper à la porte des écoles et de vous présenter

Alors on on ne frappait pas directement à la porte des écoles, en tout cas ça nous est arrivé une seule fois pendant le voyage. Nous passions par des réseaux, par exemple les ambassades de France dans les pays ont des attachés culturelles, donc des personnes qui sont en lien avec des écoles il y a l'apprentissage du français. Et ces ambassades de France nous ont permis d'être en lien avec des écoles et donc de visiter des écoles avec un cadre. C'était facilitant, c'était plus facile que de d'y aller au culot en tapant à la porte d'une école sans avoir de rendez-vous.

Oui et puis aussi, il y a des milliers d'écoles. Comment choisir les écoles Donc là, vous aviez une liste déjà un peu préétablie grâce aux ambassades françaises, c'est ça

Oui alors c'est un exemple, mais il nous est arrivé aussi de d'être hébergé par des locaux, des habitants, je pense en Thaïlande et cette famille avait des enfants et donc ils nous ont emmenés dans l'école de leurs enfants. Donc cette fois-ci c'était eux les facilitateurs, les personnes qui nous ont ouvert la porte de l'école de leurs enfants. Donc c'est, on trouve toujours des solutions et pour répondre à ta question sur la est-ce que c'est facile après de convaincre plutôt facile. Une fois qu'on a eu le rendez-vous, le fait de leur expliquer nos valeurs, de leur montrer l'outil et de leur montrer les possibilités de cet outil pour relier leurs élèves à d'autres écoliers du monde et de parler de ces sujets importants, bien on a eu souvent un très bon accueil et des professeurs motivés.

Excellent. Alors tu as dit un mot plusieurs fois qui est important le mot outil. Un outil c'est auto et écolier c'est des personnes qui vont à l'école. Fascinant et donc quand vous êtes revenu en France après votre année à l'étranger, est-ce que vous avez recommencé vos vos jobs, vos travail d'avant ou non

Alors oui et non. Oui pour Hélène ma compagne ma femme puisqu'elle était en année sabbatique donc elle avait elle s'était organisée avec son son employeur pour avoir une pause de douze mois mais elle s'engageait à reprendre son travail après ses ses un an. De mon côté j'ai démissionné donc j'ai quitté mon emploi et donc je savais que je devrais retrouver un emploi au retour. Finalement assez rapidement, je suis devenu le premier salarié, le premier employé de l'association que j'ai créée avec avec Hélène.

Très bien et donc c'est pour ça que maintenant tu as ce titre de cofondateur et directeur.

Exactement voilà. L'association est passée d'une association cent pour cent bénévole à une association qu'on qu'on appelle employeuse avec un un premier salarié à l'intérieur.

Donc oui bénévole, mot important, c'est quand on fait un travail sans être payé, c'est volontaire et donc maintenant tu étais le premier qui gagnait un salaire grâce à à ce cette association, très bien. Et depuis, donc ça fait sept ans que tu travailles à cent pour cent pour cette association.

Alors un peu moins puisque on a créé l'association en deux-mille-dix-sept, on va fêter nos huit ans d'existence au mois d'avril cette année. En deux-mille-dix-huit, on est parti presque toute l'année à travers le monde bénévolement du coup pour développer le projet et au retour il a fallu presque un an toujours de bénévolat pour que je devienne vraiment salarié en janvier deux-mille-vingt. Donc il y a je fête mes cinq ans de salariés de Unity school ce mois-ci.

Bravo mes félicitations, ça veut dire que c'est un modèle économique que vous arrivez à faire exister, que c'est ça marche.

Oui alors on a eu plusieurs frayeurs en cinq ans, on a été jusqu'à deux salariés au sein de l'association. Je suis à nouveau seul salarié depuis quelques mois, mais la bonne nouvelle c'est que dès la semaine prochaine, nous aurons à nouveau une deuxième salariée au sein de de l'association. Très bien.

Très bien. Et donc parle-nous effectivement de concrètement ton travail de directeur. Tu nous tu nous as dit rechercher des financements, ça fait partie d'une grosse partie du travail. Qui sont les personnes qui peuvent donner de l'argent

Alors ce sont des établissements publics en France qui vont de de la d'une ville. Donc on a depuis presque le début des financements de l'argent de la ville de Dijon est le projet mais on a aussi des financements d'autres types de collectivités donc le département, les régions et même l'état français qui nous donne un petit peu d'argent. Et à côté de ces subventions, ces fonds, cet argent public, on a de l'argent privé donc issu d'entreprises plus ou moins grandes en France qui partagent nos valeurs et qui vont faire un don à notre association.

Et tout à l'heure tu parlais de l'Europe qui vous a donné de l'argent et qui a permis de organiser la rencontre physique. Est-ce que l'Europe est un bailleur de fonds donc quelqu'un qui va donner de l'argent régulier ou non c'était exceptionnel une fois.

C'était exceptionnel mais on peut redemander de l'argent à l'Europe mais avec un autre projet. Et donc la difficulté c'est de dire à l'Europe merci de nous avoir financé pour ce beau projet en deux-mille-vingt-trois. Maintenant en deux-mille-vingt-cinq, on souhaite plutôt faire tel projet avec telles autres écoles sur telles autres thématiques.

Il faut toujours présenter un projet bien

Cadré et innovant. Donc ne pas refaire ce qu'on a exactement fait puisque à ce moment-là il refuserait le financement.

D'accord d'accord. Et donc en plus de la recherche de financement, est-ce que tu as d'autres fonctions

Bien sûr alors quand je suis le seul salarié de l'association et bien je fais à peu près tout. Je suis aidé par quand même une trentaine de bénévoles. Donc on est nombreux au sein de l'association mais ces bénévoles ont tous et toutes un travail et donc je peux seulement leur donner quelques petites missions. Donc une partie de mon travail, c'est de coordonner les missions et de suivre les missions que je donne à mes bénévoles, à mes volontaires et après c'est d'animer cette communauté donc d'intégrer de nouvelles écoles au sein de la plateforme, de former les professeurs, de les motiver à réaliser des défis, des challenges avec les autres classes. Un défi par exemple que l'on a en ce moment c'est présente-toi présente ton école aux autres classes du monde donc c'est super c'est très concret pour les élèves mais ça demande pour moi du temps à organiser, à créer ce lien, à communiquer et ensuite à féliciter quand les les publications sont présentes.

Très bien. Et donc oui ça c'était une de mes questions. Comment vous réussissez maintenant à trouver de nouvelles écoles, à faire grandir ce réseau Réseau, je n'ai pas donné l'attraction network.

C'est un enjeu effectivement puisque sur les cent-vingt-trois écoles que l'on a aujourd'hui, soixante-dix-neuf sont en France. Donc on a sont en France. Donc on a déjà un déséquilibre entre nombre d'écoles en France et nombre d'écoles à l'étranger. Et donc pour pour trouver de nouvelles écoles à l'étranger, on a lancé il y a trois ans un programme que l'on appelle les ambassadeurs, donc des ambassadeurs acteurs de leur voyage. Donc ce sont des voyageurs qu'on va former et accompagner à la rencontre des écoles dans le monde.

Donc soit nos écoles de Unity school déjà présentes, soit ils vont nous aider ces voyageurs à intégrer de nouvelles écoles à l'étranger.

Donc faire comme toi et Hélène vous avez fait en deux-mille-dix-huit

Exactement et ce sont souvent des familles, ces voyageurs qui voyagent avec leurs enfants pendant à peu près un an et qui sont ravis de d'aider notre association puisque c'est gagnant gagnant, elles vont sortir des sentiers battus, elles vont, ces familles, aller à la rencontre de l'école et c'est super intéressant pour leurs enfants également de voir comment on fait l'école dans un autre pays. La moitié des écoles que l'on intègre à l'étranger aujourd'hui sont grâce à nos ambassadeurs, à ces voyageurs mais aussi le dynamisme que l'on peut avoir dans nos écoles déjà intégrées est aussi en partie grâce au passage de nos ambassadeurs dans ces écoles.

Oui, ils retournent les voir, donc ça ça contribue à garder ce lien actif de voir qu'il y a toujours des Français intéressés

et que cette communauté est réelle, concrète.

Tout à fait et ils adorent Tout à fait et

ils adorent recevoir la visite de voyageurs. Alors on a des Français, des Belges et des Suisses aussi, donc des francophones puisqu'ils vont dans les écoles il y a l'apprentissage de la langue française, pratiquer le français avec eux, mais ça peut aussi être de pratiquer l'anglais avec eux ou tout simplement de découvrir quel quel plat on mange, quelle spécialité culinaire on a en France ou dans les pays qu'ils ont traversé quelques semaines ou quelques mois avant.

Oui donc on est vraiment dans de l'interculturel pur de voir comment les autres vivent et découvrir les autres. Très bien. Je vois le temps qui passe, j'avais encore d'autres questions, mais je ne peux pas faire une interview trop trop longue. Je pense que déjà on a une très bonne image de cette association qui est donc en direction des élèves, donc de cinq à seize ans, tu nous as dit

C'est ça.

Cinq à seize ans, c'est gratuit, c'est une plateforme éducative donc pour les écoles et pour avec cette idée de être des écocitoyens, donc citoyens du monde avec l'environnement comme comme objectif, la préservation de l'environnement et on a vu tout le processus pour le faire donc un projet auquel vous avez beaucoup réfléchi avant de voyager, un long voyage d'un an et maintenant une association qui fonctionne avec toi comme directeur et et pour l'instant unique employé. Merci beaucoup pour toutes ces informations.

Merci à toi, avec grand plaisir.

Et à vous les auditeurs, merci de nous avoir écoutés. J'espère que Stéphane et son association Unity schools vous ont inspiré et que si vous avez des contacts dans une école, si vous êtes intéressé bien sûr regardez le lien sur la page et vous pourrez contacter Stéphane et son association. Bonne journée à tous, merci Stéphane.

Merci et au revoir. Salut.

Merci et à la prochaine.

Podcast: Gaelle's LanguaTalk Slow French
Episode: L’association United Schools - interview avec Stéphane