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J'ai huit ans et je suis dans le jardin de mes parents, dans la ville de Grasse. Le jardin est magnifique et sent vraiment très bon. Mon père y a planté beaucoup de fleurs, mais surtout du jasmin, ma fleur préférée.
Olivier comes closes to the flowers in starts to genally catersom. Hippiques, il cueille, jazzman froleso rosis tube orals and orange blossom Je
cueille plein de fleurs du jardin, du jasmin, des roses, des tubéreuses et des fleurs d'oranger, puis je monte dans ma chambre, j'enlève les pétales des fleurs et je les mets dans un grand verre. Mon parfum a des défauts, mais c'est un premier test. J'ai seulement huit ans et pourtant je suis sûr d'une chose, je veux devenir né.
Bienvenue des traditions iconiques françaises.
Les Français portent du parfum comme ils portent un vêtement. Le parfum révèle toujours quelque chose sur nous. Porter un parfum, c'est en même temps un plaisir, un luxe et un besoin. Le succès d'un parfum, c'est quand on peut le reconnaître tout de suite. Si vous portez Chanel numéro cinq, j'adore de Dior ou Angel de Thierry Mugler, les gens autour de vous le remarquent.
Ce sont des parfums iconiques qui nous rappellent souvent des endroits, des personnes ou des souvenirs. Porter un parfum, c'est porter un peu du luxe et du savoir-faire français.
La haute couture.
En France, qu'on a développés pendant des centaines d'années. La grande majorité des parfumeurs sont français. Le parfum, c'est notre spécialité. C'est le symbole de l'élégance à la française. Au seizième siècle, Grace était connu pour sa production de gants en cuir de grande qualité.
Mais le problème, c'est que le cuir sentait très mauvais et cela dérangeait les bourgeois. Petit à petit, Grace est devenu célèbre pour ses magnifiques champs de fleurs. En plus, à Grasse, les fleurs poussent très bien parce qu'il y a souvent du soleil et il fait chaud. Les conditions climatiques sont idéales. Alors la ville du cuir est devenue la ville des fleurs et puis celle du parfum.
Pendant des siècles, les habitants de Grasse ont cultivé des fleurs. Ils les ont transformés en huiles essentielles et ils ont composé des parfums. Grâce à ces centaines d'années d'expérience, la ville de grâce a développé un savoir-faire unique au monde. Les parents de mes grands-parents étaient agriculteurs. Ils faisaient pousser des fleurs.
Mon grand-père, lui, a créé une entreprise. Il achetait et vendait des fleurs pour fabriquer des parfums. Et puis, mon père a continué ce travail. Avec mon frère et ma soeur, on avait l'habitude de sentir les extraits de fleurs. C'était absolument fantastique.
Je faisais ça tous les soirs pour apprendre à reconnaître les odeurs. J'ai fini par toutes les connaître par coeur. Moi, je n'avais pas fait d'études de parfumerie, mais j'étais très motivé. Je voulais devenir né et créer des parfums. Alors je suis allé tenter ma chance à Paris, dans une entreprise de parfumerie.
Ils ont accepté de me prendre, et c'est comme ça que j'ai commencé. Thierry Mugler voulait que la création de son parfum soit très originale. Il voulait créer quelque chose de très nouveau. Dans l'entreprise où je travaillais, sept autres parfumeurs et moi devions proposer une idée. Alors il fallait être créatif et différent.
Dans ce parfum, j'avais mis du patchouli et de la vanille. Je voulais mélanger ces deux odeurs que j'aimais beaucoup et rien d'autre. La formule était très courte, très minimaliste, mais très suggestive.
Olivier Angel.
Surpuissant, ce compliment m'a beaucoup touché. Je m'en souviendrai toute ma vie. J'étais extrêmement heureux et fier. J'ai voulu recréer cette odeur de mon enfance. Quand je me levais le matin, je descendais dans la cuisine et je sentais l'odeur du café, du pain grillé, de la brioche et du beurre.
Puis ma grand-mère me préparait un chocolat chaud. Elle versait le lait chaud et ensuite, elle ajoutait plusieurs cuillères de cacao en poudre. Ça donnait des odeurs absolument merveilleuses. Ce n'est pas simple d'expliquer comment me vient l'idée d'un parfum. C'est souvent une association de plusieurs idées.
La création, c'est complexe, c'est mystérieux. Cela dépend de son goût personnel, des sensations que l'on ressent de ses influences.
Des centres commerciaux.
Année après année, Grasse est devenu de plus en plus industrialisé et de nombreux champs ont été remplacés par des immeubles ou des centres commerciaux. Chaque fois que j'allais à Grasse, je trouvais la ville changée et ça me rendait triste. Un jour, je me suis demandé, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour sauver la capitale du parfum
Cultivez in grâce.
Ces dernières années, des entreprises de parfumerie avaient quitté grâce, parce qu'elle préférait acheter des fleurs moins chères dans d'autres pays. C'était vraiment dommage parce que c'est beau d'utiliser nos propres fleurs cultivées par des experts qui connaissent leur métier. Je voulais redonner à grâce du prestige dans le domaine de la parfumerie, mais je ne savais pas par où commencer.
Wut be to get the city savoir-faire in parfumerie, reconguised as a culturel héritage of humanity, un patrimoine par l'UNESCO.
Inscrire les savoir-faire de grâce au patrimoine de l'UNESCO, c'était montré notre reconnaissance pour les générations passées, qui avaient travaillé dur pour nous offrir cet héritage. Mais cela nous permettait aussi, de garder une trace de ce savoir-faire, pour pouvoir le préserver et le transmettre. Quand le sénateur m'a demandé de l'aider, j'étais très motivé. Il m'avait donné une mission incroyable. J'avais envie de transmettre mon savoir-faire et maintenant je pouvais le faire concrètement.
Olivier joint a team building the case for grâce, un être savoir-faire.
Pour toute ma carrière, je dois dire merci à la ville de grâce. Si j'étais né ailleurs, je ne serais pas devenu celui que je suis aujourd'hui. Tous mes parfums sont liés à grâce, à travers mes souvenirs, mais aussi à travers les produits que j'utilise dans mes parfums. Ils viennent toujours de grâce. Sans la ville de grâce, il n'y a pas de parfum.
J'ai ouvert cet email et je n'en croyais pas mes yeux. On avait réussi. Les savoir-faire, des parfums de grâce étaient enfin inscrits au patrimoine de l'Unesco. J'étais fier parce que je viens de grâce et parce que j'ai pu contribuer à protéger notre savoir-faire Aujourd'hui, il y a plus de chants qu'avant, pas autant que quand j'étais enfant, mais on va dans la bonne direction. Ça me fait tellement plaisir de voir tous ces chants, c'est tellement beau.
Un atelier in grâce
On a la chance d'avoir un atelier de parfumerie dans une jolie maison provençale à Grasse, qui s'appelle la Villa Botanica. C'est très paisible et très relaxant. On peut aller sentir les dernières extractions et trouver l'inspiration. Je m'assieds dans le jardin et je lève les yeux À droite, il y a un champ de roses. À gauche, il y a la cloche de la cathédrale de grâce.
Et à l'horizon, il y a la mer. Je suis dans mon paradis. Je prends une grande respiration et je me demande comment sera mon prochain parfum
À la prochaine.
Olivier comes closes to the flowers in starts to genally catersom. Hippiques, il cueille, jazzman froleso rosis tube orals and orange blossom Je
cueille plein de fleurs du jardin, du jasmin, des roses, des tubéreuses et des fleurs d'oranger, puis je monte dans ma chambre, j'enlève les pétales des fleurs et je les mets dans un grand verre. Mon parfum a des défauts, mais c'est un premier test. J'ai seulement huit ans et pourtant je suis sûr d'une chose, je veux devenir né.
Bienvenue des traditions iconiques françaises.
Les Français portent du parfum comme ils portent un vêtement. Le parfum révèle toujours quelque chose sur nous. Porter un parfum, c'est en même temps un plaisir, un luxe et un besoin. Le succès d'un parfum, c'est quand on peut le reconnaître tout de suite. Si vous portez Chanel numéro cinq, j'adore de Dior ou Angel de Thierry Mugler, les gens autour de vous le remarquent.
Ce sont des parfums iconiques qui nous rappellent souvent des endroits, des personnes ou des souvenirs. Porter un parfum, c'est porter un peu du luxe et du savoir-faire français.
La haute couture.
En France, qu'on a développés pendant des centaines d'années. La grande majorité des parfumeurs sont français. Le parfum, c'est notre spécialité. C'est le symbole de l'élégance à la française. Au seizième siècle, Grace était connu pour sa production de gants en cuir de grande qualité.
Mais le problème, c'est que le cuir sentait très mauvais et cela dérangeait les bourgeois. Petit à petit, Grace est devenu célèbre pour ses magnifiques champs de fleurs. En plus, à Grasse, les fleurs poussent très bien parce qu'il y a souvent du soleil et il fait chaud. Les conditions climatiques sont idéales. Alors la ville du cuir est devenue la ville des fleurs et puis celle du parfum.
Pendant des siècles, les habitants de Grasse ont cultivé des fleurs. Ils les ont transformés en huiles essentielles et ils ont composé des parfums. Grâce à ces centaines d'années d'expérience, la ville de grâce a développé un savoir-faire unique au monde. Les parents de mes grands-parents étaient agriculteurs. Ils faisaient pousser des fleurs.
Mon grand-père, lui, a créé une entreprise. Il achetait et vendait des fleurs pour fabriquer des parfums. Et puis, mon père a continué ce travail. Avec mon frère et ma soeur, on avait l'habitude de sentir les extraits de fleurs. C'était absolument fantastique.
Je faisais ça tous les soirs pour apprendre à reconnaître les odeurs. J'ai fini par toutes les connaître par coeur. Moi, je n'avais pas fait d'études de parfumerie, mais j'étais très motivé. Je voulais devenir né et créer des parfums. Alors je suis allé tenter ma chance à Paris, dans une entreprise de parfumerie.
Ils ont accepté de me prendre, et c'est comme ça que j'ai commencé. Thierry Mugler voulait que la création de son parfum soit très originale. Il voulait créer quelque chose de très nouveau. Dans l'entreprise où je travaillais, sept autres parfumeurs et moi devions proposer une idée. Alors il fallait être créatif et différent.
Dans ce parfum, j'avais mis du patchouli et de la vanille. Je voulais mélanger ces deux odeurs que j'aimais beaucoup et rien d'autre. La formule était très courte, très minimaliste, mais très suggestive.
Olivier Angel.
Surpuissant, ce compliment m'a beaucoup touché. Je m'en souviendrai toute ma vie. J'étais extrêmement heureux et fier. J'ai voulu recréer cette odeur de mon enfance. Quand je me levais le matin, je descendais dans la cuisine et je sentais l'odeur du café, du pain grillé, de la brioche et du beurre.
Puis ma grand-mère me préparait un chocolat chaud. Elle versait le lait chaud et ensuite, elle ajoutait plusieurs cuillères de cacao en poudre. Ça donnait des odeurs absolument merveilleuses. Ce n'est pas simple d'expliquer comment me vient l'idée d'un parfum. C'est souvent une association de plusieurs idées.
La création, c'est complexe, c'est mystérieux. Cela dépend de son goût personnel, des sensations que l'on ressent de ses influences.
Des centres commerciaux.
Année après année, Grasse est devenu de plus en plus industrialisé et de nombreux champs ont été remplacés par des immeubles ou des centres commerciaux. Chaque fois que j'allais à Grasse, je trouvais la ville changée et ça me rendait triste. Un jour, je me suis demandé, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour sauver la capitale du parfum
Cultivez in grâce.
Ces dernières années, des entreprises de parfumerie avaient quitté grâce, parce qu'elle préférait acheter des fleurs moins chères dans d'autres pays. C'était vraiment dommage parce que c'est beau d'utiliser nos propres fleurs cultivées par des experts qui connaissent leur métier. Je voulais redonner à grâce du prestige dans le domaine de la parfumerie, mais je ne savais pas par où commencer.
Wut be to get the city savoir-faire in parfumerie, reconguised as a culturel héritage of humanity, un patrimoine par l'UNESCO.
Inscrire les savoir-faire de grâce au patrimoine de l'UNESCO, c'était montré notre reconnaissance pour les générations passées, qui avaient travaillé dur pour nous offrir cet héritage. Mais cela nous permettait aussi, de garder une trace de ce savoir-faire, pour pouvoir le préserver et le transmettre. Quand le sénateur m'a demandé de l'aider, j'étais très motivé. Il m'avait donné une mission incroyable. J'avais envie de transmettre mon savoir-faire et maintenant je pouvais le faire concrètement.
Olivier joint a team building the case for grâce, un être savoir-faire.
Pour toute ma carrière, je dois dire merci à la ville de grâce. Si j'étais né ailleurs, je ne serais pas devenu celui que je suis aujourd'hui. Tous mes parfums sont liés à grâce, à travers mes souvenirs, mais aussi à travers les produits que j'utilise dans mes parfums. Ils viennent toujours de grâce. Sans la ville de grâce, il n'y a pas de parfum.
J'ai ouvert cet email et je n'en croyais pas mes yeux. On avait réussi. Les savoir-faire, des parfums de grâce étaient enfin inscrits au patrimoine de l'Unesco. J'étais fier parce que je viens de grâce et parce que j'ai pu contribuer à protéger notre savoir-faire Aujourd'hui, il y a plus de chants qu'avant, pas autant que quand j'étais enfant, mais on va dans la bonne direction. Ça me fait tellement plaisir de voir tous ces chants, c'est tellement beau.
Un atelier in grâce
On a la chance d'avoir un atelier de parfumerie dans une jolie maison provençale à Grasse, qui s'appelle la Villa Botanica. C'est très paisible et très relaxant. On peut aller sentir les dernières extractions et trouver l'inspiration. Je m'assieds dans le jardin et je lève les yeux À droite, il y a un champ de roses. À gauche, il y a la cloche de la cathédrale de grâce.
Et à l'horizon, il y a la mer. Je suis dans mon paradis. Je prends une grande respiration et je me demande comment sera mon prochain parfum
À la prochaine.
Podcast: Duolingo French Podcast
Episode: Traditions iconiques - Perfume
Description: Perfume is France’s everyday luxury. French people love to wear it, to gift it, but also to create it. When one of France’s foremost perfumers realizes that the perfume-making tradition in his hometown of Grasse is in danger, he vows to defend it. A transcript of this episode is available at https://bit.ly/3lJuKpn.