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J'avais quitté l'Afghanistan pour fuir la guerre. Je ne pouvais plus vivre là-bas. Mes parents étaient morts et c'était dangereux pour moi. Alors je suis parti. Je suis arrivé en France, je ne connaissais personne.

Je ne savais pas aller. J'ai décidé d'aller avec eux. Quand je suis arrivé au camp à Calais, je n'avais rien. Des volontaires distribuaient des vêtements, des chaussures et de la nourriture. Je suis allé les voir.

Faire une

demande

d'asile. Dans la jungle décalée, beaucoup de gens voulaient aller en Angleterre. Mais moi, j'ai décidé de faire ma demande d'asile pour rester en France. J'espérais faire ma vie en France. Je voulais apprendre le français, trouver une maison et trouver un travail.

Il était 3 heures du matin. C'était la nuit. Tout le monde dormait. Soudain, j'ai entendu un grand bruit. Je suis sorti de ma tente et j'ai eu des bulldozers.

Elle détruisait les tentes, les arbres, elle détruisait tout. Je ne comprenais pas les gendarmes, je ne savais pas on allait. Je me suis assis dans le bouche, dans mes mains, je tenais mon dossier de demande d'asile. J'y pensais, Najib, tu dois garder espoir. Puis j'ai fermé les yeux et je me suis endormi.

Bienvenue

On est arrivé à Nîmes dans le sud-est de la France. Il y avait 60 autres jeunes hommes avec moi. On venait tous d'Afghanistan. On devait voir un juge, personne ne savait ce qu'ils allaient faire de nous. Le jour j'ai dit qu'on allait être libéré, mais moi je ne savais pas ce que j'allais faire.

Je ne savais pas aller. Heureusement dans le centre de détention, j'avais rencontré un homme très gentil et s'appelait Cyril. Elle a dit qu'elle voulait nous aider. On est allé vivre dans une grande salle à côté de la fraternité. Au début, on était 60.

On suivait des cours de français. On jouait au volley-ball dans la cour. Le soir, on s'organisait en équipe et on cuisinait des grands repas pour tout le monde. Je suis resté à Nîmes pendant 5 mois. Petit à petit, certains afghans sont partis dans d'autres villes.

D'autres sont retournés à Calais. Un jour, Cyrille nous a annoncé une bonne Noël. Il avait trouvé un endroit pour 20 personnes, ça allait vraiment pouvoir vivre quelque part à long terme. À la salle, beaucoup de gens nous attendaient, des villageois, des associations et avaient préparé une grande table avec un buffet. J'ai regardé la nourriture, mais je n'ai rien mangé.

Ensuite, le maire a fait un long discours en français, on ne comprenait pas ce qu'il disait. Pour le village de la salle, on n'était pas des criminels, on était des êtres humains. Elle voulait nous aider. Ma famille d'accueil était un couple de français, Jean-Louis et Vicky. Ils étaient très gentils.

Je me sentais bien. Le Seven, c'est un endroit très calme. Il y a beaucoup de montagnes, beaucoup de nature. Les montagnes me rappellent l'Afghanistan. Le premier jour, je me suis dit, je ne veux pas partir d'ici.

Sudwa est un petit village dans les montagnes avec seulement deux-cent-quatre-vingts habitants. Autour du village, il y a des forêts. Tout est très calme. Au centre du village il y a un vieux four en pierre dans un grand jardin c'est un endroit chaleureux je me sentais bien dans ce village Tous les jours, j'ai aidé et Jean-Louis dans le jardin. Je ramassais les herbes fraîches et je faisais du thé avec les herbes sèches.

Un jour, j'ai demandé à Jean-Louis et Wiki, je m'ennuie et je ne sais pas parler aux gens. Je me sens seul, comment faire pour rencontrer plus de gens à Sud-Dark. Alors Jean-Louis a eu l'idée de m'inscrire au club de pétanque.

Jean-Louis explain

Le premier jour, j'étais timide. Je n'avais jamais joué à la pétanque. Je ne connaissais pas du tout ce jeu. J'ai regardé les autres pour essayer de comprendre les règles. J'ai commencé à jouer tout le temps, je suis devenu très très bon.

J'ai même été 2 fois champion de villa. Les gens m'appelaient pour jouer avec eux. Grâce à la pétanque, j'ai appris à mieux parler le français et je me suis fait beaucoup d'amis dans le village. David préparait son pain dans le petit atelier derrière le four. Je suis allé le voir, je le regardais faire.

Je n'avais jamais fait de pain, mais j'ai demandé est-ce que je peux t'aider David m'a montré les différentes étapes. Comment mélanger la farine et l'eau, comment former les boules du pain. Elle m'a dit, tu sais boulanger, c'est un bon métier.

David

Worlds, J'ai toujours eu envie de travailler pour moi, pas pour quelqu'un d'autre. J'ai pensé, je peux devenir le boulanger de soudan. Pendant un an, j'ai attendu la réponse. J'avais peur que les autorités me demandent de partir. Un jour, j'ai enfin reçu une lettre.

Ma demande d'asile était refusée. Je devais quitter la France. J'avais quarante-huit heures pour partir. Je ne voulais pas retourner en Afghanistan, je ne voulais pas quitter Sud-Orge. C'était ma maison maintenant.

Wiki et Jean-Louis étaient comme des parents pour moi. Je ne voulais pas les quitter.

No one one it a sinajib go. Ils

ont écrit des lettres aux autorités. Ils ont dit, s'il le faut, on va te cacher dans la montagne. Tout le village était avec moi. Jean-Louis Cyril a même parlé directement au préfet du Nîmes pour expliquer mon cas. Tout le monde voulait aider.

C'était très émouvant pour moi. Je n'oublierai jamais toutes ces personnes qui m'ont aidé. J'ai été dans le jardin, je travaillais. Soudain, j'ai entendu lui qui criait, Najib, Najib. Elle a couru vers moi, elle m'a pris dans ses bras et elle m'a dit, ton permis de 6 jours est approuvé.

À ce moment-là, je me suis senti très heureux. Ce papier, c'était ma liberté. Mais il y avait encore un gros problème. Pour passer le CAP de boulanger, il faut aller dans une école avec des cours de français et des cours de maths, mais je ne savais pas lire ou écrire en français. Je n'étais jamais allé à l'icône.

Il y a une journée, 2 sélections pour tous

les candidats avec des épreuves pratiques et des épreuves théoriques. Le jour de la sélection, une dame m'a dit nazi on veut te prendre, mais nous n'avons pas beaucoup de place. Donc si tu ne réussis pas, c'est une place perdue pour nous. J'ai répondu, si vous me donnez une chance, vous allez être content de moi. Les cours théoriques comme le français et les maths étaient difficiles pour moi.

Mais pour la pratique, j'étais très bon. Préparer la pâte, la pétrir, ça c'était facile pour moi. La seule chose difficile, c'était de mesurer. Pour ajouter le sel par exemple je devais apprendre à mesurer un gramme mais moi j'ai fait à l'instant je n'aime pas mesurer Dans les épreuves pratiques, je suis arrivé en première position. Les professeurs ont dit que mon pain était excellent.

J'étais très fier. Le four communal de Sudor est dans un grand jardin. On peut le voir à un kilomètre de distance. C'est un endroit super pour se retrouver ensemble. Les gens peuvent manger ensemble, faire la fête.

Alors j'ai eu une idée. Je voulais organiser des soirées pizzas. J'ai mis du thon, des anchois, du saumon fumé et des légumes comme des artichauts, des asperges, des tomates, des champignons, du poivron, plein de choses. Les gens pourraient choisir quoi mettre sur la pizza et moi je vends de chaque pizza 10 euros. Les gens s'assoient sur l'herbe, sur des bancs, sur les murs du jardin.

Parfois un groupe joue de la musique. Des gens me connaissent et me disent bonjour j'aime voir le sourire de tout le monde manger ensemble autour du four à pain c'est magnifique C'était une nouvelle vie pour moi. Quand je pense à l'endroit d'où je viens et à tout ce que j'ai vécu, je me dis que j'ai de la chance.

Prochaine.

Podcast: Duolingo French Podcast
Episode: Le boulanger de l’Afghanistan (The Baker from Afghanistan)