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En octobre Emmanuel

Macron. Françaises, français, mes chers compatriotes. J'ai décidé J'ai décidé qu'il fallait retrouver à partir de vendredi le confinement qui a stoppé le virus.

Du tout covid 19.

Emmanuel Macron a annoncé que la France devait être confinée une deuxième fois pour lutter contre la covid dix-neuf. Mais ce qui était dur pour moi, c'était que les théâtres et les autres lieux culturels seraient fermés. Ces lieux étaient considérés comme non essentiels. Je comprenais le danger de la Covid, mais le théâtre, c'est mon métier, c'est ma raison d'être. Je me suis dit, si je ne peux pas faire du théâtre, je ne le supporterai pas.

J'ai décidé de faire du théâtre différemment sous un autre format. Comme ça, je pourrais continuer à faire ce que j'aime. Je voulais apporter de la joie aux gens grâce au théâtre, même pendant le confinement. C'était plein de petites scènes et je jouais beaucoup de personnages différents je voulais bien faire alors j'ai commencé à répéter tous les jours à l'école chez des amis, mais rarement à la maison. Je ne parlais pas de ça à ma famille.

C'était mon univers. Mes parents m'ont dit, c'est incroyable, c'est comme si tu avais une double vie. On ne t'a jamais vu travailler sur cette pièce de théâtre, on ne t'a jamais entendu répéter, mes parents découvraient enfin mon univers et ma passion pour le théâtre. J'avais peur de commencer une carrière de comédienne juste après le bac je n'étais pas sûr d'y arriver je ne connaissais personne qui était comédien je ne connaissais rien à ce métier alors je ne savais pas si je pourrais en vivre C'était la première fois que je jouais une pièce entière plusieurs fois. Chaque soir il y avait cinquante personnes dans le public.

On a joué tous les soirs pendant deux semaines devant des publics très différents. Je vivais la vie de

comédienne. Quand

je montais sur scène, j'entendais les réactions du public et ça me rendait heureuse, mais aussi ça me donnait de la force et de l'énergie pour donner le maximum tous les soirs. Je ressentais des sensations très fortes que je partageais avec le public. Le seul endroit j'avais ces sensations, c'était sur scène.

Quand je

suis entré dans cette école de théâtre ma vie a changé pour toujours Je n'avais plus aucun doute sur ma passion. Je voulais passer ma vie à faire du théâtre. Je ne gagnais pas beaucoup d'argent avec ce travail, mais je faisais ce que j'aimais le plus au monde, jouer sur scène devant un public chaque semaine. Et cela m'a appris deux choses importantes dans le métier de comédienne, la discipline et l'endurance.

Marie Billter Corier, gone the film and theater castings, hopping the payeur, rente, and land, in turching rules, in France, 1 of the must, importn places, a theater acteur, un comédien de théâtre, quand

on est comédien de théâtre on ne peut pas manquer le festival d'Avignon. Chaque année, au mois de juillet, la ville d'Avignon devient le centre du monde du théâtre français. Un jour, en mai deux-mille-dix-sept, un ami m'a appelé pour me demander de remplacer une comédienne dans une pièce qui allait être jouée au festival. C'était un peu à la dernière minute. Mais j'ai dit oui tout de suite.

Et j'ai aussi obtenu le rôle pour cette deuxième pièce. Donc cette année-là, j'allais jouer dans deux spectacles différents au festival d'Avignon. J'étais tellement heureuse. Tous les jours, il y a plus de mille spectacles différents dans la ville d'Avignon. Alors c'est difficile d'avoir beaucoup de spectateurs parfois on était plus nombreux sur scène que dans la salle c'est dur de faire un spectacle devant une salle vide.

Alors pour faire venir les gens, il faut faire beaucoup de publicité pour la pièce. Toute la journée, je marchais dehors sous le soleil et deux fois par jour, je montai sur scène. Ce rythme était épuisant.

Et aux

exhaustings,

La plupart du temps le public était intéressé concentré parfois j'avais la chance de jouer au théâtre tous les jours pendant un mois. A Avignon, j'ai compris ce que c'était d'être responsable d'une pièce et d'être content du résultat. Cela m'a donné envie de créer mes propres spectacles. En janvier, l'année deux-mille-vingt promettait d'être belle pour ma troupe et moi. On devait jouer le misanthrope pendant l'été deux-mille-vingt.

Le festival d'Avignon approchait et toute la troupe était vraiment impatiente d'y aller.

La Covid dix-neuf s'est désormais propagée dans vingt-quatre pays.

On était loin d'imaginer les conséquences de la Covid sur nos vies d'artistes.

Françaises, français, mes chers compatriotes, cette épidémie qui affecte tous les continents.

Bien sûr annuler le festival était nécessaire pour protéger les gens mais c'était un moment difficile tout ce que je pouvais faire c'était attendre la fin du confinement pour qu'on puisse enfin tous reprendre nos activités C'était très dur à entendre et à accepter après l'annonce d'emmanuel macron à la télévision je me suis levé de mon canapé Je me suis approché de ma fenêtre et j'ai regardé vers la petite place en bas de chez moi. J'ai regardé la petite place en bas de chez moi et je me suis dit, c'est drôle, on pourrait jouer Roméo et Juliette ou Cyrano de Bergerac depuis mon balcon. Et si on montait notre propre spectacle entre mon balcon et la rue j'en ai parlé à des amis comédiens ils ont tous adoré l'idée on était tous très motivés On a tout de suite commencé à jouer, mais on a s'adapter aux conditions on ne pouvait pas faire comme sur une vraie scène avec une lumière précise des moments de silence on devait accepter le bruit extérieur et la lumière du jour. avant de jouer. Alors il y avait beaucoup de problèmes de sons, on oubliait souvent nos textes, on jouait nos scènes pour la première fois devant le public, mais on se sentait libre.

Il n'y avait pas les mêmes règles que dans un vrai théâtre. J'étais heureuse de retrouver le public et de pouvoir partager avec les gens ces grands classiques, Même si les conditions n'étaient pas idéales, j'avais les mêmes sensations incroyables que sur une scène de théâtre. J'avais les mêmes papillons dans le ventre avant la représentation et la même joie immense quand les passants applaudissaient à la fin. Merci beaucoup. J'ai regardé en bas et j'ai crié que je voulais m'échapper.

J'ai entendu des passants crier non, madame, ne sautez pas. Ils pensaient que j'étais une femme en détresse et que j'avais besoin d'aide. C'était très touchant, mais on les a tout de suite rassurés. Les deux comédiens ont s'arrêter de jouer un instant et rassurer le passant. Au final, on était content que les gens ne restent pas sans rien faire.

Petit à petit, les habitants du quartier ont compris ce qu'on faisait.

Le bal

confiné balcon

and confiné.

Les gens du quartier ont commencé à nous suivre sur les réseaux sociaux et à parler de nous à leurs amis. Nos petites scènes sont devenues très populaires. Alors j'ai compris qu'on offrait aux gens quelque chose de très spécial, le bonheur de sortir de la routine difficile créée par la pandémie et le confinement. J'ai été très touché les gens sont prêts à beaucoup de choses pour vivre des émotions fortes grâce à l'art Mes amis et moi, nous avons donné beaucoup de plaisir aux gens et dans ces moments difficiles, donner un peu de plaisir, c'est déjà énorme. Le public nous a beaucoup soutenus et ça nous a beaucoup touchés.

C'est ça la magie du théâtre.

Marie Benatti is an actrice and love and père France, nuit orange pour finally have the chance, the take up or prix cover challenge, celui de tracking of, le misanthrop à festival d'Avignon. Merci Laora. We Hope You to you to you love you love. À la prochaine.

Podcast: Duolingo French Podcast
Episode: La comédienne de balcon (The Balcony Performer)