nous parlez des relations entre les États-Unis de Trump et l'Europe.
Si vous aviez le moindre doute sur l'hostilité de l'administration de Donald Trump vis-à-vis de l'Europe, voici 2 nouveaux exemples éloquents qui ne doivent laisser aucune illusion aux Européens. Le plus extravagant a été révélé hier par le journaliste américain Jeffrey Goldberg rédacteur en chef du magazine The Atlantic. Il s'est retrouvé ajouté dans un groupe sur la messagerie signal avec le vice-président Jai dit Vents le secrétaire à la défense et quelques autres responsables des États-Unis. Objet du groupe discuter des plans d'attaque des outils du Yémen, attaque qui s'est effectivement déroulée le 15 mars. La légèreté avec laquelle est traitée la sécurité des communications à ce niveau de l'état est déjà stupéfiante, en ce qui nous concerne le récit de The Atlantic en dit long sur la manière dont on parle de l'Europe au plus haut niveau de l'administration Trump.
Les Européens pour ces dirigeants de la première puissance mondiale ne sont que des profiteurs ils doivent payer. Mais ça c'est pas nouveau. Non en effet Nicolas, les Américains reprochent depuis longtemps aux Européens de ne pas partager équitablement le fardeau de la défense du continent. Il y a quarante-huit heures Donald Trump répétait d'ailleurs que l'OTAN sans les États-Unis, ce n'est rien ce qui n'est pas totalement faux. Mais écoutez ce dialogue rapporté par le journaliste qui en a été le témoin involontaire.
Le chef du Pentagone explique que des calculs sont en cours pour pouvoir facturer l'Europe pour cette attaque des outils que les Européens profitent de la liberté de navigation dans cette région. Le vice-président approuve, je détesterai payer pour l'Europe une nouvelle fois. Réponse du secrétaire à la défense, je partage votre mépris des profiteurs européens, c'est pathétique. Pendant des décennies, les Européens se sont reposés sur les Américains pour leur défense, suscitant aujourd'hui ce mépris des nouveaux maîtres des États-Unis. Le réveil en cours n'en est que plus nécessaire, mais ça ne semble pas impressionner à Washington.
Et quel est le deuxième exemple
Alors c'est un nouveau rebondissement au Groenland ce territoire artique appartenant au Danemark et sur lequel Donald Trump veut faire main basse. L'épouse du vice-président Jai Divens et le conseiller à la sécurité nationale de la maison blanche Mike Wolves ont annoncé qu'il se rendrait cette semaine au Groenland sans y avoir été invité. Ces visites ont été accompagnées de commentaires sur le fait que le Groenland serait américain d'une manière ou d'une autre. Un propos que le chef du gouvernement local du territoire danois a qualifié d'agressif. Cette agressivité vise là encore un allié européen des États-Unis le Danemark qui vit cela comme un drame national.
Trump se comporte de cette manière brutale avec ses alliés comme le Canada ou le Danemark mais au même moment son émissaire spécial Steve Witkov n'avait que des mots aimables pour Vladimir Poutine au moment où s'ouvraient des négociations sur l'Ukraine ariad il y a pour les européens un côté rupture amoureuse dans la découverte de l'ampleur de l'hostilité américaine, mais comme en amour il y a une vie après la rupture, il ne faut pas la rater.
Pierre Haski merci pour cette maxime de vie.